Frôce - Archives V2

La création d'un Label Agriculture Raisonnée est-elle envisageable ?

Fort d'un programme à volonté écologique, il y a dans ce gouvernement une volonté de prendre des mesures dans ce sens. La première proposition que je vous fait se concentre sur le domaine agricole, et sur la création d'un Label d'Etat pour les exploitations agricoles respectant les engrais naturels, et limitant les produits phytosanitaires. Il va de soit que l'intérêt serait de l'indiquer sur les produits finalisés pour les entreprises, à l'image du Label Bio. Pour les exploitants, c'est un double-avantage, ils bénéficieront d'une aide de l'Etat en plus de cette attractivité biologique. Pour aboutir à ce label, il faudra la mise en place d'une Comission de controle et de délivrance. Nous envisageons aussi par la suite d'intensifier la recherche et l'étude sur les produits phytosanitaires.

Vos idées et vos avis sont attendus !

(HRP : Le lien que tu as donné donne des infos très intéressantes sur les aéroports et sur l'armée, mais rien sur l'agriculture )

Jack Kusher a écrit :(HRP : Le lien que tu as donné donne des infos très intéressantes sur les aéroports et sur l'armée, mais rien sur l'agriculture )

(HRP : Merci Jack, il n'y avait pas de lien accompagnant le débat en théorie )

C'est une idée envisageable. Les exploitants percevront une aide à quelle hauteur ? Est-ce que les exploitations doivent déjà être convertit avant de percevoir la première aide ou elles déposent un dossier avant de se convertir à l'agriculture raisonnée ?

Le problème de l'agriculture raisonnée c'est de le définir. L'agriculture biologique, c'est clair et indiscutable : Aucun engrais non naturel, pas de pesticide, etc. Mais l'agriculture raisonnée ? Il s'agit surtout d'une prise de conscience de la part de l'agriculteur, qui n'obéit pas à des critères très précis (à ce que je sache), donc pour moi il est extrêmement difficile de trancher entre agriculture raisonnée et non raisonnée.

Anna Billa a écrit :C'est une idée envisageable. Les exploitants percevront une aide à quelle hauteur ? Est-ce que les exploitations doivent déjà être convertit avant de percevoir la première aide ou elles déposent un dossier avant de se convertir à l'agriculture raisonnée ?

Il faudra la fixer, au jour d'aujourd'hui je serais bien incapable de vous offrir un chiffre. L'idée d'une aide au démarrage un peu plus importante moyennant un engagement sur le long terme, suivi d'aides ponctuelles me semble être une bonne idée.

Jack Kusher a écrit :Le problème de l'agriculture raisonnée c'est de le définir. L'agriculture biologique, c'est clair et indiscutable : Aucun engrais non naturel, pas de pesticide, etc. Mais l'agriculture raisonnée ? Il s'agit surtout d'une prise de conscience de la part de l'agriculteur, qui n'obéit pas à des critères très précis (à ce que je sache), donc pour moi il est extrêmement difficile de trancher entre agriculture raisonnée et non raisonnée.

La définition est aussi l'un des enjeux de ce débat. C'est un programme entre l'agriculture purement biologique, et ce qui se fait majoritairement aujourd'hui. On peut envisager de limiter l'usage de certains produits (ce qui est, je l'accorde, invérifiable), et la suppression de certains produits jugés dangereux (ou partiellement dangereux). C'est donc clairement un projet flottant entre deux eaux, visant d'une part à faire effectivement prendre conscience de l'impact écologique, à mettre en avant le danger de certains produits, mais aussi à encourager un détournement progressif vers quelque chose de plus sain.
Il doit être possible de contrôler les produits à la sortie de l'exploitation et de détecter l'utilisation (ou non) d'engrais trop chimique, de phytosanitaires interdits. L'objectif est plutôt dans le choix de l'agriculteur, lui donner une raison, ne serait-ce que symbolique de s'impliquer dans cette préservation de l'environnement. L'interet est aussi de ne pas passer d'un extreme à l'autre en passant du tout-chimique au tout-bio.. Une phase de transition est nécessaire à mon gout.

Tout cela est malgré tout bien flou, et je crains malheureusement qu'on puisse difficilement arriver à des critères plus précis pour ce qui est de l'agriculture raisonnée. C'est pourquoi je suis défavorable à la création d'un "label" en rapport. Je pense qu'il serait plus cohérent de chercher à récompenser les agriculteurs qui font des efforts en faveur d'une utilisation moins importante de produits chimiques, et éventuellement interdire les produits considérés comme dangereux. Un label c'est le meilleur moyen pour créer des injustices entre exploitants, je pense.

Je pense que l'Etat ne doit pas faire du marketing. Accrocher une pastille à un produit, ce n'est pas seulement dire que ce produit répond aux souhaits écologiques du gouvernement, c'est aussi pointer du doigt le consommateur en lui disant qu'il vaudrait mieux qu'il achète ça. Or, je crois que ce n'est pas en culpabilisant les frôceux que nous arrivons à des bonnes fins. Le label Bio existe déjà et cela me semble suffisant. Nous devrions plutôt offrir des avantages financiers aux entrepreneurs qui proposent un projet s'attachant au développement durable plus généralement (utilisation des énergies renouvelables, agriculture biologique...)

Si ce label est voté, il sera différent de celui pour le bio. La Frôce doit protéger son agriculture, la santé de ces citoyens et l'environnement et ce label va dans ce sens.

Cessez de répondre à de vrais arguments par des affirmations non argumentées, enfin.