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[Législatives juin] Débat Economie

Posté : 13 juin 2011, 17:14
par Asuka Finacci
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Re: [Législatives juin] Débat Economie

Posté : 15 juin 2011, 22:08
par Vincent Valbonesi
Je représente la liste du Parti Républicain Frôceux.

J’ai tenu à être l’interlocuteur des frôceux pour ce débat car l’économie, et tout ce qui touche au monde du travail et de la fiscalité m’intéresse, et je crois bon d’apporter mon expérience et mes connaissances pour ce débat. Le programme du PRF en la matière comporte trois objectifs principaux : une réforme de la fiscalité ; une réforme du code du travail et une réforme profonde de notre système économique. Comment s’y prendre ? Là est tout l’enjeu.

Nous proposons aux frôceux un projet clair et concis dans lequel une foule de propositions sont apportées et sont, d’après nous, les plus à mêmes de répondre aux attentes de nos concitoyens. Premier point, la fiscalité. Dans un monde qui change et qui a sans cesse besoin de s’adapter, il est important d’avoir une fiscalité modulable à souhait afin de permettre à nos ménages et à nos entreprises d’être des producteurs efficaces. Nous partons du principe que pour qu’un impôt soit efficace, celui doit prendre une assiette large et qu’il doit être progressif. Là est le succès d’un impôt dans un Etat de droit comme le notre. Nous proposons donc pour nos entreprises la réforme de l’impôt sur les sociétés en accompagnant cette réforme d’un élargissement de l’assiette fiscale afin de permettre à nos toutes jeunes entreprises de perdurer dans un contexte économique favorable. Imposer une société de moins d’un an est une folie, nous ne concevons pas l’encouragement de la création d’entreprise en appliquant des méthodes aussi sectaires. Nous proposerons donc l’exonération fiscale des charges pendant deux ans pour toutes les entreprises qui seront créent à l’avenir. Un grand débat public sera également lancé pour permettre d’élargir l’assiette de l’impôt sur le revenu tout en augmentant progressivement l’impôt des frôceux les plus aisés et en réduisant l’impôt des plus défavorisés. L’un compense l’autre, très largement. Pour ce qui est de l’impôt sur les sociétés, nous proposons que celui soit bas lorsque l’entreprise réinvestis ses bénéfices et qu’il soit haut lorsque l’entreprise distribue aux actionnaires ses bénéfices. Il s’agit d’encourager l’investissement.

Une réforme du travail est également indispensable pour sauvegarder notre modèle frôceux si connu à travers le monde, de part ses succès, mais aussi de part ses excès. L’incroyable inégalité de traitement entre un salarié homme et un salarié femme est criante. Au XXI siècle, nous ne pouvons poursuivre dans cette voie là, il est important de poursuivre l’action entrepris il y a des siècles dans le but de promouvoir l’égalité des sexes, du domicile conjugale jusqu’à l’entreprise. Des sanctions financières et pénales à destination des entreprises ne respectant pas ces principes fondamentaux seront crées afin d’en dissuader le plus possible et ainsi, d’éradiquer ce fléau pour notre démocratie. Il ne faudra pas pour autant en oublier d’investir dans l’avenir, et cela, nous le ferons en accordant des crédits supplémentaires aux formations professionnelles qualifiantes encourageant les métiers de l’environnement. Nos jeunes se doivent de s’intéresser à l’avenir de la planète, et pour cela, il faut déployer l’arsenal public pour permettre à ces jeunes de connaître la palette de métier qu’offre ce secteur. Une intense coopération avec le Ministère de l’Education sera à prévoir. Des milliers d’emplois pourront être ainsi crées dans cette filière.

Enfin, troisième objectif, la réforme du système économique à notre modeste échelle. Nous ne pouvons pas, nous frôceux, aussi beau et fort que nous sommes changer le système économique mondial en claquant des doigts. Une intense coopération internationale est nécessaire, mais malheureusement, des pays émergents bloquent ce processus qui leur est évidemment défavorable. Face aux dérives que nous avons connues durant cette crise, nous proposons l’encadrement des parachutes dorés des grands patrons des grandes entreprises frôceuses qui, une fois à la retraite, ou bien en quittant l’entreprise, bénéficie d’une indemnité de départ colossale. Souvent d’un montant qu’un salarié ne pourrait pas gagner avant au moins 500 ans d’activité professionnelle. Cela n’est pas tenable et n’est pas non plus acceptable. Beaucoup de parole peu d’acte. Nous proposerons par exemple que l’indemnité de départ d’un patron ne dépasse pas les 50% de son salaire annuel brut actuel. Et nous pensons même, mais cela sera à débattre, légiférer concernant le droit des entreprises afin de permettre la suspension des bonus pour des entreprises qui n’ont pas fait de bénéfices.

Il n’y a rien de choquant ou de révolutionnaire dans nos propositions. Seulement du pragmatisme et des solutions concrètes qui méritent de l’attention et surtout, le plus important, d’être mises en place.

Re: [Législatives juin] Débat Economie

Posté : 15 juin 2011, 23:46
par Dimitri Fevernov
Je représente la Liste Socialiste.

Quand je vous écoute parler d'économie, Monsieur Valbonesi, je me demande ce qu'il y a de révolutionnaire dans le programme du PRF et surtout où se trouve la réforme. Je crois que vous confondez réformer et répéter le même système. Premier point, et vous faites bien de l'aborder : la fiscalité.

Vous justifiez une fiscalité modulable, donc permettant des largesses aux plus riches, comme s'ils n'en avaient pas suffisamment, sur le motif de la productivité. Et c'est bien là le problème. Vous souhaitez faire de l'économie, non plus un système de réussite nationale, mais une usine à fric pour ceux qui en ont déjà à foison. L'idée de l'impôt progressif est de récupérer l'argent là où il y en a en épargnant les milieux les plus défavorisés. Vous proposez de baisser l'impôt des plus pauvres et d'augmenter "progressivement" (c'est à dire ?), l'impôt des plus riches. C'est une ineptie, surtout si vous élargissez l'assiette de l'impôt sur le revenu, réduisant ainsi considérablement le partage des tranches. Vous allez mettre une tranche plus grande et donc creuser l'écart entre la partie basse de la tranche (moins riche) et la partie haute de cette même tranche (plus riche). Le principe de l'impôt progressif est justement de s'adapter et d'éviter des situations comme vous le proposez. Et quand vous dites que vous voulez baisser l'impôt des plus démunis, je vous réponds que vous avez tout faux. Il ne faut pas baisser l'impôt, il faut l'enlever. Vous allez faire payer des gens qui ont du mal à joindre les deux bouts ? Belle mentalité, qui va sacrément les aider ! J'enchaîne sur l'impôt sur les sociétés dont vous voulez exonérer les entreprises pendant deux ans après leur création. Non seulement, on peut voir à travers les nombreux pays européens et même nord-américains que l'exonération d'impôt n'était ni plus ni moins qu'un cadeau fiscal attribué aux plus riches, aux actionnaires et aux employeurs, mais qu'en plus l'argent ne servait pas à être réinvesti mais à alimenter des parachutes dorés ou des comptes en banque. L'investissement ne doit pas être encouragé, il doti devenir une norme. Ce n'est pas une mesurette déjà vue et revue d'exonération d'impôt qui permettra aux entreprises de réinvestir. Il faut tout une règlementation derrière pour encadrer et limiter les abus. Autre chose, pourquoi les actionnaires seraient-ils donc les seuls à pouvoir profiter d'un partage des bénéfices ? Pourquoi les employés, qui vont travailler et assurer leur production tels des larbins exploités n'auraient pas aussi droit à leur part du gâteau ? La politique du laisser-faire, ça va faire près d'un siècle qu'elle est mise en oeuvre tout autour de nous. Un siècle que l'on revoit toujours les mêmes idées pseudo-révolutionnaires répétitives. Un siècle que l'on entend les même mensonges... et un siècle que la misère sociale se creuse, que les déficits explosent par désengagement progressif de l'Etat, par laxisme fiscal. Un siècle que l'on vit des crises à répétition à cause d'une mondialisation totalement hors contrôle, cautionné par des personnes comme vous qui ressassent les même dicours bateaux. Aujourd'hui la pillule est d'autant plus difficile à avaler que les gens comprennent qu'ils sont pris pour des pigeons et que les choses que vous faites ne font qu'aggraver leur situation au quotidien.

Abordons le travail, ou du moins la vision fort simpliste que vous en avez. Vous fustigez l'inégalité homme/femme. Enfin une bonne chose, cela dit c'est assez plaisant à constater lorsque l'on sait que dans votre Gouvernement aucune femme n'était présente. Faites ce que dis mais pas ce que je fais ? Qu'avez-vous donc attendu pour agir ? Les élections ? Il semblerait oui. Vous vous proposez de lutter pour cette égalité des sexes, par un procédé qui là encore vous caractérise : la répression. Vous êtes un peu comme l'homme bourrin qui cogne à coup de gourdin sur sa mule en pensant que ça la fera avancer dans le ravin juste devant. Alors qu'il est si simple d'en descendre et de chercher à comprendre pourquoi elle ne veut pas avancer. L'inégalité homme/femme n'est pas un fait nouveau, mais je vois que ça vous sert pour programme électoral. Sauf qu'il s'agit d'un problème de mentalité avant toute chose et de moyens que l'on s'accorde. Vous avez été longtemps Ministre en charge du Travail. Quelles ont été vos actions en faveur de l'égalité homme/femme ? Vous pouvez chercher longtemps car il n'y en a aucune. Mais puisque subitement aujourd'hui, vous vous êtes découvert une vive passion pour ce sujet, je vous propose d'agir intelligemment et plutôt que de vous baser sur une égalité d'effectifs, de voir plus loin. Ajoutez au code du travail, l'obligation pour un employeur de payer une femme au même salaire qu'un homme pour le même niveau, ajoutez l'obligation d'avoir des femmes dans les fonctions de cadre, de direction ou encore de mmebre du conseil administratif. Créez un organisme public, chargé de contrôlé l'application de ce code du travail au sein des entreprises, prévoyez des stages d'information et de sensibilisation pour les entrepreneurs, garantissez aux femmes le respect qu'elle méritent d'avoir dans leur entreprise, loin des attitude mysogines et machistes de certains hommes. C'est ça la vraie lutte pour l'égalité homme/femme. analyser, le problème, proposer de véritables solutions pour le résoudre et s'assurer qu'il ne se représente plus. Plutôt que de frapper aveuglément votre mule, descendez et faites là prendre ce chemin à gauche, en la guidant par la bride pour contourner le ravin. Vous en sortirez grandi et plus crédible. Vous avez parlé d'embaucher dans le secteur de l'environnement oui, mais pas que. De nombreux secteurs ont besoin de main d'oeuvre et formations. Je pense notamment à l'éducation, à la police, à la santé. Pourquoi se buter à un seul secteur alors que tant d'autres ont besoin de ces jeunes ?

Pour finir, et là je crois que nous avons atteint le sommet du mensonge et de la mauvaise foi, j'aimerais dire quelques mots sur le système économique impossible à réformer. Il est réformable à notre échelle. La mondialisation et le libéralisme mondial ne sont pas des fatalités, bien au contraire. A tout moment nous pouvons prendre la décision courageuse de revenir en arrière. J'y reviendrais un peu plus tard. Vous créez un second mensonge dans le mensonge. Vous déclarez sans le moindre scrupule que ce sont les pays émergents qui bloquent une telle réforme. J'aimerais simplement vous rappeler que les pays émergents, jusqu'à aujourd'hui étaient considérés soit comme des colonies soit comme des filons à exploiter par les pays riches. La plupart des entreprises des pays développés se sont délocalisés en Chine ou en Inde. Pourquoi ? Parce que la main d'oeuvre était moins chère, ni plus ni moins. Aujourd'hui, les pays émergents se rendent compte qu'ils n sont que des vaches à lait. Ils constestent et commencent à hausser le ton et ils ont parfaitement raison de le faire. Sur la base de quel principe aurait-on le droit de leur reprocher ce que par le labeur et une forme de servage nous leur avons enseigné ? Les pays développés s'écroulent pour avoir fait confiance aveuglément en un système du productivisme acharné et de l'exploitation de la misère. On en appelle à la régulation mondiale et on demande à ces pays de faire ce que nous nous n'avons jamais daigné faire pour eux : se sacrifier. Le blocage n'est pas de leur fait mais du nôtre. C'est nous qui avons déclenché une crise mondiale qui nous a mis un genou à terre. Revers de médaille. Aujourd'hui, la seule solution pour nous est de considérer les pays émergents comme des partenaires et non plus comme des jambons géants. N'ayons pas peur de nous démarquer et d'oser révolutionner notre système économique. Rien ne nous en empêche, à part les mensonges que vous nous servez en guise de faits indiscutables. Nous devons responsabiliser nos entrepreneurs, lutter contre les délocalisations, en proposant, pourquoi pas de réformer l'entreprise de l'intérieur et d'empêcher par la législation la fuite de ces bassins d'emploi là où l'exploitation d'être humains fait office de règle. Nous devons reprendre des discussions avec les pays émergents en tant que partenaires sur le même pied d'égalité, encourager le commerce équitable, lutter ocntre la misère où qu'elle soit dans le monde, pour les droits de l'Homme, pour les droits sociaux. Le libéralisme et la mondialisation cherchent à briser l'Etat. Or, l'Etat c'est ce qui nous permet de nous retrouver. Etat frôceux, indivisible, uni pour reprendre en main ce que l'idéologie libérale lui a retiré. Et il est grand temps de mettre cela en application.

Re: [Législatives juin] Débat Economie

Posté : 17 juin 2011, 12:05
par Daniel Bréchet
J'interviens pour l'USD


La vision de l’économie défendue par les partis actuels doit être dépassée. L’opposition classique gauche droite ne mène à rien. Les propos tenus ici même par les représentants socialistes et du PRF démontre bien que nous sommes actuellement dans une impasse. Nous devons dépasser cette opposition et avoir une vision claire, précise et ambitieuse au sujet de notre future économie.

Pour cela, l’USD propose d’orienter en partie notre système dans une nouvelle direction : les énergies vertes. La lutte contre le réchauffement climatique est considérée par la plupart des dirigeants et par la quasi-totale majorité des scientifiques comme indispensable. Ce combat ne doit pas nous faire peur. L’USD estime que les réformes nécessaires en la matière peuvent constituer une grande opportunité pour la Frôce. En effet, pourquoi ne pas réorienter notre économie ? Le temps d’investir massivement dans les énergies vertes et renouvelables. L’avenir passe par ces énergies. Créons des emplois dans ces filières et relançons notre économie ! Au lieu de faire venir nos éoliennes de pays tiers, lançons dans cette nouvelle filière industrielle. Encourageons également les entreprises prêtes à nous aider dans ce combat : octroyons-leur des avantages fiscaux si elles prennent des mesures concrètes en faveur du développement durable.

Notre économie se doit également d’être protégée. Nous désirons favoriser les entreprises dont la production est totalement située sur le territoire froceux . D’autre part, nous souhaitons la création d’un fond souverain d’investissement afin de réaliser cet objectif.

Enfin, afin de créer de l’emploi, il nous paraît indispensable de pratiquer une simplification administrative. Les créations d’entreprises doivent être simplifiées et non plus passer par de trop lourdes démarches administratives.

Re: [Législatives juin] Débat Economie

Posté : 17 juin 2011, 18:15
par Dimitri Fevernov
Je soutiens la Liste Socialiste.

Monsieur Bréchet, avec toute l'estime que j'ai pour vous et votre parti, je pense et l'UGR dans son ensemble aussi que le système de l'entre-deux n'existe pas. Cela dit, je vous invite à nous le décrire dans son fonctionnement car vous exposez ici un fait que je partage mais qui ne va pas réformer (et anéantir) le capitalisme et le libéralisme.

Vous voulez axer la politique économique du pays sur le secteur environnemental et nous partageons ce point de vue. Soyez sûr que l'UGR milite activement pour que le pillage de la planète cesse et que des vraies décisions soient prises en faveur des questions écologiques. Il faut bien admettre qu'au jour d'aujourd'hui, ce problème longtemps resté isolé dans des pays est devenu mondial. La prise de conscience a enfin eu lieue et ce pratiquement partout sur le globe. Nous estimons donc que plus qu'un action sur notre éocnomie nationale, il faut parler et régler le grand défi de la préservation de notre planète à l'échelle internationale, en travaillant à la fois avec les pays développés et les pays en voie de développement pour un partage équitable des technologies, pour une aide à la protection de la faune et de la flore. L'engagement frôceux doit se poursuivre avec un engagement humain à la plus grande échelle possible pour que les actions soient encore plus efficaces. Fondamentalement, je le dis en tant qu'écologiste convaincu mais pragmatique, nous devons avoir un niveau de décision qui dépasse les Etats. Mais dans le même temps, nous devons continuer d'agir en Frôce. Et nous soutenons également la politique industrielle visant à consolider nos acquis technologiques et nos bassins d'emplois dans le secteur environnemental.

Mais on ne peut pas parler d'économie en disant simplement que passer au vert va régler tous les problèmes du libéralisme. En refusant d'aller contre le système, vous ne faites qu'y adhérer dans ses vices les plus pernicieux. La vision de l'UGR est de défendre ce qui rend notre éocnomie forte, c'est à dire : l'emploi fixe et durable, le respect des droits des travailleurs, la prise de sanction contre ceux qui profitent et abusent du système, le respect de l'environnement et des ressources ainsi que la régulation des flux financiers et la création de monopôles d'Etat dans des secteur clés et nécessaires, comme la distribution d'électricité, d'eau, de gaz, les banques ou encore les mutuelles. Et après dans le reste, l'Etat ne doit pas laisser faire, il doit imposer des règles et maîtriser l'économie pour qu'elle répondre aux besoins des citoyens et non aux besoins de quelques nantis. Je pense que vous partagez ce point de vue, avec une vision sans doute plus modérée. Et je pense qu'il serait bon de l'assumer clairement et simplement.

Pour la création du fonds souverain d'investissement, nous tombons une nouvelle fois d'accord avec cependant un bémol. De la même façon que les foyers épargnent en vue de dépenses futures non prévues et par sécurité, l'Etat doit faire de même. Cela pour s'assurer une caisse de secours, un réserve de liquidités dans le cas d'un catastrophe naturelle, par exemple ou d'une crise comme le monde a connu dernièrement. L'investissement doit se faire dans des secteurs clés et choisis, en difficulté, pour créer des emplois ou éviter le licenciement, pour apporter une réponse concrète et correcte aux problèmes de société, qu'ils soient sociaux ou culturels. L'argent qui n'est pas dépensé doit servir les intérêts du pays avant tout.

Quant à la question de la création d'emploi, réduire les démarches adminitratives n'est pas une solution miracle. C'est une proposition bien maigre qui doit s'accompagner d'un large changement des mentalité au niveau des entrepreneurs et d'une présence quasi-totale de l'Etat. Je n'ai pas peur aujourd'hui d'évoquer un système de planification industrielle avec d'inscrire l'action de l'Etat dans le moyen et le long terme. Pour récréer des emplois et pour fire disparaitre le chômage, nous devons avoir un plan solide, que le programme socialiste présente et met en évidence.