Frôce - Archives V2

Conscients du caractère spécial, unique et exceptionnel de l'euthanasie - correspondant au passage à l'acte mettant fin à la vie d'une tiers personne pour lui éviter l'agonie - ainsi que de sa perception qui diverge largement en fonction des mœurs, des croyances et des pensées de notre société, le gouvernement ne souhaitant ni brusquer, ni imposer ou faire valoir une position définitive et concrète, organise une réflexion nationale sur le cas singulier de l'euthanasie en vue de considérer par la suite le fruit et le ressort d'un débat national sérieux et tolérant qui déboucherait sur la rédaction d'un projet de loi définitif.

Afin d'encadrer le débat et d'en garantir son bon déroulement, quelques consignes et étapes sont à suivre :

- Tout les frôceux sans distinction sont invités à participer au débat
- Aucune insulte ou propos outrageants ne seront tolérés
- Le respect entre interlocuteurs et adversaires d'idées est de mise
- Les volontaires sont invités à réfléchir sur les question suivantes, qui au passage, n'ont pas lieu d'être considérées comme des question rhétoriques :
1/ Qu'est-ce que selon vous l'Euthanasie et que représente cette pratique vis à vis de la société ?
2/ Selon vous, serait-ce considéré comme crime que de pratiquer l'euthanasie ?
3/ Que pensez vous de la tolérance implicite voire explicite de certains États vis à vis de la pratique de l'euthanasie ? Pensez-vous que la Frôce pourrait s'engager vers une tolérance discrète à l'égard de l'euthanasie?
4/ Selon vous, quels droits et libertés seraient lésés lors de la pratique de l'euthanasie ?
5/ Comment justifieriez-vous l'interdiction / la légalisation absolue de la pratique de l'euthanasie sur le territoire de la république ?

Jacques Sevran a écrit :

--- République Frôceuse ---

MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT, DE LA CULTURE, DE LA SANTE ET DES SPORTS

Secrétariat d'État à la Santé et aux Sports

EUTHANASIE, VOTRE OPINION ?

Conscients du caractère spécial, unique et exceptionnel de l'euthanasie - correspondant au passage à l'acte mettant fin à la vie d'une tiers personne pour lui éviter l'agonie - ainsi que de sa perception qui diverge largement en fonction des mœurs, des croyances et des pensées de notre société, le gouvernement ne souhaitant ni brusquer, ni imposer ou faire valoir une position définitive et concrète, organise une réflexion nationale sur le cas singulier de l'euthanasie en vue de considérer par la suite le fruit et le ressort d'un débat national sérieux et tolérant qui déboucherait sur la rédaction d'un projet de loi définitif.

Afin d'encadrer le débat et d'en garantir son bon déroulement, quelques consignes et étapes sont à suivre :

- Tout les frôceux sans distinction sont invités à participer au débat
- Aucune insulte ou propos outrageants ne seront tolérés
- Le respect entre interlocuteurs et adversaires d'idées est de mise
- Les volontaires sont invités à réfléchir sur les question suivantes, qui au passage, n'ont pas lieu d'être considérées comme des question rhétoriques :

1/ Qu'est-ce que selon vous l'Euthanasie et que représente cette pratique vis à vis de la société ?
2/ Selon vous, serait-ce considéré comme crime que de pratiquer l'euthanasie ?
3/ Que pensez vous de la tolérance implicite voire explicite de certains États vis à vis de la pratique de l'euthanasie ? Pensez-vous que la Frôce pourrait s'engager vers une tolérance discrète à l'égard de l'euthanasie?
4/ Selon vous, quels droits et libertés seraient lésés lors de la pratique de l'euthanasie ?
5/ Comment justifieriez-vous l'interdiction / la légalisation absolue de la pratique de l'euthanasie sur le territoire de la république ?

Des réactions peuvent être entendues à la suite des réponses présentées par un participant.

[DÉBAT OUVERT]

1/ Je ne vois pas bien où vous voulez en venir. Pour le moment ce n'est pas une pratique, ou alors c'est déguisé, donc vis à vis de la société, ça ne représente rien.
2/ Les nazis ont pratiqué l'euthanasie pour officiellement stopper l'agonie des handicapés mentaux et physiques, ainsi que celles des "fous". Encadrons bien l'euthanasie, et ce ne sera pas un crime.
3/ Tolérance implicite ou explicite, ça reste très hypocrite. Légalisons et donnons un cadre, ce sera mieux pour éviter les dérives et le vide juridique.
4/ Tout dépend de quelle manière l'euthanasie est appliquée.
5/ Même réponse qu'au dessus.

A mon sens, l'euthanasie ne peut pas être demandée par une tierce personne, mais obligatoirement par la personne sur laquelle doit être pratiquée l'euthanasie. Comme cela, on évite les dérives concernant tout ce qui est héritage, "débarras" d'une personne etc. Je pense que l'euthanasie ne peut avoir lieu qu'après volonté écrite sur formulaire-type remplis avec les médecins s'occupant de la personne. Un spécialiste pour voir si la personne a une santé mentale convenable et correcte pour décider consciemment de sa mise à mort (un psychologue, un psychothérapeute, un psychanalyste, je n'en sais rien, un type qui permet de voir ça), puis les médecins qui attestent qu'aucun traitement ne permet de soigner le patient et d'atténuer sa souffrance (ils signent, évidemment), et enfin le patient lui même qui déclare souhaiter mourir (par euthanasie, même si c'est la seule manière légale), écrit "lu et approuvé suite au rapport des experts médicaux", une signature, et y'a plus qu'à injecter le produit servant à l'euthanasie (il faudra choisir bien évidemment le dit produit).
Cependant, il ne faut pas que l'euthanasie devienne une perversion. Notamment pour les patients suicidaires qui se sont loupés et qui réclameraient l'euthanasie une fois internés. A méditer.

2/ Les nazis ont pratiqué l'euthanasie pour officiellement stopper l'agonie des handicapés mentaux et physiques, ainsi que celles des "fous". Encadrons bien l'euthanasie, et ce ne sera pas un crime.

Pardon?!! êtes vous bien sur qu'ils était consentant les Handicapé qui on été Euthanasié?

Vous appelez Euthanasie le massacre en masse des gens "non conforme à la vision aryenne d'Hitler"...Parce qu'il n'on pas été les seul à avoir été "Euthanasié" dans des douches...

Sinon, passons le tissus de billevesée de Makhno qui me semble de moins en moins Socialiste,

Je pense que l'Euthanasie doit être autorisé mais réglementé:

-Il doit en exister deux type: Consentant et non Consentant du à une incapacité de décision.

-Le Consentant doit suivre cette démarche: Face à la souffrance PHYSIQUE de la personne, celle ci avec soutien de deux médecin peut demander l'Euthanasie: Sa demande sera consulté par un Conseil de Médecin qui étudierat le DOSSIER demandeur. Elle ne doit en aucun cas avoir eu des rapports avec le demandeur.

-Le Non consentant du à une incapacité de décision: Face à une Souffrance PHYSIQUE et une incapacité de décision (folie ou coma), les médecins peuvent demander avec accord d'un membre de la famille PROCHE l'euthanasie. La procédure sera la même que le cas précédent

-Dans tout les cas, Le Médecin doit avoir le Droit de refuser de pratiquer l'Euthanasie et de déléguer à un collègue cette pratique. Ensuite, un médecin ne peut pratiquer plus de 3 Euthanasie par Ans et plus de 10 dans sa carrière. Il faut aussi penser à un suivi psychologique des médecins ayant pratiqué l'euthanasie.

1/ Qu'est-ce que selon vous l'Euthanasie et que représente cette pratique vis à vis de la société ?
=> Selon moi, l'euthanasie est une belle excuse que l'on utilise pour tuer des gens que l'on juge indésirables. L'euthanasie, c'est l'affirmation de la défaite de la science, de la médecine et de l'humanité.

2/ Selon vous, serait-ce considéré comme crime que de pratiquer l'euthanasie ?
=> Tuer un suicidaire est reconnu comme un crime. Pourquoi tuer un malade en phase terminale ne le serait pas ?

3/ Que pensez vous de la tolérance implicite voire explicite de certains États vis à vis de la pratique de l'euthanasie ? Pensez-vous que la Frôce pourrait s'engager vers une tolérance discrète à l'égard de l'euthanasie?
=> Je trouve cette attitude lâche. La Frôce mérite mieux que la lâcheté.

4/ Selon vous, quels droits et libertés seraient lésés lors de la pratique de l'euthanasie ?
=> Le droit de la vie. Le droit au respect.

5/ Comment justifieriez-vous l'interdiction / la légalisation absolue de la pratique de l'euthanasie sur le territoire de la république ?
=> Je justifie l'interdiction par son caractère profondément déplacé. Le rôle de la médecine est de sauver, pas d'assister la mort.

Henri Bonneuil a écrit :Pardon?!! êtes vous bien sur qu'ils était consentant les Handicapé qui on été Euthanasié?

Vous appelez Euthanasie le massacre en masse des gens "non conforme à la vision aryenne d'Hitler"...Parce qu'il n'on pas été les seul à avoir été "Euthanasié" dans des douches...

Sinon, passons le tissus de billevesée de Makhno qui me semble de moins en moins Socialiste,

Hrem. Vous ne savez manifestement pas de quoi vous parlez. Le programme T4 fut un programme d'euthanasie. La solution finale fut un programme d'extermination. Ne mélangeons pas tout, même si dans les deux cas les causes officielles sont les plus détestables.

il n'empêche que je doute que les handicapé ait donné leur accord...

Monsieur Makhno, les tirets 2 et 3 des consignes à respecter sont valables pour vous et n'ont pas à être ignorés, idem pour M. Bonneuil.

Considérant que l'euthanasie est nécessaire dans certaines situations et qu'elle l'est moins dans d'autres où sa pratique doit rester formellement proscrite, je vous propose les clauses suivantes à intégrer au projet de loi :

A - l'Euthanasie - et c'est tout à fait naturel - doit, si elle est légalisée, être encadrée autour de la décision écrite (et si possible orale) du patient sur lequel on envisage l'euthanasie. Ceci étant face à un représentant de la Justice et après l'accord d'un psychologue/psychiatre qui déterminera la capacité du sujet à prendre une décision.

B - Un patient ne pouvant indiquer son choix faute d'incapacité à s'exprimer ou à écrire, ne peut être soumis à l'euthanasie si toutefois son choix est exprimé d'une autre façon, comme un langage déterminé par des signes quelconques et vérifié par des spécialistes.

C - le testament, l'héritage doivent être renouvelés et confirmés par le sujet avant la pratique de l'euthanasie. Si le patient répond aux conditions du cas évoqué par le point B, l'héritage et les éventuels biens sont saisis par l'État ou répartis équitablement selon la valeur monétaire en fonction de la décision des instances judiciaires.

D - l'Euthanasie doit être soumise à l'approbation des services hospitaliers, du moins du directeur du centre médical où l'euthanasie est demandée par un patient.

E - Pour éviter le potentiel caractère suicidaire du patient, un examen psychologique doit être entamé pour déterminer la conscience du patient face à sa décision.
L'Euthanasie n'est en aucun cas une forme de suicide et doit être pratiqué suite à des souffrances morales et physiques du sujet.

Avez-vous d'autres suggestions ?

Jacques Sevran a écrit :Monsieur Makhno, les tirets 2 et 3 des consignes à respecter sont valables pour vous et n'ont pas à être ignorés, idem pour M. Bonneuil.

C'est mon côté provoc'

Jacques Sevran a écrit :Considérant que l'euthanasie est nécessaire dans certaines situations et qu'elle l'est moins dans d'autres où sa pratique doit rester formellement proscrite, je vous propose les clauses suivantes à intégrer au projet de loi :

A - l'Euthanasie - et c'est tout à fait naturel - doit, si elle est légalisée, être encadrée autour de la décision écrite (et si possible orale) du patient sur lequel on envisage l'euthanasie. (Je pense que c'est mal formulé: c'est le patient qui envisage son euthanasie, pas les autres, pour éviter tout probleme autour de l'héritage etc) Ceci étant face à un représentant de la Justice et après l'accord d'un psychologue/psychiatre qui déterminera la capacité du sujet à prendre une décision.

B - Un patient ne pouvant indiquer son choix faute d'incapacité à s'exprimer ou à écrire, ne peut être soumis à l'euthanasie si toutefois son choix est exprimé d'une autre façon, comme un langage déterminé par des signes quelconques et vérifié par des spécialistes. ( )

C - le testament, l'héritage doivent être renouvelés et confirmés par le sujet avant la pratique de l'euthanasie. Si le patient répond aux conditions du cas évoqué par le point B, l'héritage et les éventuels biens sont saisis par l'État ou répartis équitablement selon la valeur monétaire en fonction de la décision des instances judiciaires. ( )

D - l'Euthanasie doit être soumise à l'approbation des services hospitaliers, du moins du directeur du centre médical où l'euthanasie est demandée par un patient. ( )

E - Pour éviter le potentiel caractère suicidaire du patient, un examen psychologique doit être entamé pour déterminer la conscience du patient face à sa décision.
L'Euthanasie n'est en aucun cas une forme de suicide et doit être pratiqué suite à des souffrances morales et physiques du sujet. ( ) Meme si je rajouterai que les patients suicidaires n'ont pas le droit à l'euthanasie

Avez-vous d'autres suggestions ?

Pour le point A vous avez tout à fait raison M. Makhno, c'est pourquoi je modifie comme suit :

A : l'Euthanasie - et c'est tout à fait naturel - doit, si elle est légalisée, être encadrée autour de la décision écrite (et si possible orale) du patient qui en formule la demande. Ceci étant face à un représentant de la Justice et après l'accord d'un psychologue/psychiatre qui déterminera la capacité du sujet à prendre une décision.

Pour le point E, la précision que vous évoquez sera consignée dans le projet de loi, il n'y a pas de soucis à se faire

Le débat sera clôturé le Lundi 2 Août au plus tard.

C - le testament, l'héritage doivent être renouvelés et confirmés par le sujet avant la pratique de l'euthanasie. Si le patient répond aux conditions du cas évoqué par le point B, l'héritage et les éventuels biens sont saisis par l'État ou répartis équitablement selon la valeur monétaire en fonction de la décision des instances judiciaires.

Ho c'est une mauvaise chose de parler d'héritage...Croyez moi qu'il y à un risque de pression de la famille si il doit renouveler le testamen.

Sinon, monsieur Sevran, je ne voit pas en quoi j'ai offensé les points que vous avez cité. Mais si vous pensez que je les ait offensé, je m'en excuse.