discussion

[Hugo Salinovitch]

Asseyez-vous monsieur le Ministre.

[Ernest Fontaine]

Il faudra me donner de telles astuces pour avoir des fuites rapides, et, précises.
Puis-je me permettre de demander ?

[Hugo Salinovitch]

C'est un art rire

La Justice et les Institutions vous iront comme un gant, sans aucun doute. Et je suis sincère.

[Ernest Fontaine]

Et bien j'en suis sincèrement honoré.

Et je vous le dis en toute amitié, cette info n'étant néanmoins pas dure à décrypter, surtout avec vos sources, j'aurais également la chance de siéger non loin de vous dans l'hémicycle.

[Hugo Salinovitch]

Ernest, nous travaillons ensemble depuis un moment. Je vais vous poser une question entre nous, ne me dîtes pas que l'accord avec la droite vous convient.

[Ernest Fontaine]

Cette accord, je vous le dis, me convient pour des raisons que je vais vous expliciter.

Le centre droit n'est pas une formation aussi terrible que le PPL ou pire UPF. Des concessions au centre sont toujours envisageable, et avec des partenaires raisonnables comme Vincent Valbonesi, une construction est faisable. C'est un pari à prendre.

Mais aussi, il faut le dire, cette coalition (de 134 sièges, le minimum), permet d'écarter tout extrême. Le RSE-PSD manquerait prêt de 30 voix (29 sièges exactement). La majorité non atteinte ne permettrait pas une coalition gouvernementale. De ce fait, le RPR pourrait être tenté de fomenter une coalition avec le reste de la droite, et ceci serait .... au dépend de la Frôce.

[Hugo Salinovitch]

Monsieur Fontaine, le RSE sera dans l'opposition et cet accord rend toute coopération entre nos deux partis définitivement close, vous vous en rendez compte?

[Ernest Fontaine]

Je le sais. Et il est triste que la gauche qu'elle soit modéré ou socialiste, ne puisse s'entendre. Il faut l'avouer, la coopération gouvernementale a été tendu. Je ne vous en remet nullement la faute. C'est un fait.

Un autre fait étant que nous devons prendre nos responsabilités. Les frôceux nous ayant mis en tête. Avec un RPR fort. Voilà le seul barrage aux extrêmes, et je me dois de l'assumer devant vous au nom du PSD.

Sachez néanmoins qu'à titre personnel je continuerai d'entretenir d'excellentes relations avec vous.

[Hugo Salinovitch]

Mais moi aussi monsieur Fontaine, j'ai un profond respect pour vous. Je combattrai votre gouvernement, mais vous cela se fera avec le respect que je vous témoigne.

Monsieur Fontaine, concernant notre commune, vous comprenez que nous ne pouvons être adversaires à Aspen et collaborateurs à Orgues?

[Ernest Fontaine]

Je comprend tout à fait, et je m'y attendais dès votre convocation ici à Orgues.
Je prend acte de ceci et vous remettrez ma démission dès la formation du gouvernement ou mon entrée à l'hémicycle, selon le calendrier.