Frôce - Archives V2

Mis en zone publique vendredi 20 h
Tutoriel demochoice : Mis à jour le 30 avril 2011

Rappel sur le système de répartition des sièges :

- La répartition des 267 sièges de députés se fait par circonscription régionale (50 IA, 61 AC, 67 PP Sud, 89 PP Nord)
- Une liste doit obtenir 5 % dans la région en question pour obtenir des députés
- La répartition des 13 sièges de représentants parlementaires se fait sur la base des résultats nationaux des listes ayant obtenu au moins un député
- Les listes ayant obtenu au moins un député mais aucun représentant parlementaire obtiennent un représentant parlementaire hors quota.
- Les sièges de députés sont répartis entre représentants parlementaires d'une même liste sur la base d'un barème fixe établi dans le Code Électoral

Ce topic sera utilisé :

- Pour les brèves AIF sur le déroulement du vote
- Pour les scénarisations de vote
- Pour signaler un problème technique

Début du vote : 7 septembre - 20 h 00
Fin du vote : 9 septembre - 20 h 00

Je rappelle que l'ordre des candidats est généré aléatoirement par le système demochoice

Rappel des programmes :

PPL
PDF
UPF
Patriote Indépendant
RSE
PSD

Quelques heures après l’ouverture des bureaux de vote sur l’ensemble du pays, le Premier ministre, George Montgomery, était attendu dans sa ville d’Uzarie pour faire valoir ses droits de citoyen en votant pour ces législatives. Après un dernier meeting fantastique, George s’était offert une journée de repos dans sa propriété en compagnie de sa femme et de ses enfants, spécialement en Frôce pour encourager et soutenir leur Premier ministre de père dans cette première épreuve politique pour lui. Il savait qu’il était élu, par sa position de tête de liste, mais George voulait plus, bien plus qu’un simple poste de député : son passage à Belley avait éveillé en lui de nouvelles ambitions, celle d’être de nouveau Premier ministre pour une nouvelle mandature, complète cette fois ci. C’est dans cet esprit qu’il se rendit dans le bureau de vote numéro un de la ville d’Uzarie où une foule impressionnante de journalistes l’attendait pour obtenir les premières images et les premiers mots d’un chef de Gouvernement en campagne dans l’attente du choix des frôceux. Un cortège de trois berlines était en approche, les journalistes se précipitèrent sur la voiture principale, avec les drapeaux frôceux aux extrémités avant du véhicule. Le service de sécurité du Premier ministre était en position autour du véhicule pour permettre une sortie en toute quiétude à ce dernier. George Montgomery fit alors son apparition, son bras entourant celui de son épouse. Sous le crépitement des flashs il rentra au sein du bureau de vote tout en serrant des mains le long de son parcours.
Tout en présentant sa carte d’électeur et sa carte d’identité, il prit un bulletin de chacune des listes en compétition. L’absence du Rassemblement Pour la République de ces bulletins était encore une surprise pour lui, n’oubliant pas à qui il devait sa position actuelle. Il entra dans un isoloir pour en ressortir moins d’une minute plus tard, enveloppe à la main et prenant la direction de l’urne centrale tenue par la présidence du bureau de vote numéro un, à savoir la première adjointe à la mairie d’Uzarie, une collaboratrice très proche du Premier ministre depuis le début de son engagement en politique. Il donna sa carte d’électeur pour permettre au préposé aux cartes de donner le numéro d’électeur de George à l’autre préposé responsable de l’émargement des votants. Après le traditionnel « A voté », il émargea le registre des votants avant de serrer la main de l’ensemble des personnes présentes dans le bureau de vote tout en signant quelques photos et se laissant embrasser par de ravissantes jeunes femmes, visiblement sous le charme du Premier ministre. A la sortie du bureau de vote, il fit une brève déclaration aux journalistes venus en nombre pour l’occasion.

George Montgomery, Premier ministre : « Ce n’est pas le rendez-vous de la classe politique, c’est un rendez-vous pour le peuple frôceux nécessaire au bon fonctionnement de notre démocratie. J’espère une bonne participation, l’idéal serait une hausse de cette dernière vis-à-vis des dernières législatives. Le seul gage de légitimité pour un homme politique, ce n’est pas le score qu’il réaliste, c’est le score qu’il réaliste en fonction de la participation. Je souhaite donc que la majorité qui sortira des urnes dimanche au soir soit bien élue. La campagne du PSD a été de qualité, nous avons su rassembler toutes les forces disponibles malgré l’activité gouvernementale du parti pour écouter, comprendre et proposer des solutions aux frôceux. Tout cela en restant dans le maitre mot du parti pour ces élections : le pragmatisme. Pas de promesses irréalisables, pas de promesses pour une classe et pas une autre, pas de promesses électorales faites quelques jours avant le dépôt des programmes. Non, le PSD a été clair sur ses intentions, les frôceux ont un bilan sur lequel ils pourront s’appuyer pour offrir l’opportunité à notre parti de gouverner pour la prochaine mandature. Ce fut un honneur pour moi que de conduire la liste du PSD pendant cette campagne. Nous verrons bien le résultat à la clôture des bureaux de vote. Je vous remercie, à dimanche. »

Après cette intervention, le Premier ministre s’engouffra dans sa voiture et quitta le parking de la mairie d’Uzarie à vive allure pour rejoindre des amis dans un restaurant gastronomique de la ville. Un accord entre le chef du Gouvernement et les journalistes avait été trouvé la veille pour éviter une course poursuite, George Montgomery serait donc tranquille pour cette soirée…

Dimitri se rendit au bureau de vote d'Hofbach en compagnie de Natalia. Sa présence eut tôt fait d'accaparer les journalistes. Dimitri qui avait prévu le coup. Son garde du corps se chargea d'écarter les journaleux trop entreprenants et il s'engouffra dans le bureau de vote, prit le bulletin de la liste RSE, celui du PPL et entra dans l'isoloir. Il glissa évidemment le bulletin RSE dans l'enveloppe et sortit de l'isoloir pour s'approcher des assesseurs. Après les vérifications d'usage et l'émargement il inséra l'enveloppe dans l'urne. Le président du bureau de vote lança un "a voté". Fevernov attendit sa soeur et quand elle eut terminé, il sortit du bureau de vote. Les journalistes plus vifs parvinrent à lui coller un micro tout près.

- Monsieur Fevernov, où étiez-vous ces derniers mois ?

Dimitri ignora la question, ce qui déclencha une série de demandes embrouillées et confuses. Lassé, Fevernov interrompit le brouhaha d'un geste de la main et il observa les étiquettes sur les micros. Il prit celui d'une chaîne publique et déclara :

- La gauche, la vraie gauche a montré dans cette campagne son engagement pour la solidarité nationale et pour une économie juste ainsi que pour les idées humanistes. On a vu beaucoup d'énormités dites durant cette campagne, beaucoup de raccourcis en dessous de la dignité notamment de la part du PPL. Mais bon, il ne fallait pas en attendre plus de la part d'hommes comme Jean-Baptiste Marshall, pour qui socialiste = nazi ou communiste. Quel drame qu'il n'ait pas pris la peine une fois dans sa vie d'ouvrir une encyclopédie. Il aurait pu constater que l'on ne peut pas être nazi et communiste et que la socialisme n'est pas le national-socialisme. Même dans une élection nationale de qualité, certains arrivent encore à atteindre le point Godwin. Mais rendons à Hitler, ce qui est à Hitler, car par le passé Hitler a piétiné la culture, en brûlant des livres. Moi, ce soir, j'ai décidé de brûler l'inculture et l'ignorance.

Il rendit le micro et dans un geste calculé, il sortit le bulletin PPL de sa poche, un briquet et enflamma le bout de papier devant les flash et les caméras. Le geste eut tôt fait de déclencher un déferlement de questions et de réactions. Dimitri leur souhaita une bonne soirée et s'engouffra dans sa voiture, laissant les cendres du papier calciné voleter dans l'air.

Benjamin McGregor arriva dans le bureau de vote de Chouchenn, il fit le tour des personnes présentes et préposées au bon déroulement de l'élection et les salua comme tout bon maire se doit de le faire. Le président du puissant PSD et ex-Premier Ministre s'exprima devant quelques micros venu à sa rencontre...

Notrepays à besoin de stabilité au centre, nous l'avons répété, nous le répétons et nous le répéterons encore et encore.

Paul Rogin arriva dans le bureau de vote d'Aspen seul comme à son habitude.
Devant les caméras des journalistes il prit le bulletin de chaque liste puis rentra dans l'isoloire. Il mit précieusement le bulletin PPL dans l'enveloppe avant de déchirer un à un les bulletins du RSE, PDF, PSD, UPF et PI pour les balancer dans la poubelle.
Il ressortit de l'isoloire et se dirigea vers le bureau 1. Après avoir salué les responsables du bureau 1, il montra sa carte d'électeur. Après vérification il put glisser son enveloppe dans l'urne!

A voté!

Son devoir de citoyen effectué, les journalistes se rapprochèrent de lui afin de lui poser quelques questions.

Monsieur Rogin, pensez vous que la reconquête de la droite est en marche?

- Pour vous répondre clairement je peux vous assurer que oui! Le PPL a fait une campagne exemplaire durant trois semaines. Les valeurs que défend le PPL - travail, mérite, autorité, responsablité, sécurité.. - sont celle de la droite et celle que recherchent les Frôceux et Frôceuses. Les Frôceux savent dorénavant que les partis d'extrême gauche et de gauche RSE et PSD mais aussi de centre-gauche comme le PDF ne peuvent rien face à leur problème. Les Frôceux ont marre de leur immobilisme, de leur laxisme et de leur inefficacité. Ils ont marre de parti qui promeut le nivellement, le communautarisme et l'égalitarisme!
Seul une droite unie pourra, en remportant ces élections, remettre notre pays sur le chemin de la croissance, de la compétitivité et du redressement et ça les Frôceux en ont pris conscience.
Je vous remercie, à dimanche.

Suite à cette intervention Paul Rogin regagna son véhicule sans répondre aux autres questions des journalistes afin de rejoindre rapidement le QG de campagne du PPL!

Accueilli au bureau électoral de Symphorien par une poignée de journalistes, Marc sourit en les voyant s'approcher.


- Monsieur de St Imberb, vous voyez-vous au sein d'un futur gouvernement et à quel poste ?
- Peut importe quel poste j'occuperai dans le futur, pourvu que j'aide mon pays. Localement ou nationalement, je serai évidemment présent !

Puis il ignora les autres questions, et alla à la rencontre des habitants de Symphorien, au courant depuis peu que Marc briguait le mandat de Maire. Les habitants se montrèrent chaleureux, et manifestèrent visiblement une franche sympathie envers tout projet de renouvellement de la vie politique locale.
Puis il repartit à pied vers son logement, après avoir bien sur fait son devoir civique.

Richard Cypher et sa femme allèrent ensemble au bureau de vote de Farelle. Il salua les journalistes ne s'attardant pas trop dans le bureau.

Thomas Rolland se précipita vers le bureau de vote comme à son habitude avec son fils qui allait pour la première voter. Il savait que son fils avait conscience de l'importance et de la limite du geste citoyen qu'il entreprenait de faire. Il était heureux pour son fils.
Il laissa donc voter son fils en premier. S'en suivit le vote de Thomas qui posa le temps de quelque photo au moment de déposer le bulletin dans l'urne.