Déclaration de candidature
Posté : 23 janv. 2012, 12:30
Le bureau du ministre a été soigneusement agencé. Très sobrement, l'intérieur offre une apparence de sérénité. Dans la salle, les journalistes ont été conviés. Ils attendent dans un léger brouhaha l'intervention du ministre de l'intérieur et des services pubilcs. Tous savent pourquoi ils sont là mais le jeu médiatique veut que l'on rejoue la scène pour les flashes des appareils photos et les objectifs des caméras.
Enfin, Laurent de Montredon arrive. Il est vêtu de noir sur chemise blanche et cravate noire. Il a le visage fermé.
Il s'installe devant son bureau là où un petit pupitre a été installé, surmonté d'un micro. Enfin il parle :
- Frôceuses, Frôceux, je m'adresse à vous ce jour car de récents évènements ont conduit notre pays dans une impasse gouvernementale. L'équipe qu'avait formé avec tant de persévérance mon prédécesseur Monsieur McGregor s'est divisée et n'a pas résisté à la démission du premier des siens. Vous le savez, l'intérim est aujourd'hui effectué par Monsieur Salinovitch, que je remercie pour son courage devant les attaques politiques et personnelles.
Ces deux hommes, autant l'un que l'autre, ont fait preuve de sens de l'intérêt national et je salue aujourd'hui leur parcours politique jusqu'à aujourd'hui. Le destin des hommes mène parfois aux tensions, aux divergences d'opinion et les convictions que nous avons tous entrainent souvent de la passion, de fortes discussions animées et une séparation lorsque les hommes croient en être arrivés à leurs limites personnelles.
Les hommes passent, les idées restent. Et c'est bien dans cet optique qu'aujourd'hui je me présente à l'élection au poste de Premier Ministre. Derrière une mésentente, il y a effectivement des idées, derrière une division, il y a effectivement des convictions et l'union ne doit pas souffrir plus encore d'incompatibilités de caractère.
Le Premier Ministre que je veux incarner sera celui de l'union de la gauche, de la continuité du combat de Messieurs McGregor et Salinovitch pour une Frôce sociale et démocrate, de la cohérence d'un projet gouvernemental juste et synonyme de progrès pour toutes les Frôceuses et les Frôceux.
C'est pour cela que j'appelle officiellement et solennellement les différents partis de gauche à soutenir ma candidature car il n'y aura point de dernière chance. Nous avons déjà trop abusé de la patience des Frôceux. Maintenant, prononçons nous et assumons nos choix. Reprenons notre travail de réformes ambitieuses, reprenons notre labeur pour garantir à la Frôce un avenir socialement et économiquement viable ! Car la priorité est bien là, devant nous. Elle nous attend et je serai celui qui aura le courage de la saisir et de m'en occuper.
RDS ... REC ... GPC ... FDF ... vous êtes la gauche frôceuse, ne vous perdez pas en chemin devant des différences d'appréciation, des vexations qui ne sont qu'humaines et bien en dessous de l'intérêt commun pour lequel nous avons accepté d'oeuvrer jour et nuit.
Nous disposons grace aux discussions menées notamment par Messieurs Salinovitch, Mc Gregor et Perruzzi d'un programme gouvernemental traçant les balises du chemin à prendre. Il est temps de se remettre au travail et à faire appliquer ce que nous avons promis.
Je suis candidat au poste de Premier Ministre, oui, car j'estime avoir prouvé, tout au long de mon parcours politique, mon dévouement, ma passion, ma capacité à rassembler. Aujourd'hui, je propose aux Frôceuses et aux Frôceux d'aller encore plus loin avec la gauche rassemblée, la gauche que je souhaite représenter.
Enfin, Laurent de Montredon arrive. Il est vêtu de noir sur chemise blanche et cravate noire. Il a le visage fermé.
Il s'installe devant son bureau là où un petit pupitre a été installé, surmonté d'un micro. Enfin il parle :
- Frôceuses, Frôceux, je m'adresse à vous ce jour car de récents évènements ont conduit notre pays dans une impasse gouvernementale. L'équipe qu'avait formé avec tant de persévérance mon prédécesseur Monsieur McGregor s'est divisée et n'a pas résisté à la démission du premier des siens. Vous le savez, l'intérim est aujourd'hui effectué par Monsieur Salinovitch, que je remercie pour son courage devant les attaques politiques et personnelles.
Ces deux hommes, autant l'un que l'autre, ont fait preuve de sens de l'intérêt national et je salue aujourd'hui leur parcours politique jusqu'à aujourd'hui. Le destin des hommes mène parfois aux tensions, aux divergences d'opinion et les convictions que nous avons tous entrainent souvent de la passion, de fortes discussions animées et une séparation lorsque les hommes croient en être arrivés à leurs limites personnelles.
Les hommes passent, les idées restent. Et c'est bien dans cet optique qu'aujourd'hui je me présente à l'élection au poste de Premier Ministre. Derrière une mésentente, il y a effectivement des idées, derrière une division, il y a effectivement des convictions et l'union ne doit pas souffrir plus encore d'incompatibilités de caractère.
Le Premier Ministre que je veux incarner sera celui de l'union de la gauche, de la continuité du combat de Messieurs McGregor et Salinovitch pour une Frôce sociale et démocrate, de la cohérence d'un projet gouvernemental juste et synonyme de progrès pour toutes les Frôceuses et les Frôceux.
C'est pour cela que j'appelle officiellement et solennellement les différents partis de gauche à soutenir ma candidature car il n'y aura point de dernière chance. Nous avons déjà trop abusé de la patience des Frôceux. Maintenant, prononçons nous et assumons nos choix. Reprenons notre travail de réformes ambitieuses, reprenons notre labeur pour garantir à la Frôce un avenir socialement et économiquement viable ! Car la priorité est bien là, devant nous. Elle nous attend et je serai celui qui aura le courage de la saisir et de m'en occuper.
RDS ... REC ... GPC ... FDF ... vous êtes la gauche frôceuse, ne vous perdez pas en chemin devant des différences d'appréciation, des vexations qui ne sont qu'humaines et bien en dessous de l'intérêt commun pour lequel nous avons accepté d'oeuvrer jour et nuit.
Nous disposons grace aux discussions menées notamment par Messieurs Salinovitch, Mc Gregor et Perruzzi d'un programme gouvernemental traçant les balises du chemin à prendre. Il est temps de se remettre au travail et à faire appliquer ce que nous avons promis.
Je suis candidat au poste de Premier Ministre, oui, car j'estime avoir prouvé, tout au long de mon parcours politique, mon dévouement, ma passion, ma capacité à rassembler. Aujourd'hui, je propose aux Frôceuses et aux Frôceux d'aller encore plus loin avec la gauche rassemblée, la gauche que je souhaite représenter.