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[Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 27 févr. 2012, 15:06
par Asuka Finacci
Ce topic est uniquement ouvert au débat, les programmes doivent être postés dans le topic de dépôt des programmes
Limites de temps de parole :
Maximum de 15 interventions par intervenant et par topic sur l'ensemble de la campagne
Interdiction de faire 2 interventions à la suite
Interdiction d'utiliser la balise quote durant une intervention pour des soucis de réalisme
Toute infraction aux limites du temps de parole pourra mener à une disqualification de la personne concernée de la pondération.
Le débat commence le 28 février à 0 h 00 et se termine le 2 mars à 22 h 59, toute intervention faite avant cette heure sera supprimée sans préavis.
Liste des thèmes abordés dans ce débat :
Affaires Sociales
Culture
Éducation
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 28 févr. 2012, 09:46
par Barta Elaï
En matière d'Affaires Sociales, la Gauche Populaire et Citoyenne est pour l'autorisation de l'adoption pour les LGBT et pour la création de congés maternité et paternité.
Nous sommes pour réduire le cout du chauffage l'hiver de 25 % et pour une augmentation des pensions pour les handicapés de 25%.
Nous voulons donner plus de libertés à nos concitoyens et réduire l'écart entre les riches et les personnes les plus démunis, nous ferons de plus tous ce qui est en notre pouvoir pour faire baisser le nombre de sans-abris en réquisitionnant les logements libres.
Pour ce qui est de la Culture, la Gauche Populaire et Citoyenne est pour la gratuité des musées, des théâtres et des bibliothèques ainsi que pour la promotion des langues, traditions, et savoirs faire régionaux.
Nous voulons favoriser le développement des cultures régionales.
En ce qui concerne l’Éducation, la Gauche Populaire et Citoyenne est pour promouvoir l’instruction de fondamentaux tels l’orthographe et le calcul.
Nous voulons inciter notre jeunesse à réfléchir et à se poser des questions sur le monde qui l'entoure en faisant encore étudier plus la philosophie.
Enfin, nous sommes pour l'interdiction des sanctions arbitraires.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 28 févr. 2012, 15:58
par Vincent Valbonesi
Le Rassemblement pour la République, conscient des problèmes actuels que rencontre l’école de la République propose des solutions concrètes, efficaces et optimales pour permettre à chacun de bénéficier des mêmes chances et d’une qualité d’enseignement parmi les meilleures au monde.
Pour cela, l’environnement extérieur d’un élève compte beaucoup. Il est une priorité pour nous de refaire de l’école un lieu de vie en collectivité où la violence est exclue et où le respect des est la règle. Nous ne pouvons instruire les enfants et futurs travailleurs de demain dans un cadre qui n’est pas propice à l’enseignement et à l’apprentissage. Aucun enfant ne doit avoir peur ou une quelconque appréhension avant d’aller à l’école. Nous proposons la redéfinition du temps de travail et du statut des enseignants afin de permettre à chacun de retrouver la foi dans ce métier, probablement l’un des plus merveilleux. L’enseignant doit bénéficier d’un statut revalorisé à la hauteur de la tâche qui est la sienne au sein de notre société. Celui-ci doit également faire un effort d’adaptation concernant ses horaires de travail afin de permettre plus de flexibilité. Toujours dans une optique d’égalité, nous proposons l’instauration de concours systématique pour les recrutements nationaux. En effet, la nomination ou la sélection sont devenu aujourd’hui profondément has been. De plus, l’effet de piston ou de connaissance d’une connaissance provoque bien souvent l’injustice. Le système républicain ne peut tolérer plus longtemps de telles pratiques. Nous nous devons de prendre les meilleurs, noir ou blanc, grand ou petit, riche ou pauvre. Voilà la véritable école de la République, voilà la véritable école qui donne sa chance à chacun.
Pour les élèves, nous pensons qu’au minimum la moitié du temps passé à) l’école primaire doit être consacré à la maitrise de l’écrit et de la langue. Notre culture est exceptionnelle, notre patrimoine linguistique l’est tout autant. Il est inconcevable aujourd’hui de faire passer des élèves dans des niveaux d’enseignements supérieurs alors qu’ils ne connaissent pas les bases fondamentales de la communication en groupe. C’est pour cela que nous interdirons les passages dans le secondaire pour les élèves qui ne maitrisent pas la lecture et l’écriture. Il ne s’agit pas de pénaliser ces élèves, au contraire, il faut être pragmatique. Il serait honteux de poursuivre la politique qui est en place qui consiste à faire passer toujours plus d’élèves pour remplir des objectifs chiffrés. Faire passer ces élèves revient à leur détruire toute chance de succès plus tard.
Il est important de permettre à un enseignant d’enseigner dans une classe comportant un nombre juste d’élèves. Les classes surchargées ne sont pas la solution. On sait tous que le cas par cas n’est pas possible à l’école et qu’un enseignant n’a pas la possibilité de s’occuper d’un élève en particulier ou de s’arrêter sur chaque élève. C’est pourquoi il apparait comme nécessaire de réduire les effectifs des classes, surtout dans le premier cycle en maternelle et en primaire. Nous interdirons également les devoirs à la maison dans les classes du primaire. En effet, on le sait tous, chacun n’a pas les mêmes chances, les mêmes possibilités. Tous les élèves n’ont pas un parent docteur, professeur ou avocat, par conséquent, il convient de ne plus pénaliser une catégorie d’élèves au profit des autres. Les devoirs à la maison n’ont aucun intérêt si ce n’est celui d’accentuer la différenciation sociale. Ils seront donc interdit en primaire, peut-être, dans le secondaire, nous en discuterons plus tard avec les enseignants et les associations de parents d’élèves.
Nous proposons la mise en place d’un « Forum des métiers » pour chaque élève en moyenne tous les deux à trois ans dès l’entrée dans le secondaire afin de faire réellement connaitre dans le fond les possibilités qui s’offrent à un jeune élève dans notre pays. Il est inconcevable qu’un jeune à l’aube de quitter le système scolaire secondaire n’ai aucune idée de ce qu’il souhaite faire plus tard. Ce manquement est dû à un manque crucial d’information tout au long du parcours scolaire de l’élève. Nous allons remédier à ce manque via ce « Forum des métiers ». Nous mettrons en place des stages en entreprise obligatoire dès le secondaire et chaque année pour chaque élève avec une obligation d’effectuer ce stage. Si l’élève ne trouve pas dans une entreprise privée, alors le secteur public aura l’obligation de lui trouver un stage dans les administrations ou entreprises publiques correspondant à ses préférences. Le passage de l’école à l’entreprise ne doit plus être un cataclysme ou une crainte dans la vie d’un élève.
Le taux de scolarisation des enfants handicapés est aujourd’hui à un tel niveau dans notre pays qu’il est difficile de ne pas avoir honte. Ce sentiment de honte, le Rassemblement pour la République le comprend et va le combattre. Un programme encore jamais vu de scolarisation et de prise en charge des enfants handicapés sera mis en place pour accueillir et scolariser ces enfants qui ont droit à une éducation de qualité au même titre que chaque enfant dans notre pays. Pour vérifier la mise en place de cette politique, des objectifs chiffrés seront publiés dans chaque région en fonction des moyens attribués. Ainsi, les établissements qui ne respecteront pas les engagements de la République en la matière se verront pénaliser. L’école ne doit en aucun cas devenir un lieu de discrimination. Une des missions de l’école, c’est l’apprentissage certes, mais aussi et surtout la prévention. L’école, c’est l’école de la vie. C’est apprendre la vie en communauté. C’est respecter l’espace et le droit d’autrui. Chaque enfant intègre ces principes fondamentaux dès son plus jeune âge. En conséquence, nous augmenterons les moyens alloués à l’éducation mais aussi aux campagnes de prévention contre les addictions tels que l’alcool, le tabac ou les produits stupéfiants qui font un véritable carnage dans notre jeunesse. Nous développerons l’éducation numérique afin de rompre cette injustice sociale qui consiste à observer sans rien dire des enfants défavorisés ne pas avoir accès aux nouvelles technologies et des enfants de privilégies au contraire, avoir accès à toutes les technologies. C’est aussi un rôle de l’école de la République que de combler ces inégalités. Chaque enfant recevra une formation pour maitriser les nouveaux outils de communications. Chaque établissement scolaire se verra subventionner l’achat d’équipements informatiques par exemple. Enfin, nous encouragerons chaque établissement scolaire à mettre en place des classes du soir pour permettre aux élèves volontaires, qui souhaitent travailler plus ou comprendre davantage, d’en avoir la possibilité. L’école n’est pas un temps strict et limitée. La soif de connaissance et de savoir des jeunes élèves ne doit jamais être limitée par quiconque.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 28 févr. 2012, 17:05
par Mike Harper
J'aimerai d'abord m'attarder sur les affaires sociales qui me paraissent importantes dans cet atmosphère de décadence de nos valeurs. En effet, le PLC aimerait remettre au centre de nos préoccupations ce que l'on appelle les valeurs, à savoir la famille, la liberté ou encore le travail. Il est temps pour la Frôce de retrouver ses racines, sans lesquelles nous ne pourrons avancer vers les défis futurs.
La famille est selon nous un point fort d'un pays, notre vision de la Frôce se base sur la force du lien familiale. Or, mettons les pieds dans le plat, la famille est à l'origine composée d'une femme et d'un homme. Le mariage doit donc rester uniquement ouvert aux couples hétérosexuels et l'homoparentalité n'a pas être légalisé. D'un point de vue humain, naturellement, un couple est formée d'une femme et d'un homme. Ce n'est pas moi, ni le PLC, qui a décidé cela, c'est la nature. Je crois que nous devons préservé ce modèle familial envers et contre tout. Mais je dis aux homosexuels qu'ils ont le droit de vivre librement, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas homophobe et ne veux pas votre peau. Je vous assure cela avant que les sirènes de la gauche viennent nous expliquer que je souhaite vous persécuter. Ne croyez pas ces mensonges. Nous sommes opposés à la reconnaissance de la famille homosexuelle, non aux homosexuels, nuance importante.
D'autre part, nous devons lutter contre la sexualisation toujours plus forte de la société. Nous avons récemment vu une professeur donner des pilules contraceptives à des filles de quatorze ou quinze ans. Ce geste montre bel et bien tout le problème auquel nous sommes confrontés aujourd'hui. Au lieu d'encourager cette évolution qui nous parait dégradante pour le vivre ensemble de notre pays, nous souhaitons stoppés cette sexualisation outrancière de la société. Cela passe par un encadrement plus stricte de l'accès à la pornographie, cette activité entache souvent l'image de la femme (sans jeu de mot) et contribue à la banalisation de la sexualité. Nous pensons que la sexualité est quelque chose d'intime entre deux personnes, on ne doit pas rendre cela excessif. Dans la même optique, je pense que la prostitution est aussi quelque chose qui participe à cette atmosphère de sexualisation de la société, c'est pourquoi il ne faut interdire cette pratique qui a été légalisé par la gauche. Enfin, faisons attention avec la contraception, la rendre gratuite, et presque obligatoire, renforce la pression du sexe toujours plus tôt. Laissons le choix aux jeunes, ne considérons pas qu'une fille de quinze ans soit sexuellement active. Oui, cela existe mais ne faisons pas des généralités. Bientôt en primaire on distribuera des préservatifs ? Arrêtons cette machine infernale. Responsabilisons nos jeunes pour qu'ils attendent d'être plus matures pour la sexualité. Quand on connait toutes les maladies qui peuvent transiter et évidement la possibilité de tomber enceinte pour la jeune fille, nous devons responsabiliser nos enfants et leur expliquer les dangers qu'ils encourent. Et l'échec de la responsabilisation de nos enfants ne doit pas être une excuse pour la pratique de l'avortement, deux choses peuvent amener à l'avortement, selon nous, le viol et la mise en danger de la mère.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 28 févr. 2012, 22:35
par Barta Elaï
Pouvez-vous me dire s'il vous plait Monsieur Harper pourquoi vous sembler être certains qu'un couple ne peut être composé que d'un homme et une femme ?
De plus, même si je ne veut pas favoriser cette "évolution"; pouvez-vous me dire pourquoi êtes-vous contre la sexualisation de la société ? Tant que ce ne soit pas de la pédophilie, pourquoi être contre vue que ces jeunes sont libres de leurs corps ?
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 28 févr. 2012, 22:52
par Zénodore du Plessis
Parlez d'homosexualité, Zénodore du Plessis paraitra !
On pourrait soutenir que c'est ainsi car Dieu l'a voulu. Mais il n'est visiblement pas le seul. La Nature elle-même est formelle. La sodomie ne permet pas d'enfanter. Oh, vous pouvez le prendre dans tous les sens, ça ne fonctionnera pas Elaï. Il faut un homme et une femme, il me semble que c'est scientifiquement prouvé.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 28 févr. 2012, 23:29
par Barta Elaï
Ce n'est pas parce que les homosexuelle ne peuvent avoir d'enfant qu'ils ne seraient pas capable d'en élever.
Ce n’est pas parce que des couples hétéros ont des problèmes d'infertilités qu'ils ne sont pas capables d'élever eux aussi des enfants.
Si on donne aux LGBT le droit d'adopter, et bien nous aurons la preuve qu'ils savent comme vous et moi élever des enfants.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 28 févr. 2012, 23:37
par Vincent Valbonesi
Le RPR propose des solutions concrètes pour les affaires sociales dans notre pays. Nous mettrons en place 4 axes, 4 politiques en faveur des affaires sociales : politique de solidarité, politique de santé, politique du logement et les grandes questions de société.
Concernant notre politique de solidarité, nous affirmerons le principe que tout revenu minimum garanti doit donner lieu à une activité dans la société. Il s’agit là d’aider les personnes bénéficiaires de prestations sociales à retrouver une activité partielle au profit de la société qui lui gratifie de son aide et de son soutien par le biais des prestations sociales. L’Allocation de Solidarité Vieillesse sera revalorisée de 50% d’ici la fin de la législature. Il est aujourd’hui inconcevable qu’un retraité, ayant cotisé toute sa vie puisse vivre dans un logement insalubre ou ne puisse pas s’offrir une alimentation saine et équilibrée. Nous instaurerons une retraite minimale comme nous mettrons en place un salaire minimum. La République, c’est l’égalité de tous. Nous ne pouvons imaginer une seule seconde qu’un individu puisse travailler en situation de quasi esclavage et au noir, mettant à profit l’économie souterraine dans notre pays. Offrons des conditions et des rémunérations meilleures et les problèmes de ce type n’existeront plus. Dans la vie, tout est question de choix, il appartient donc à l’Etat de permettra à chacun d’optimiser sa décision. Nous mettrons en place une politique générale de maintien à domicile et de simplification des procédures de financement pour les personnages âgées. En effet, aujourd’hui, il se trouve qu’un individu ne peut pas forcément avoir droit à une chambre dans une maison médicale ou dans un établissement privé spécialisé. Par conséquent, et pour les individus qui le souhaitent, nous augmenterons les moyens en faveur du maintien à domicile des personnes âgées. Là aussi, la question du choix est déterminante. Nous comptons redonner le choix à nos concitoyens. Les maisons de retraites représentent un enjeu majeur pour l’avenir, plusieurs questions se posent à ce sujet, notamment celle de la capacité d’accueil et de la formation du personnel. Nous favoriserons une politique de création de places dans ce secteur là et nous financerons, avec les partenaires sociaux des plans de formation à destination du personnel dans ces établissements. La solidarité ne doit pas se faire uniquement autour des personnes âgées. C’est pourquoi nous investirons dans les services de proximité qui connaissent aujourd’hui une forte augmentation et une demande toujours plus importante. Ainsi, nous allons favoriser la création de poste dans les associations qui servent cette noble cause avec pour activité la garde d’enfants, l’aide aux personnes âgées, etc. Les associations sont un maillon essentiel de la chaîne de solidarité, c’est pourquoi il sera imposé une augmentation des subventions publiques à leur égard, car là où l’Etat ne peut pas être, c’est bien souvent le monde associatif qui prend le relais.
La politique de santé d’un Etat en dit long sur sa vision de la société et du rôle de celle-ci. La négligence est impardonnable, l’excès de sévérité est également un mal pour une société. Le tout-répression a déjà montré ses faiblesses de par le monde, la Frôce ne doit pas céder aux sirènes alarmistes qu’un certain discours tiens à lui faire accepter. Ainsi, nous mettrons en place une carte de santé jeune pour les 15/20 ans ouvrant droits à une consultation médicale gratuite par trimestre. En effet, l’accès aux soins est bien souvent trop élevé pour un grand nombre de famille, d’autant plus que pour certains adolescents, la pudeur impose de ne pas se dévoiler devant ses parents. Cette carte santé permettra ainsi de rompre la solitude et le désespoir de ces jeunes. Toujours dans la même optique, toutes les jeunes femmes de moins de 25 ans inclus pourrons obtenir les moyens de contraceptions de leur choix gratuitement. Mais il faut aussi une politique de prévention, c’est pourquoi il sera nécessaire de mettre en place une augmentation des moyens pour la médecine scolaire et universitaire. C’est pourquoi, chaque établissement scolaire du primaire et du secondaire se verra affecté, s’il n’en a pas, une infirmière scolaire à mi-temps. Si certains établissements peuvent avoir une infirmière à plein temps, alors l’Etat encouragera le maintien d’une telle présence. Nous proposerons également d’ouvrir un débat citoyen sur la régulation publique de la consommation de cannabis. En effet, on le constate tous les jours, la consommation de produit stupéfiant est régulière. Le cannabis est au sommet de la pyramide s’agissant des ventes, nous proposons de le légaliser afin de le contrôler et de lutter contre toute l’économie souterraine qui tourne autour de lui. Mettre en place des centres spécialisés pour la consommation de produits de ce type est une priorité de santé publique. Il est impossible de mettre un policier devant chaque pallier de porte, par conséquent, agissons raisonnablement et avec prudence. Le RPR proposera la mise en place d’un grand plan de prévention et de recherche des maladies graves comme le Cancer, Alzheimer et le VIH. Par conséquent, des moyens humains et financiers seront apportés sur la table pour faire avancer la cause.
Concernant la politique du logement, le RPR se veut résolument optimiste et progressiste. Il ne sert à rien d’opposer propriétaires et locataires, au contraire. Cependant, il convient de rappeler qui est le propriétaire et qui est le locataire. Les situations d’abus sont beaucoup trop importantes pour que l’on puisse se permettre d’agir uniquement en faveur de l’un ou de l’autre. Un locataire qui ne paye pas son loyer n’a plus le droit à occuper un logement. Un propriétaire qui loue un logement insalubre à un prix trop élevé en plus, n’a pas le droit et devra subir des pénalités. Il est important de rétablir une équité dans le secteur du logement, et c’est à l’Etat de le faire. Nous imposerons aux programmes immobiliers à partir d’une certaine dimension d’intégrer une part de 30% de logements sociaux au minimum, chacun pourra en introduire plus s’il le souhaite. Une mutuelle cofinancée par les bailleurs, les locataires et l’Etat sera mise en place pour renforcer encore un peu plus la sécurité des bailleurs. Aujourd’hui, un locataire qui ne paye pas peut mettre en péril l’existence de son bailleur, cela n’est pas concevable, c’est pourquoi cette mutuelle permettra un versement du loyer aux bailleurs. En contrepartie, le locataire non payeur subira une action en justice de l’Etat afin de toucher les loyers non payés. L’Etat lancera également une politique de construction de logements ultra sociaux chaque année pour les sans-abris avec une attribution temporaire préalablement définie entre les services en charge de la gestion du parc de logements et l’individu. Celui-ci pourra se consacrer à la recherche d’un emploi et d’un logement durant cette période. Un prêt à taux zéro verra le jour pour les ménages de Frôce dans un objectif précis d’accès à la propriété, gage de plus de stabilité et d’indépendance pour l’avenir. L’Etat installera une haute autorité de régulation des prix de l’immobilier afin de lutter contre les loyers excessifs et leurs augmentations. Il n’est pas possible de payer plus de 700 pluzins pour un 15 m² dans Aspen au 8è étage d’un immeuble sans ascenseur. Enfin, une aide au logement personnalisée verra le jour pour permettre à chacun de bénéficier d’un logement décent partout en Frôce. Cette aide sera basée à la fois sur les revenus du bénéficiaire mais aussi sur la somme versée chaque mois pour le loyer. Un individu avec un revenu annuel de 25 000 pluzins n’a pas besoin de recevoir une aide financière de l’Etat, en revanche, un jeune étudiant doit recevoir une aide de l’Etat pour la poursuite de ses études.
Le dernier chapitre concerne les grandes questions de société. Le RPR, soucieux de l’intégrité et de la dignité de la femme s’opposera à la prostitution. Nous avons effectivement la faiblesse de penser que cette activité n’est pas choisie volontairement par ces jeunes femmes et que les risques encourus sont beaucoup trop important. De plus, réduire la place de la femme à un objet sexuel sur commande est d’une infamie sans nom. C’est pourquoi, l’abrogation de la loi Marie-Madelaine sera une priorité. Nous réaffirmons notre opposition aux mères porteuses et nous nous félicitons que la loi proposée au parlement n’a pas vu le jour. En contrepartie, nous faciliterons les procédures d’adoption. Des modifications terminologies seront apportées au Code civil concernant la question du mariage. Celui-ci disparaitra purement et simplement pour faire place à l’Union civile. Ainsi, celle-ci sera ouverte à tous les couples, hétérosexuels comme homosexuels et le mariage restera une institution privée reconnue par qui le veut bien, mais plus par l’Etat. L’Union civile apportera les mêmes garanties actuelles que le mariage, et cela, sans distinction entre couples homosexuels ou couples hétérosexuels.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 29 févr. 2012, 00:03
par Gavroche Finacci
Monsieur Harper, avoir des valeurs est une chose que nous respectons tout à fait au DUC, un de nos membres est évangéliste, je suis moi-même catholique pratiquant occasionnel, et certains faits de sociétés sont contraires à nos valeurs personnelles. Mais nous estimons aussi qu'une valeur personnelle n'a aucune légitimité à se substituer à l'objectif premier de la loi qui est de protéger la population contre des comportements potentiellement dangereux et de mener à bien la gestion des deniers de la nation. Nous ne sommes pas républicains au sens pur du terme certes, mais nous sommes profondément attachés à toutes les autres valeurs que peut porter notre si beau pays.
En érigeant un modèle unique de famille en exemple mais surtout en niant qu'il s'agit d'une morale personnelle, le PLC dévie les objectifs premiers de la loi. Nous comprenons parfaitement que l'utilisation du terme mariage contrarie certaines personnes au vu de sa connotation, et à ce titre nous sommes favorables, tout comme le RPR, à ce que le mariage civil soit renommé union civile pour tous, homosexuels comme hétérosexuels au nom de l'égalité des droits. Mais nous ne voyons pas d'intérêt majeur à ce que l'on revienne sur un texte qui n'a pas mis la nation en péril sur la base de valeurs morales purement personnelles.
Mais le plus dérangeant dans la prestation de monsieur Harper ce n'est pas ça, mais bien ses sorties sur la sexualité. Je me demande dans quel monde vit monsieur Harper ? Il y a des années que les gamins de 12 ans s'échangent des revues pornographiques dans les collèges, ce phénomène n'a absolument rien de nouveau et on ne peut pas faire grand chose pour l'enrayer. Et du reste, doit-on chercher à l'enrayer à tout prix ? N'oublions pas que la jeunesse c'est avant tout l'attrait de l'interdit, plus on érigera la sexualité en tabou, plus elle se fera triomphante. Le plus sain pour éviter le traumatisme que représente l'avortement reste la prévention, même si elle est maladroite et faite par la mauvaise personne, la distribution de préservatifs et de contraceptifs va dans le bon sens.
Concernant la prostitution, si messieurs Harper et Valbonesi tiennent à faire un chèque de 5 millions de plz chacun à la mafia albanaise c'est leur problème, mais personnellement je préfère cette procédure strictement encadrée qui favorise la reconversion plutôt que l'enfermement dans cette condition et offre une plus grande sécurité aux travailleurs. Et si je puis me permettre une blague sur la pornographie, j'ai longtemps été un peu macho dans ma jeunesse, c'est un défaut qui se rencontre souvent chez les italo-frôceux, et je n'ai clairement pas eu besoin d'un film porno pour mal considérer les femmes, si on veut lutter pour l'équité entre les sexes, il faut avant tout se battre pour changer les mentalités au lieu de mener un combat d'arrière garde aussi ridicule. En ce qui concerne l'avortement, bien que je ne sois pas un adepte du procédé et que sa glorification me scandalise, il doit rester légal et encadré, les risques sanitaires représentés par les avortements clandestins sont bien trop forts.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 29 févr. 2012, 00:29
par Vincent Valbonesi
Monsieur Finacci, je vous signale justement que notre volonté est de ne faire aucun chèque à la mafia albanaise, au contraire. En interdisant la prostitution, nous réduisons le chiffre d’affaires de cette mafia. Pourquoi ? Parce que si ces filles n’ont pas le droit de faire du tapinage dans les grandes rues de nos villes, la possibilité de faire du chiffre, car il s’agit bien de ça, sera impossible pour elle, ou tout du moins, beaucoup plus compliqué. Quel intérêt pour une mafia de venir s’installer dans un petit pays comme le nôtre ? Il n’y en a pas, si ce n’est un humanisme irresponsable de votre part ainsi que des soutiens à une telle politique déculpabilisatrice. Le jour où un argumentaire solvable me sera proposé pour justifier la dignité de ces femmes à se faire payer pour offrir une prestation sexuelle dans une chambre d’une maison spécialisée à toute heure de la journée dans le sombre. Franchement, je vous souhaite bon courage. Vous n’avez pas le courage politique d’annoncer la couleur M. Finacci, moi, j’ai ce courage-là. Je ne suis pas ici pour mentir aux frôceux qui nous regardent, non, au contraire. Vous voulez une société meilleure ? Vous voulez une condition de la femme plus élevée ? Là sont les questions. Vous tolérerez la prostitution ? Alors vous n’avez que faire des femmes et de leur condition, ni même de l’aperçu que peut retranscrire notre société à l’étranger. Celle d’un pays libertin ? D’un pays sans règles ni codes ? Avec des mœurs inexistantes ? Voulez-vous l’anarchie M. Finacci ? Si oui, retournez en Calabre, le traitement des femmes sera le même qu’ici avec vos lois scélérates.