Frôce - Archives V2

Le Conseil économique et social vient de publier, non sans causer un certain remous dans les milieux spécialisés, une étude concernant l’endettement des principales villes du pays. Et les chiffres ne sont pas aussi bons qu’il n’y parait : près de la moitié des vingt-quatre principales villes du pays sont touchés par un endettement non négligeable, c'est-à-dire plus de 500 pluzins par habitant. Le montant total des dettes municipales du pays représente près de 2,739 milliards de pluzins.

La ville la plus endettée du pays, dont la situation est la plus critique sur le court terme, c’est la capitale de la Province des Prigors, Anglès. En effet, la ville cumule près de 1,175 milliard de pluzins de dette municipale, ce qui représente environ 3 000 pluzins par habitant. Les études du Conseil économique et social évaluent l’augmentation de la dette de 2,7% chaque année. Les prévisionnistes estiment que la faillite de la ville interviendra sous moins de six mois si rien n’est fait pour combler le déficit considérable de la ville. A titre de comparaison, la ville française de Marseille dispose d’une dette de 1,8 milliards de pluzins et compte 400 000 habitants de plus. Cette seule comparaison permet d’affirmer qu’Anglès est au bord du gouffre.

Autre ville dont la gestion a été calamiteuse de plusieurs années : Etchegorda qui culmine à la première place de ce classement avec une dette par habitant avoisinant les 4 000 pluzins, pour un montant total de 19,02 millions de pluzins pour une ville de seulement quelques milliers d’habitants. Fait étonnant, aucune municipalité n’a encore eu la volonté de réduire les dépenses de la ville alors que celle-ci court à la catastrophe à une allure de plus en plus rapide. La cité voisine de Lônes connaît elle aussi une situation budgétaire critique avec une dette publique de 84,852 millions de pluzins, soit près de 85% du budget annuel de la ville.

La capitale Aspen dispose pour sa part d’une dette conséquente mais supportable pour une ville de son importance et qui dispose d’une démographie dynamique. Avec près de 500 pluzins par habitant, la ville est la seule des grandes métropoles du pays à ne pas connaître une dette importante. Car le bilan comptable n’est pas glorieux : les quatre principales villes du pays sont concernées par une dette publique jugée préoccupante. Sans une réponse rapide et importante, sans une réduction immédiate des dépenses publiques des collectivités ou bien, sans une augmentation conséquente des prélèvements, la plupart des villes frôceuses connaîtront le défaut de paiement. Un défaut de paiement signifierait pour les fonctionnaires travaillant au sein des municipalités des réductions de salaires voire une absence totale de salaire, pour les retraités, une diminution voire un arrêt complet de versement des pensions selon la situation propre de chaque ville, et enfin pour les administrés une baisse significative de l'action des municipalités dans la vie de la cité (action sociale, enseignement, sport, culture, travaux publics etc.).

Voici le détail de l’étude menée par le Conseil économique et social sur douze principales villes du pays touchées par l'endettement excessif :

Île de l’Agrume

Aspen : Dette de 162,882 millions de pluzins (500 pluzins/hab)
Hofbach : Dette de 20,241 millions de pluzins (1 000 pluzins/hab)
Kervern : Dette de 8,493 millions de pluzins (1 000 pluzins/hab)
Tosla les Bains : Dette de 4,752 millions de pluzins (500 pluzins/hab)

Province des Prigors

Anglès : Dette de 1,175 milliard de pluzins (3 000 pluzins/hab)
Assolac : Dette de 475,464 millions de pluzins (1 000 pluzins/hab)
Deux-Château : Dette de 28,2 millions de pluzins (2 000 pluzins/hab)
Orgues-les-Bains : Dette de 336,396 millions de pluzins (1 000 pluzins/hab)

Archipel Cofonaria

Casarstra : Dette de 413,781 millions de pluzins (1 000 pluzins/hab)
Etchegorda : Dette de 19,02 millions de pluzins (4 000 pluzins/hab)
Izirgua : Dette de 10,0 millions de pluzins (500 pluzins/hab)
Lônes : Dette de 84,852 millions de pluzins (3 000 pluzins/hab)

Interrogé par un journaliste, le maire d'Orgues-les-Bains répondit:

Les maires connaissaient cette situation. Ma commune n'est pas dans le peloton de tête, et je m'en réjouis malgré un volontarisme assumé. Le gouvernement doit aider les communes, via un système de péréquation, ainsi, les communes pourront éponger ces dettes. Ceci est d'autant plus possible que l'Etat est excédentaire. Bien sûr, ceci ne doit aps se faire sans contrepartie. Ainsi, les intercommunalités pourraient, doivent se développer davantage pour mutualiser les services à la population.

L'autre problème est le turn over important à la tête de nos communes. Le maire mal aimé, peu respecté, accapblé de travail et maintenant dénigré est impuissant face à cette situation décrite. Que l'ensemble de la classe politique frôceuse travaille sur ce sujet.

Merci

Je pense que c'était important d'être transparent sur cette question. J'encourage tous mes collègues Maires à accentuer leurs efforts afin de réduire ces dettes de la meilleure façon possible. Il serais dommageable de privé nos forces locales de leurs pouvoirs d'investissements néanmoins, nous devons rester raisonnable et proposer des budgets équilibrés.

Je suisde l'avis de M.Salinovitch, il est crucial de se pencher sur la question de l'avenir des villes! Comment l'état peut-il les aider? Il faut faire une grande réforme je pense et c'est maintenant qu'il faut agir!

C'est sûr que c'est plus facile de se tourner vers l'Etat que de remettre en question la gestion locale...

Bien sûr Monsieur Kusher. Comme il est aisé de ne aps être maire et de commenter la gestion municipale....

M. Kusher fait effectivement preuve d'une grande hypocrisie. La réalité, c'est que les pouvoirs publics sont très centralisés en Frôce. De ce fait, les moyens de financement des villes sont très limités. Il n'y a donc pas le moindre scandale à se retourner, comme Hugo Salinovitch l'a fait, vers l'État.