Frôce - Archives V2

Mes chers amis, mes chers camarades, plus globalement tous et toutes.

Vous êtes aujourd'hui réunit dans une belle ville, où il fait bon vivre et où les dirigeants prennent soin des concitoyens. Ca c'est le contexte et le discours général. C'est ce que l'on dit tout le temps et quoi qu'il arrive. Aujourd'hui, je suis devant vous et je veux vous dire autre chose. La politique, ce n'est pas l'art de bluffer les concitoyens. C'est par définition l'art de gérer les affaires publiques. C'est affaires publiques, ce sont les affaires qui vous touchent, ce sont les impôts, la sécurité du pays, les transports que vous ou vos enfants, vous prenez le matin pour vous rendre sur votre lieu de travail ou dans les écoles publiques que le gouvernement gère. Je suis candidat à la Présidence du Parti Social Démocrate pour travailler encore à l'amélioration de notre vie pour tendre vers cet idéal.

Notre parti, le PSD, a toujours travaillé aux côtés des gens en promotionnant les valeurs qui sont les nôtres, des valeurs de gauche, qui s'appliquent à tous, sans exceptions. Avec plaisir pour le peuple de gauche, un peu moins avec le sourire pour le peuple de droite, je vous le concède. Aujourd'hui, alors que notre parti et notre premier représentant sont tous deux visés par une opposition revigorée par de nombreuses années d'opposition, nous devons nous préparer à l'alternance politique.

Oui, militant et militante, nous devons nous y préparer. Non pas parce que le discours de la droite décomplexée est correct, mais parce qu'il propose des mesures qui collent parfaitement avec l'ère du temps. Une ère individuelle, désolidarisée, une ère où chacun veut d'abord gagner non pas pour soi même mais pour écraser quelqu'un d'autre. Bienvenue dans le monde de l'émulation.

Mes chers amis, dans quelques années, le pays sera inévitablement gouverné par la droite, qui aura marqué un retour en force dans les sphères politiques. Elle ne reviendra pas sur toutes les mesures adoptées par des majorités où un parti de gauche était présent parce qu'elle sait qu'elles ne sont pas toutes mauvaises. C'est la droite, oui, mais elle n'est pas si idiote que cela. Nous devons nous battre pour perdre la tête haute, nous devons nous battre pour perdre face à des idées et non du vent. Perdre, ce n'est pas grave, ca fait partie de la démocratie. Mais, et c'est la tout l'enjeu de ma candidature, je me refuse, avec tous ceux qui me suivent, de renoncer à mes valeurs parce que j'ai perdu. Je me refuse de renoncer à mes idées pour des valeurs dans l'ère du temps afin de retourner au pouvoir. Je me refuse à faire de la politique politicienne, ce ne sont pas nos intérêts qui doivent primer mais ceux de ceux qu'on défend, les travailleurs, les salariés, les patrons mêmes, les Frôceux et l'être humain en général. Nos adversaires peuvent nous reprocher notre idéalisme, nos rêves et nos espoirs. Mais ils ne peuvent pas nous reprocher d'en avoir et de nous battre pour qu'ils deviennent réalité.

Il y aura des collines, des montagnes, des sommets à gravir mais si tous ensemble nous nous entraidons, nous y arriverons et une fois en haut, nous pourrons hisser l'étendard de l'espoir, de la force des convictions. Il est temps de rappeler à nos mentalités que si nous avons des mains, c'est pour les tendres vers d'autres et pas pour les laisser dans nos poches ! Il est temps d'atteindre les sommets, de viser les étoiles! Vive la République et vive la Frôce.

Présidence:

Luca Pappa: 100%
Blanc: 0%

Porte Parole:

Zélie Saint-Déodat: 100%
Blanc: 0%