Frôce - Archives V2

Un message du premier ministre fut déposé sur le bureau de Vincent Valbonesi

Monsieur le Représentant Parlementaire,

Je suis étonné de voir que vous m'avez cité dans le débat parlementaire sur votre projet concernant les syndicats. Vous m'avez cité mais que partiellement. Je ne peux que vous inviter à lire les minutes du débat public.

Cordialement,

Vincent Valbonesi était l’invité politique de la matinale sur la plus grande radio frôceuse.

Votre avis sur les résultats des élections législatives ?

Les résultats sont très bons, le RPR reste une force politique importante dans la vie politique, les frôceux ont confiance en nous et pour cela, nous ne devons en aucun cas les décevoir. Je l’ai bien vu pendant cette campagne, tout l’engouement qu’il y a eu autour des meetings de François Bertrand, de Sébastien Capell ou que j’ai pu faire personnellement. La foule était là, l’espoir était là. Tout est positif pour nous en ce lendemain d’élection. Notre liste était l’une des plus courtes de toutes les listes candidates, nous présentions trois candidats, et aujourd’hui, chose exceptionnelle et inattendue, nos trois candidats sont élus à l’Assemblée Nationale. C’est carton plein pour un RPR que l’on disait malade, inactif et en sous-nombre, voilà la réponse des électeurs : elle est claire, précise et sans appel.

Comment se présente l’avenir pour votre parti ? On parle de discussions avancées avec le PSD ?

Le RPR est une force de rassemblement. Notre position politique est claire : jamais tant que je serais président du parti, le RPR ne se laissera aller à une quelconque alliance avec l’extrême-droite populiste et rétrograde de notre pays. Par conséquent, le choix est clair : soit le RPR forme une coalition avec l’autre force centriste de notre pays, c'est-à-dire le PSD, soit le RPR attendra son tour pour former un gouvernement d’union nationale comme nous le souhaitons. Car si la coalition entre le RPR et le PSD n’aboutit pas, aucune formation ne pourra avoir une majorité parlementaire absolue sans le RPR. Notre parti est donc devenu indispensable pour les temps à venir. Il faudra compter sur nos forces vives pour gouverner et guider la Frôce. Donc oui, je le dis publiquement, je souhaite qu’un accord soit trouvé avec le PSD pour la formation d’un gouvernement centriste autour du PSD et du RPR. Les frôceux ont exprimés une fin de non-recevoir au Premier ministre sortant et sortit, le RSE doit donc faire une cure, je l’espère la plus longue possible, d’opposition. Les frôceux n’ont pas oubliés le coup politique réalisé par Hugo Salinovitch lorsqu’il a pris l’Hôtel Belley au dépend d’un membre du PSD qui aurait dû être Premier ministre. Cette fois ci, le RPR respectera les règles implicites de notre République et du fonctionnement républicain de nos institutions. En cas de coalition, c’est au parti le plus puissant d’être en poste à Belley. Maxime Dellas est donc assuré d’être Premier ministre s’il ouvre des négociations et qu’un compromis est trouvé avec le RPR. Car comme je le dis très souvent partout où je passe, aucune discussion stratégique n’est possible avec un parti tant que le résultat des élections n’est pas connu.

Le Président de l’Assemblée Nationale, Vincent Valbonesi, était l'invité d'une célèbre émission de radio ce matin.

Jusqu’à présent, j’ai pris soin de ne pas exprimer un avis critique sur l’action de la communauté internationale par rapport au conflit syrien. Cependant, je ne peux que constater l’échec durable qui se profile dans ce pays absolument stratégique pour la paix au Moyen-Orient. Quand on connait mes positions, on ne me reprochera certainement pas de faire le jeu des sionistes, mais force est de constater que toute révolution arabe, quelle qu’elle soit, débouche sur une montée inquiétante de l’islamisme. Cette crainte doit être la première préoccupation de l’Occident auquel, nous, frôceux, nous appartenons.

Sur l'ingérence humanitaire.

L’ingérence humanitaire n’est pas un principe auquel je crois. Chaque peuple est libre de prendre les armes et de se faire la guerre en son sein, s’il le souhaite. Ce n’est pas à la France, à la Russie ou aux africains de venir expliquer aux syriens ce qu’ils doivent faire et comment ils doivent se comporter. A titre d’exemple, nous, frôceux, n’avons pas eu besoin de l’aide extérieure militaire et financière pour renverser le dictateur qui était au pouvoir depuis des décennies. Alors oui, la démocratie est le moins mauvais des régimes, j’en suis convaincu, mais cette démocratie, pour qu’elle soit crédible et forte, elle doit être le fruit d’une lutte collective d’un peuple pour ses droits et libertés, pas le fruit d’une intervention étrangère. Mon Dieu que je n’aimerais pas qu’un pays tiers dicte sa conduite à la Frôce.

Sur les révolutions arabe.

Les peuples arabes sont grands et sont en mesure de choisir eux-mêmes leur politique. On le voit en Egypte, après les élections présidentielles, le candidat le plus light n’était même pas qualifié au second tour dans lequel le choix était clair : le candidat islamiste ou un candidat du régime de l’ex-Président déchu Moubarak. Je le dis et je le répète, le conflit en Syrie ne concerne personne d’autre que les syriens eux-mêmes. Si ce conflit doit déboucher sur une guerre civile, alors il nous faut accepter cette volonté nationale et souveraine. Que le Président en place cherche à garder sa place, on le comprend, que son opposition souhaite prendre sa place, on le comprend, notre rôle est de vendre des armes pour que la décision se fasse. Voilà ce que demande le peuple syrien, la volonté de choisir lui-même son avenir et ses dirigeants. Cette ingérence est insupportable et pousse les islamistes du monde arabe au pouvoir partout où les Etats-Unis et l’Europe s’impliquent activement dans un conflit.

Publication de Vincent Valbonesi sur son Facebook officiel.

"Je réitère ma confiance en Victoria Lopez de Ayala. Son action au ministère de l’Economie a été exemplaire et restera, je n’en doute pas une seconde, dans les annales. J’assume pleinement la volonté de nous retirer de l’accord de Gouvernement signé après les législatives entre le RPR et le PSD. La Frôce est dirigé par un Premier ministre qui n’a aucune expérience ni aucun sens des responsabilités, que ce soit envers ses alliés comme envers l’Etat Frôceux. Il n'a aucun respect de la parole donnée. Cette situation est intenable. Le Rassemblement Pour la République n'est plus membre de la majorité parlementaire."