Frôce - Archives V2

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Je représente la liste PRF.

La santé est un domaine qui me tient particulièrement à cœur, comme à l'ensemble du Parti Républicain Frôceux. Nous sommes à une époque où la maladie est de plus en plus présente dans notre vie, qu'elle nous touche personnellement, ou qu'elle touche des proches. Nous voulons combattre les ennuis de santé de la manière la plus universelle possible. C'est dans cette optique que j'ai mis en place, en tant que Ministre de la Santé, un projet de loi actuellement à l'Assemblée Nationale afin de combattre de nombreuses maladies grâce à des dépistages. Si vous choisissez de faire confiance à la liste du Parti Républicain Frôceux, nous continuerons cette action dans l'intérêt de tous.

Tout d'abord, dans la continuité de notre volonté d'améliorer la santé par la prévention, nous mettrons très rapidement en place une loi à visée de combattre les maladies nosocomiales. En effet, trop de personnes sortent des hôpitaux plus malades qu'ils n'y sont entrés. Nous ne voulons en aucun cas par ce constat dénigrer les hôpitaux, mais certains critères d'hygiènes doivent absolument être définis par la loi afin d'éviter que des infections ne soient contractées dans les hôpitaux. Pour ne rien vous cacher, c'est un projet sur lequel je travaille déjà depuis quelques temps, et il est probable qu'un texte soit proposé en débat public avant l'élection à venir.

Mais ce n'est là qu'une partie de notre projet. En effet, nous souhaitons également favoriser les soins pour tous, en créant certaines aides et modifiant certains remboursements. En effet, nous pensons que la santé ne doit pas être un domaine d'inégalité, et que riches et moins riches doivent pouvoir bénéficier des soins essentiels quelle que soit leur maladie. Peut-être que certains nous accuseront d'avoir une politique sociale de gauche, mais nous pensons que dans un pays comme le nôtre disposant d'un important équilibre financier en comparaison avec beaucoup de pays riches, nous pouvons nous permettre de dépenser un peu plus dans un domaine aussi vital - c'est le cas de le dire - afin que tout le monde dispose du minimum. Ainsi, nous mettrons en place un "Bouclier sanitaire", qui permettra, sur une année civile, de définir un plafond de dépenses médicales (en fonction des revenus de l'assuré) au-delà duquel se déclenchera une prise en charge à 100% des dépenses de santé, quelle que soit la pathologie. d'autre part, une fois de plus dans une optique d'assurer les soins minimaux à tous, nous souhaitons créer une allocation d'autonomie pour les personnes les plus dépendantes. En effet, de nombreuses personnes, que ce soit à cause de l'âge, d'une maladie ou d'un handicap, se trouvent dans une situation de dépendance, avec non seulement un besoin de soins réguliers, mais aussi des difficultés à assurer les tâches les plus simples de la vie quotidienne. Ces personnes n'ont pas toujours des proches qui peuvent prendre en charge ce que ces personnes ne peuvent plus faire. Il est intolérable de les laisser sans une aide suffisante. Cette allocation devra permettre à ces personnes de faire des installations pour rendre leur vie quotidienne un peu moins difficile, ou encore de faire venir des personnes pour les aider jour après jour.

Nous souhaitons aussi faciliter l'accès aux soins d'une manière plus, dirais-je, géographique. En effet, beaucoup d'hôpitaux de campagne sont dans une situation difficile, et la plupart des médecins ont tendance à "fuir" les campagnes et certains quartiers pour s'installer dans les quartiers les plus huppés, où le nombre de médecins par habitant est pourtant déjà extrêmement élevé. Pour tenter d'atténuer ce phénomène et assurer à tout le monde la possibilité de se faire soigner près de chez soi, nous avons pour projet de créer des incitations à l'installation ou au maintien des médecins dans les zones rurales ou urbaines, qui prendront la forme d'incitations fiscales notamment. De la même manière, nous aideront les hôpitaux de campagne à maintenir des effectifs suffisants afin de pouvoir prendre en charge la demande locale de soins. Dans la même optique, nous avons décidé d'augmenter le numerus clausus dans certaines spécialités où le nombre de médecins s'avère insuffisant. En effet, qui n'a jamais eu à attendre plusieurs mois pour obtenir un rendez-vous chez certains spécialistes ?

Enfin, nous souhaitons faire baisser le prix des médicaments en faisant jouer la concurrence entre laboratoires, car beaucoup de médicaments sont encore trop chers, et nous pensons que la concurrence, dans un système comme le nôtre, est le meilleur moyen de tirer les prix vers le bas. Enfin, nous soutiendrons la recherche biomédicale, en augmentant notamment le budget qui lui est consacré, afin d'améliorer les avancées de nos connaissances en matière de médecine.

Et comme la santé est indissociable de l'hygiène de vie, nous souhaitons également améliorer la santé en favorisant la pratique du sport.

Nous voulons notamment développer la pratique sportive chez les jeunes scolarisés et les habitants des quartiers en difficulté, car nous pensons que le sport doit pouvoir être pratiqué par tous, quelle que soit l'origine sociale. Pour ce faire, nous travaillerons activement à la rénovation et l’adaptation des équipements sportifs, pour que partout l'équipement soit à la hauteur de l'enjeu. Nous voulons également faciliter l’accès à la pratique sportive régulière de publics qui en sont éloignés. Cela comprend les femmes (bien que les inégalités dans ce domaine tendent à s'atténuer ces derniers temps), et surtout les personnes handicapées, à qui nous souhaitons que soient proposées des activités adaptées à leur handicap. Nous pourrons aussi en profiter pour intégrer ces personnes dans les clubs, afin qu'ils soient mieux acceptés, avec leur différence. Ainsi, nous serons en mesure de renforcer la dimension éducative et le rôle du sport en matière d’insertion et de cohésion sociale.

De plus, nous pensons que l'encouragement à la pratique du sport passe aussi par la promotion du sport professionnel. En effet, c'est souvent en voyant les succès de leurs idoles que l'envie de faire du sport vient aux jeunes. Nous voulons donc développer le sport de haut niveau, et contribuer au maintien du sport frôçeux à un rang international élevé. Nous pensons ainsi que le sport professionnel doit en quelque sorte servir le sport amateur, et c'est aussi dans cette optique que nous avons décidé qu'il fallait instaurer une redistribution partielle des droits de retransmission des épreuves sportives aux clubs amateurs, et plus seulement aux clubs professionnels. Nous voulons également promouvoir le sport professionnel avec le lancement de classes-pilotes avec un rythme d'activités sportives plus soutenues, qui permettront à nos jeunes prodiges de suivre les cours normalement tout en se consacrant à leur passion. Enfin, si les sportifs doivent être un exemple pour les jeunes, il est essentiel que l'éthique du sport soit améliorée, avec notamment une lutte active contre le dopage, projet d'ores et déjà lancé par M. Le Maud, Ministre de la Famille, de la Jeunesse et des Sports.

Pour conclure, je n'ai rien de plus à vous communiquer que mon espoir de vous voir faire le bon choix pour les élections à venir. Sachez également qu'en tant que n°2 de la liste PRF, je m'engage personnellement si je suis élu (et non touché par une loi de non-cumul) à une assiduité irréprochable à l'Assemblée Nationale, et à toujours avoir une attitude constructive, pour le bien de tous les Frôceux.

Je vous remercie.

Représente la Liste Socialiste

Il est évident que nous ne pouvons nous placer en opposition farouche par rapport au propos de Monsieur Kusher.

Ceci dit, il serait utile de remarquer deux choses. La capacité de monsieur Kusher à résumer le programme du PRF pour la santé dans un texte convaincant et quasi exhaustif est étonnante. Étonnante d'autant plus que cette capacité se conjugue avec une adresse déconcertante qui à pour but de vous faire oublier un petit point du programme PRF-santé.

Je crois qu'il est utile de rappeler aux électeurs qu'un point du programme PRF-santé rappelle que les républicains sont favorables à l'interdiction de l'euthanasie.
Ce choix décisif en fin de vie doit rester un choix personnel ou établi par la famille. Qui est le PRF pour enlever le droit à une famille, à une personne de juger elle-même de son sort final? Qui sont les républicains pour enlever cette dignité à une personne qui souffre?
Nous estimons que ce n'est jamais un choix facile de dire au revoir à des gens qu'on aime.
Nous, socialistes, nous voulons garantir ce droit. Car c'est bien un droit de pouvoir choisir sa propre fin!

Cette position extrême du PRF est inacceptable!

En effet, je n'ai pas évoqué cette proposition du PRF. Je ne l'ai pas évoquée pour la simple raison que oui, je suis défavorable à l'euthanasie, mais pas forcément favorable à son interdiction. Je m'explique. Si cette proposition figure dans le programme du PRF, c'est pour marquer notre opposition idéologique face à ce que nous considérons comme un meurtre. Toutefois, il parait absurde de simplement abolir une loi prévue par un référendum. Cela n'engage que moi puisqu'il peut y avoir débat au sein de la majorité sur ce sujet, toujours est-il qu'à titre personnel je suis favorable à l'ouverture d'un débat sur le sujet afin de remettre en question l'autorisation de l'euthanasie active qui quoi qu'on en dise, reste un meurtre. Après, simplement légiférer sur le sujet sans consultation, ça ne m'intéresse pas.

Je représente la Liste Socialiste dans ce débat

En effet c’est drôle de voir le PRF mettre le point lors des débats que sur les points qui ne sont pas sensibles, bien sûr vous vous défendez en disant que vous n’êtes pas favorable à une interdiction, mais dans votre programme il est bien dit si je ne m’abuse « Interdiction de l’euthanasie »
Votre discours pour faire bon genre n’a donc aucune crédibilité, les gens votent pour votre liste, et pour le programme de cette liste, votre but sera donc de faire appliquer ce point. Et l’appliquer sans vous poser la question de la liberté de choix du malade, c’est ne pas respecter sa liberté individuelle. Il doit être le seul à décider de ce qu'il veut faire de son corps, et si vous jetez un coup d’œil à la loi actuelle sur l’euthanasie, vous verrez que c’est une loi complète, qui encadre très bien ce procédé, que ce n’est pas un acte qu’on peut pratiquer à tout va, qu’il y a des conditions, c’est ainsi fait pour éviter tout débordement.

Pour ma part je dirais même plus, je suis pour constitutionnaliser le droit à disposer de son corps, chaque personne est seule titulaire des droits associés à son corps, ce n’est donc que l’application de ses droits individuelles qu’on accepte et qu’on respecte.
Les socialistes ont toujours lutté pour appliquer ce droit, et continueront tant que des personnes comme vous s’acharnent à refuser et mettre un frein aux libertés des gens.

Hormis le fait que nous pensons qu’il est primordial de garantir le droit à l’euthanasie et à l’avortement, nous pensons que la santé est un bien que nous devons conserver à tout prix, le PRF veut améliorer la santé par la prévention, c’est tout à son honneur, je ne peux quand même pas m’empêcher de penser que la situation est assez drôle, ils ne parlent pas de prévenir avant que la personne n’arrive à l’hôpital, mais quand elle y arrivera.
Nous socialistes mettons le point sur la prévention pour que les personnes n’aient pas à aller aux hôpitaux, et cela en s’attaquant aux causes des maladies, du moins celles qu’on peut stopper, nous commençons par des campagnes en faveur de l’utilisation des préservatif, trop de maladies sexuellement transmissibles peuvent être évitées rien que par l’utilisation des préservatifs, et je me réjouie de voir que dernièrement la loi sur la gratuité des préservatifs a été adoptée, nous devons donc continuer dans ce sens.

Notre mode de vie à une influence directe sur notre état de santé, raison pour laquelle les socialistes prônent la promotion des comportements de la vie saine et ce, dés le plus jeune âge. Une sensibilisation systématique des enfants et des familles doit être organisée, grâce notamment à des messages ciblés et concis pour promouvoir les interventions « faisables », et comme la santé et le sport sont devenus indissociable, il est donc important de promouvoir également une activité physique régulière.
Le tabac, l’alcool, la surmédicalisation entrainent de graves séquelles à long terme sur la santé, et deux d’entre eux sont les principales causes de l’augmentation des cancers, nous envisageons donc de réduire leurs usages excessifs notamment par l’interdiction de la publicité pour ces produits et la multiplication des campagnes de prévention.
Nous devons donc développer une approche centrée davantage sur les individus que sur les produits, les interdire ne servirait à rien, et c’est le cas du cannabis et des drogues douces, les consommateurs se fournissent illégalement et ça ne va pas cesser, pour toutes ces raisons, les socialistes penchent pour un encadrement et un contrôle du commerce comme pour le tabac et l’alcool, ainsi nous pourrons avoir la possibilité de contrôle la qualité des produits et prévenir les risques.

Bien sûr, il m'est impossible de parler de santé sans aborder le sport, et comme je l'ai déjà dit, il faut promouvoir le sport, et sensibilisation à la santé par le sport et dans le sport via des initiatives adaptées au public, les jeunes comme les adultes doivent comprendre que le lien est direct entre les deux, les spécialistes et les médecins sont unanimes, pratiquer le sport permet de rester en bonne santé, le devoir de l'état et de leur faciliter la tache, notamment en implantant des espaces multisports partout sur le territoire, et aider les plus démunis à y accéder.

Quand on parle sport, on pense aussi au sport de haut niveau, malheureusement quand on parle sport de haut niveau, on pense tout de suite au dopage, et comme il est pratiquement impossible de stopper cette pratique, nous devons renforcer les contrôles anti-dopage dans le milieu professionnel, nous devons faire en sorte de préserver l'intégrité du sport.
Enfin nous souhaitons développer un programme de recherches sur la cryothérapie pour les sportifs en compétition. Une pratique a fait ses preuves notamment dans de nombreux pays nordiques, et est même en train de prendre une place importante dans l’arsenal des techniques de récupération chez les sportifs.

J'interviens pour l'USD



J’aborderais ici les propositions de l’USD en matière de sport et de santé.

La pratique du sport a deux bénéfices majeurs : il permet aux personnes de prendre soin de manière plaisante de leur santé et il participe à épanouissement personnel.

Nous voulons donc attirer le plus de personnes possibles vers la pratique d’un sport. Nous considérons que cet objectif peut être atteint grâce à l’organisation de manifestations majeures. Nous proposons donc l’organisation d’un événement sportif international en Frôce. Nous souhaitons la mise en place d’un comité chargé d’évaluer les possibilités et les domaines dans lesquels une telle organisation est possible. En suite, des résultats de sportifs frôceux à un haut niveau international auront pour conséquences d’attirer nos citoyens vers la pratique du sport. C’est pourquoi nous proposons la mise en place de centre de formations de sportifs de hauts niveaux.

Mais le sport ne passe pas uniquement par le sport professionnel. Chaucun doit pouvoir pratiquer une discipline. Nous voulons donc créer des enceintes sportives dans les villes les plus importantes et nous désirons aider les associations sportives amateurs.


En matière de santé, nous voulons redonner une importance primordiale au principe d’égalité. Nous refusons toute privatisation de la sécurité sociale qui aurait pour conséquence d’augmenter les inégalités.

D’autre part, le secteur privé a pris une trop grande place dans la recherche et dans la fourniture de médicaments. Les pouvoirs publics doivent reprendre une partie des compétences. Nous souhaitons donc la création d’un laboratoire pharmaceutique contrôlé par l’état.

La sécurité sociale a un cout. Il ne faut pas le nier. Il est possible de réduire ce cout. Le moyen le plus efficace est la prévention. Empêcher une maladie sera toujours plus « rentable » que de la soigner. Il est donc grand temps d’organiser différentes campagnes de prévention: alcool, sida, médicaments, nutritions, etc. Tout doit y passer ! Nous nous félicitons également du vote de la loi sur la gratuité de préservatifs.

Nous nous engagons également à préserver certains droits acquis. Droit à l’avortement et euthanasie ne seront pas remis en cause !

Enfin, plusieurs menaces d’épidémies ont déjà menacé. Il n’est pas impossible qu’un jour qu’une grave épidémie touche la Frôce. Nous voulons donc nous préparer à une telle situation en adoptant un plan d’urgence en cas d’épidémie.