Frôce - Archives V2

Début du débat : Vendredi 22 mars 21 heures
Fin du débat : Vendredi 29 mars 20 heures

Thèmes abordés : Éducation, enseignement supérieur et recherche

Règles à respecter :

- Le but étant de se comporter d'une manière proche à un vrai débat, les balises quotes sont strictement interdites
- Il est interdit de poster deux fois à la suite
- Il est interdit de poster avant l'heure officielle du début du débat
- Bien entendu, les propos répréhensibles par la loi française sont strictement prohibés
- Les journalistes sont autorisés à participer s'ils restent neutres
- Toute personne qui n'est ni journaliste, ni candidate ne doit pas poster sur ce topic
- Pour être autorisé à intervenir un candidat doit figurer sur la liste déposée à la Cour Suprême et s'être inscrit sur le forum avant le dépôt de la liste.
- A partir de ce débat, l'édition de messages est totalement interdite. C'est à l'auteur de vérifier si personne n'a posté.

Tout manquement aux règles sera puni de la suppression du message et d'une pénalité sur la pondération.

De plus, nous vous demandons de privilégier les interventions courtes pour garder un débat dynamique, les pavés que nous avons vus dans le passé ne sont absolument pas réalistes et n'encouragent pas à la participation. Si les débordements se font trop nombreux, nous imposerons une limite de mots dans le futur.

Le retour aux affaires de l'éternel symbole de la gauche dans l'éducation a été une catastrophe pour les étudiants, les fonctionnaires et la Frôce.
Cassant toutes les lois que j'ai moi-même rédigées, M. Rolland a déçu les étudiants motivés et ambitieux qui souhaitent se donner les moyens de leurs ambitions.
Face à un climat international de concurrence entre les Universités notamment sur la valeur du diplôme, la Frôce ne peut plus se permettre d'ignorer la nécessité de faire correspondre l'enseignement dispensé et la pratique en entreprise. Elle ne peut plus conserver cette vieille architecture de la fac inspirée de notre voisin français. Le projet sur l'autonomie des universités du gouvernement Borgia aurait permis à nos Universités de se maintenir au même niveau que les Grandes Ecoles privées tout en leur donnant les instruments nécessaires au financement de leur développement. Si la droite revient au pouvoir, et je l'espère vite, les étudiants d'aujourd'hui seront les cadres comblés de demain.

L'éducation, maintenant. C'est une problématique fondamentale qu'il faut résoudre et qui a trop longtemps été négligée. Je veux parler du taux de réussite à l'issue du secondaire.
Bourdieu démontrait rigoureusement de manière analytique que la reproduction sociale était un facteur d'inégalités. Il suffit d'observer le nombre de bacheliers qui d'après les dernières statistiques s'élève à deux élèves pour une classe de dix. Vous vous rendez compte? Sur une classe de dix élèves, seulement deux sont diplômés du secondaire. Il suffit de se représenter ça et nous pouvons avoir une idée du peu que représentent les jeunes qui font des études longues à l'Université. Il est donc nécessaire d'organiser des Etats-Généraux de l'Education et de développer l'appareil pédagogique du ministère de l'Education afin que celui ci trouve des solutions aux lacunes pour permettre par exemple à chaque jeune de ne pas être pénalisé parce qu'il n'a pas de bibliothèque à la maison. Bien sur, ne mettons pas tous les échecs sur le dos de l'Ecole. L'Ecole, en tant qu'institution, n'a ni à supporter ni à assumer tous les problèmes de société dans notre pays. C'est pourquoi les fonctionnaires de l'éducation nationale doivent être respectés que ce soit par les parents, par les élèves et en premier lieu par le gouvernement qui ne doit pas se désengager en endossant la faute aux enseignants.

Sur la politique de l'éducation aussi, le Rassemblement de la Droite Forte prône la responsabilité et la liberté pour voir la Frôce en grand.

Votre départ du ministère a été une tragédie, il est vrai que remplacer un homme qui croit possible de privatiser toutes les universités en trois jours par un homme d'expérience est une perte terrible pour la Frôce.

Votre projet aurait divisé les universités en deux catégories :

- Les universités d'élite, terriblement chères, réservées aux enfants de familles aisées en pensant à ajouter quelques strapontins pour les rares enfants d'ouvrier qui auraient obtenu la mention très bien au BNES pour se donner bonne conscience.
- Les universités bas de gamme, pour le reste, suite à votre décision lumineuse de supprimer les aides sociales.

Le système français est souvent critiqué pour les écarts immenses entre élites et élèves en difficulté, le système que vous proposez est pire que celui de la France.

Concernant le taux d'échec du secondaire, mettons tout de même en avant que notre BNES a été conçu de manière à être plus difficile que le baccalauréat français, il faut bien sûr agir, mais on ne combattra pas l'échec en séparant encore plus les élites des élèves en difficulté. Ce que le RSE propose contre l'échec scolaire, c'est l'augmentation des moyens alloués à l'école publique pour accomplir sa mission, la mise en place d'une carte scolaire spéciale pour équilibrer le niveau des établissements et une plus grande fermeté contre le harcèlement en milieu scolaire pour aider les élèves psychologiquement défavorisés à ne pas lâcher prise.

Citez le système français comme une réussite est une aberration. En France même, gauche comme droite dénonce la médiocrité du système universitaire qui a force de parler d’égalitarisme a fini par déboucher sur la médiocrité. Les systèmes qui fonctionnent n’ont aucun mal à considérer que l’égalité ne peut être la même partout. S’il n’y a pas une volonté d’excellence au sein même de la classe politique, alors c’est difficile d’envisager un avenir doré. Il n’y a aucune honte à vouloir le meilleur pour les meilleurs. Votre politique socialiste, c’est le nivellement par le bas, notre politique, c’est la recherche de l’excellence.

Où ai je vanté les vertus du système français, dire que le système sauce Bertrand est pire que le système français n'est pas une gloire rendue à un des systèmes les plus inéquitables mais un constat sur ce que représente l’inquiété profonde de ces propositions.

Puisque vous parlez de système français, je vous rappelle que j'ai fait partie de ceux qui ont voulu que le BNES soit beaucoup plus sélectif en Frôce, et ce ne fut pas une lubie de gauchiste comme Sylvain Kelmann, conservateur notoire, qui a repris le dossier a choisi le même angle, je pense que c'est suffisant pour affirmer que le système français n'est pas un modèle.

Il n'y a aucune honte à vouloir le meilleur pour les meilleurs, mais c'est un manque d'ambition, il faut vouloir le meilleur possible pour tous. Vos amis de l'ADL vont hurler à la gauche dépensière quand ils n'ont soumis l'armée à aucun effort malgré le fait que la Frôce est une nation profondément pacifiste. J'assume cette volonté de dépenser si c'est pour assurer le meilleur au futur de la Frôce.

Augmenter, hypothétiquement, le niveau global de nos étudiants est préférable à donner l’opportunité aux meilleurs d’accéder au meilleur enseignement possible ? C’est votre avis, ce n’est pas du tout le miens. C’est un mensonge que de déclarer partout où cela est possible que l’égalité est possible et qu’elle est bénéfique. C’est faux. Il faut une hiérarchie aussi bien dans les diplômes que dans les enseignements. Oui il doit être bien mieux vu de suivre une filière générale qu’une filière professionnelle. Cassons ce tabou scandaleux où il faut faire de l’apprentissage dès 14 ans. Nous sommes tous nés d’un père et d’une mère, nous avons toutes et tous les mêmes possibilités scolaires à partir du moment où la République dispensent les mêmes cursus partout sur le territoire. Seulement, à partir d’un certain niveau et pour ne pas être ridicule sur la scène internationale, il faut offrir l’excellence. Je me fou de savoir que le niveau global monte quand de l’autre côté, nos écoles et institués spécialisés sont déclassés parce qu’ils manquent de moyens, qu’ils ne bénéficient pas d’avantages substantiels. Nous ne voulons pas de votre nivellement par le bas Mme Finacci.

Entre une augmentation du QI moyen des frôceux de 5 points et 2 médailles Fields sur 30 ans, je prends la première option tout comme entre augmenter de 2 % tous les salaires et augmenter de 500 % celui du PDG de Novavolt, je prends la première option.

Bien sûr que les élites peuvent susciter un grand sentiment de fierté et apporter un grand avancement au pays, mais la politique c'est agir dans l'intérêt général, et la meilleure chose à faire pour le bien général c'est d'élever le niveau moyen, tant pour des considérations d'épanouissement intellectuel que pour des considérations de compétence professionnelle.

Les possibilités scolaires ne peuvent être les mêmes à partir du moment où le parcours devient payant sans aide sociale, et il se trouve que la réforme Bertrand combinait ces deux aspects pervers, les riches peuvent se contenter de la médiocrité et être tout de même admis alors que les démunis sont condamnés à l'excellence pour avoir un début de chance. Sachant que dès la base les conditions sont fortement biaisées en faveur des plus riches, c'est une concurrence déloyale qui se présente, bien loin de la méritocratie faussement vantée par certains de vos amis.

Le problème de l'éducation est qu'elle ne prépare pas assez à l'insertion professionnel. Le Parti Social Démocrate s'engage ainsi à faire un gros travail de clarification des fillières du supérieur. Il est temps poir nous de donner toutes les chances à nos jeunes.

Comme vous l'avez précédement, certains étudiants ont moins de moyens. Le PSD s'engage à augmenter le nombre de bourses pour permettre aux étudiants d'étudier sans tracas financiers qui sont nocifs pour ces résultats.

L'insertion professionnelle passe aussi par la formation qui est donnée au jeunes. C'est pourquoi l'Alliance Républicaine et Citoyenne s'engage à valoriser et à développer les formation professionnelles dans les lycées Frôceux en 2, 4 ou 6 années d'études.

La Frôce ne doit pas faire que de l'élite et mettre de côté l'autre moitié. Ces jeunes, plus ou moins en difficultés scolaire, peuvent et doivent s'orienter vers la filière de leur choix. Une filière professionnelle qui met en avant la formation au sein des entreprises par le biais de stages ou d'un apprentissage. Cette filière sera le garant d'un insertion professionnelle facilitée.

Il en va de même pour les filières supérieures. Des périodes de stage plus ou moins longues permettant aux étudiants mais aussi aux professionnels d’apprécier les qualités de chacun et pourquoi pas de décrocher une promesse d'embauche à la fin du cursus universitaire.

Le Rassemblement pour une Droite Forte soutien l'idée de rénovation du système éducatif frôçeux. Pour coller à la réalité du monde professionnel tout en formant les jeunes avec des notions plus approndie, le RDF propose l'augmentation du nombre de fillière pour permettre plus de possibilité.

Le RDF souhaite aussi attirer plus de jeunes vers les fillières scientfiques qui sont délaissées en Europe de l'ouest depuis une bonne décenie pourtant essentiel à la croissance et au développement du pays.