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[Législatives novembre] Débat Education

Posté : 06 nov. 2012, 16:11
par Gavroche Finacci
Début du débat : Mardi 6 novembre 21 heures
Fin du débat : Jeudi 8 novembre 21 heures

Règles à respecter :

- Le but étant de se comporter d'une manière proche à un vrai débat, les balises quotes sont strictement interdites
- Il est interdit de poster deux fois à la suite
- Il est interdit de poster avant l'heure officielle du début du débat
- Bien entendu, les propos répréhensibles par la loi française sont strictement prohibés
- Les journalistes sont autorisés à participer s'ils restent neutres
- Toute personne qui n'est ni journaliste, ni candidate ne doit pas poster sur ce topic

Tout manquement aux règles sera puni de la suppression du message et d'une pénalité sur la pondération.

De plus, nous vous demandons de privilégier les interventions courtes pour garder un débat dynamique, les pavés que nous avons vus dans le passé ne sont absolument pas réalistes et n'encouragent pas à la participation. Si les débordements se font trop nombreux, nous imposerons une limite de mots dans le futur.

Re: [Législatives novembre] Débat Education

Posté : 08 nov. 2012, 00:24
par Valentino Borgia
En terme d'éducation, la position de l'ADL est simple : nous souhaitons une école libre, un enseignement diversifié, nous souhaitons la privatisation des universités frôceuses en lançant un mouvement vers une plus grand autonomie.
A terme, les écoles, les collèges, lycéées et les universités devront recruter leurs professeurs, établir leurs programmes, gérer leurs inscrits.
L'Etat conservera un pouvoir d'inspection sur les structures éducatives afin de veiller à l'application d'un programme général similaire suivant les établissements.
Notre priorité n'est pas de créer une concurrence entre établissements mais de diversifier l'offre d'enseignement. En mettant en place nos solutions, vous pourrez retrouver dans une même ville deux ou trois établissements à l'enseignement différent, qu'il soit accompagné de religion, laïc ou orienté vers la pratique sportive.
Les Assemblées de Quartier, enfin, seront les garde-fous de l'installation des structures nouvelles afin de garantir une cohérence municipale, garantie toujours par le maire dont les pouvoirs limités permettront tout de même d'organiser des discussions entre quartier notamment.

Re: [Législatives novembre] Débat Education

Posté : 08 nov. 2012, 01:24
par Arthur Carapin
Sur l'éducation, l'UPF, là encore va vers l'essentiel.

Tout d'abord, nous proposons d'augmenter les heures consacrées au français et aux mathématiques. Nombre de nos jeunes quittent le système éducatif sans maîtriser ces bases.

L'essentiel est aussi ne jamais oublier que l'école forme les adultes de demain, les travailleurs de demain. Ainsi, l'UPF prône un renforcement des liens école/ entreprise mais aussi, la possibilité de partir en apprentissage dès 14 ans.

L'efficacité est là encore notre moteur.

Re: [Législatives novembre] Débat Education

Posté : 08 nov. 2012, 10:11
par Alessandra Gasparini
Avant tout il faut que nous définissions ensemble quel est le rôle de l'ensemble du système éducatif. C'est de là que partent toutes les divergences de point de vue entre le RSE, et les deux intervenants précédents.

Nous ne considérons pas que le but d'un système éducatif soit de délivrer au patronat, aux entreprises, un salariés "clés en main" tout en les débarrassant des coût de formation. Cela renvoie à la valeur supérieure que nous plaçons au coeur de notre projet de société, l'humain et son émancipation, ou l'entreprise et le profit.

L'éducation doit permettre de former des citoyens, de délivrer des bases communes, sur lesquelles fonder une société. L'éducation sert à augmenter le niveau de qualification des travailleurs frôceux, notamment par rapport aux générations précédentes. Nous ne rejetons donc pas la notion de travailleur en formation, ni son lien avec l'économie, mais nous le pensons différemment.

Le système éducatif doit être assuré à 100% par la collectivité, dans un but d'équité sociale et territoriale. Dans le cas contraire, nous aurons une école à plusieurs vitesse, qui ne fera que de la reproduction sociale, sans aucun espoir pour les citoyens issus de classes populaires, de se hisser socialement.

Les couts de formation de cette éducation publique seront supporté par l'impôt progressif, notamment sur les entreprises, qui pourront largement se rattraper sur les bénéfices réalisés sur le travail de ces futurs salariés, tout au long de leurs carrières professionnelles. Au final, c'est l'ensemble de la société, et donc aussi les entreprises, qui bénéficieront de la hausse du niveau de formation, et donc des gains de productivité.

Re: [Législatives novembre] Débat Education

Posté : 08 nov. 2012, 17:25
par Luca Pappa
Les mentalités actuelles font que le top du top est d'aller étudier dans une Université ou d'entrer dans l'enseignement supérieur. Bien que le PSD martèle qu'aucun métier n'est plus bas que l'autre et que tous forment la société qui est la nôtre, l'influence des médias et autres séries américaines entraîne les jeunes vers un idéal universitaire. Or dans ce pays, il y a une majorité de parti qui pensent que l'égalité des chances doit devenir une réalité. Il faut pouvoir permettre aux jeunes des milieux défavorisés et qui rêve de fréquenter ces milieux universitaires symbole d'ouverture et d'acceptation dans la vie réelle. Il faut que chacun puisse accéder, s'il en a les compétences, au niveau universitaire.

Re: [Législatives novembre] Débat Education

Posté : 08 nov. 2012, 18:08
par Valentino Borgia
Je ne pense pas que nos jeunes, au moment de choisir leur orientation professionnelle, se souviennent de ce qu'ils ont vu à la télé... Par contre, je suis persuadé que lorsqu'ils entrent sur le marché du travail, ils se souviennent de problèmes dans la gestion de leur choix d'orientation, de l'incapacité de leur entourage à les guider et se posent souvent la question "à quoi a servi tout cela ?".

Parce qu'étudier des maths uniquement pour réussir ses examens c'est complètement inutile.
Par contre, si des enseignements sont dispensés dans un but précis, notamment en démontrant la concrétisation de l'utilité des mathématiques, alors non seulement vous intéresserez les élèves mais en plus, ils s'enrichiront de nouvelles compétences.

Dispenser des enseignements généralistes et formateurs de l'individu, oui, mais négliger complètement le volonté professionnel, non.

Re: [Législatives novembre] Débat Education

Posté : 08 nov. 2012, 18:33
par Arthur Carapin
Je reoints monsieur Borgia sur sa dernière intervention. L'école forme certes des citoyens, mais aussi les adultes de demain. Ces adultes que l'ont doit insérer dans le monde du travail. Voilà pourquoi nous proposons un vrai contact entre les entreprises et l'école afin de former au mieux, d'insérer au mieux les travailleurs.

Re: [Législatives novembre] Débat Education

Posté : 08 nov. 2012, 18:39
par Valentino Borgia
Je rajoute pour une meilleure compréhension de nos téléspectateurs que l'ADL souhaite avant proposer du choix.
Le lien école/monde du travail ne sera que meilleur s'il est à l'image du monde professionnel, c'est à dire varié. On ne peut pas vouloir formater les individus selon une norme imposée par l'Etat.
On voit bien les ravages qu'ont eu les interventions de l'Etat en France depuis la fin du XIXème siècle sur les écoliers français, totalement déconnectés de leur Histoire notamment.

Les jeunes Frôceux auront une vraie chance de se construire individuellement et socialement via le système que nous proposons.

Re: [Législatives novembre] Débat Education

Posté : 08 nov. 2012, 18:48
par Arthur Carapin
L'Etat doit choisir avec quelle entreprise l'école travaillera. Bien sûr, ce travail de préparation se fera en amont avec des représentants de l'Education Nationale, du syndicat patronat.

Re: [Législatives novembre] Débat Education

Posté : 08 nov. 2012, 18:54
par Valentino Borgia
L'Etat n'a rien à choisir. L'Etat ne choisit pas quelles entreprises raffinent le pétrole ou quelles entreprises fournissent des services de téléphonie mobile. Au nom de quoi l'Etat pourrait avoir son mot à dire en amont.

Par contre, en aval, l'Etat aura un droit de regard, via l'inspection des établissements scolaires avec droit de rendre des avis et des rapports publics.
Les parents sont suffisamment grands et auront le choix de retirer leur enfant d'une école s'ils la jugent pas bonne.