Frôce - Archives V2

Lorsque la rumeur s'est emparée de la ville, les habitants n'en ont pas cru leurs oreilles. Le fils du pays était de retour et le convoi automobile venait de pénétrer dans la petite ville d'Etchegorda. Dans le centre ville, à l'heure du marché, les haies de curiosité se sont naturellement formées.
Enfin, le convoi traversait la "populace".

A bord, le couple de Montredon. Laurent ouvrit quelque peu la vitre pour adresser un salut bref mais apprécié par les locaux. Aussitôt, les voitures prirent la direction du quartier Montredon, là où presque trois décennies plus tôt, deux bébés étaient retrouvés dans des sacs poubelles, à l'angle de la rue du Panier.

Très vite, la nouvelle rumeur enfla. Laurent de Montredon devrait s'installer rue du Panier, quartier de Montredon à Etchegorda.

Richard appris la nouvelle de son retour. Bien que Laurent souhaitait rester au calme, il passerait voir son vieil ami dans la semaine.

En marge un petit groupe de militants du Parti cofonorians étaient présents. Présents avec des drapeaux indépendantistes, ils avaient également avec eux plusieurs pancartes bilingues parmi lesquelles :


Recordem als insults que s'ofereixen a la nostra gent. / Nous nous rappelons des insultes faites à notre peuple.

Cofonoria presenta els seus tributs diplomàtiques a un president estranger. / Cofonoria présente ses hommages diplomatiques à un président étranger.

Això sí, som un gran poble. / Ne vous en déplaise, nous sommes un grand peuple.

Visca Cofonoria lliure ! / Vive Cofonoria libre !



Bien que déterminé, le groupe s'est montré calme, pacifique et plutôt silencieux.

Juste avant de refermer la vitre de sa voiture, et apercevant le petit groupe de militants indépendantistes, Laurent de Montredon replia 4 de ses doigts pour faire un joli doigt d'honneur aux relatifs perturbateurs.
Puis il poursuivit son chemin, ne faisant plus attention au mouvement tout autour.

Armés de leurs mobiles et smartphones, les manifestants purent filmer le passage de M. Montredon. Trop ravis d'avoir pu capter cette "réaction".

Je pense que nous avons définitivement la preuve que face à l'expression démocratique de points de vue, certains ne sont en capacité de répondre que par l'insulte et le mépris. Définitivement, le Président Montredon restera comme l'un des minus de l'histoire de la Frôce. Finalement, son retour au pays n'est pas qu'une mauvaise chose.

Malheureusement pour eux, le service d'ordre de Laurent de Montredon avait repéré le petit groupe de malins. Ils se jetèrent sur eux et leur confisquèrent tous leurs portables tout en profitant de les chasser du secteur. Ils crièrent tous comme de belles vierges effarouchées, mais les gros bras du désormais ex président en avaient, eux, dans la culotte.

HRP : moi aussi je sais être malhonnête.
tu peux porter plainte, j'arrête le jeu

C'était sans compter sur la furtivité légendaire de Patrick qui avait pu s'extraire avec son iPhone.

Je n'ai pas d'autres preuves des actes de violence des gorilles de Montredon que les ecchymoses de mes camarades. Le fait est que cet individu n'est qu'un sombre minable. Il aura su soigner son départ et rester dans la droite ligne de ce qu'il est. Un homme imbécile et brusque incapable de répondre de manière intelligible à des propos critiques. Alors en guise de conclusion je lui dirai : "Gaaaaaa bliiiii ! Gnééééééé et veeeeuuuuuuh". Je présume que de cette manière il aura peut-être pu saisir grâce au ton tout le dégoût qu'il peut inspirer aux gens raffinés et sains.

HRP : Tu as commencé au jeu du con. J'étais "en marge" à la base. Maintenant encore une fois, au jeu du plus débile je ne te laisse pas t'en sortir comme ça. On peut continuer autant que tu veux, j'ai de la patience et de la persévérance. Quant à porter plainte… pas vraiment mon trip.
Cela dit, bon vent à toi. Ce fût un plaisir de te pourrir en RP.

hrp : rectification : ce fut un plaisir de tenter, d'essayer, de me tuer à te pourrir en rp. Voilà c'est mieux grand fou !