[Législatives janvier] Débat Sécurité

[Dominique Lietin]

Je vous en prie, Monsieur Peruzzi. Pas ce genre d'attaques de bas étage avec moi. Les frôceuses attendent autre chose de nous. Surtout de nous, la Droite. Car vous avez eu votre chance et chaque frôceux a vu ce que vous en avez fait et ce dont vous êtiez capable. Il est temps de passer la main et nous laisser redresser la situation dans laquelle vous nous avez mis.

[Valentino Borgia]

Je ne ferai personnellement pas parler les Frôceux. Je me contenterai de leur exposer mes idées.
Mais je serai fort surpris qu'ils conduisent au pouvoir un parti qui a fait parti d'une coalition qui affiche le pire bilan de l'histoire de notre République.

Le programme de l'ADL en terme de sécurité est tout à fait réaliste et applicable tout simplement parce qu'il se propose de réaffecter les moyens d'autres ministères dits secondaires vers justement les ministères régaliens. Pas de création d'impôts, au contraire, et une police avec plus de moyen et des quartiers mieux surveillés.

Les Frôceux jugeront.

[Priam Pastor]

Ce qu'il y a de plus énervant, c'est que la gauche est toujours du côté des criminels et jamais là pour soutenir les victimes et la police. Pour vous une intervention policière est toujours synonyme de bavure. Et si jamais un commerçant qui se fait régulièrement cambrioler ou braquer, a un jour l'idée de riposter contre ses agresseurs vous êtes les premiers à lui cracher dessus. Mais jamais vous n'essayer de comprendre, pourquoi il en est venu a cette extrémité. Assez de l'angélisme habituel de la gauche !

[Thomas Rolland]

Quand vous êtes-vous endormi monsieur Pastor ?

[Stefano Peruzzi]

Qu’appelez vous riposter monsieur Pastor ? Les descendre comme des lapins ? Même la loi du talion n'est pas aussi extrêmiste avec les voleurs.

C'est une membre de l'UGR, l'ancêtre du RSE qui avait mis en place le code pénal actuel, qui est un des plus sévères d'Europe avec la perpétuité incompressible pour un nombre conséquent de crimes, un dispositif très sévère envers les multi-récidvisites, alors que la droite qui avait eu le pouvoir pendant une très longue période n'avait rien fait si ce n'est de belles déclarations d'intentions.

La droite est dans le coup médiatique pour surfer sur la détresse des victimes, la gauche est dans le travail de profondeur pour qu'il y ait le moins de victimes possible.

[Valentino Borgia]

La droite ou la gauche ... Vous en êtes encore là.

Vous ne comprenez pas que les Frôceux ne réfléchissent pas en ces termes là.

Toujours est-il que l'ADL soutiendra le commerçant qui a défendu sa propriété face à l'attaque en règle opéré par des délinquants et que vos amis condamneront effectivement le commerçant qui n'aura fait que défendre son bien.

[Arthur Le Guen]

Vous ne comprenez pas Monsieur Borgia, le méchant commerçant aurait du se laisser voler le fruit de son travail sans broncher, recevoir quelques coups si possible et ensuite, porter plainte.

[Valentino Borgia]

Je pense que Messieurs Rolland et Peruzzi sont honnêtes lorsqu'ils exposent leur façon de voir les choses et qu'ils sont convaincus d'être les garants d'un certain ordre et d'une certaine justice en défendant ces idées mais en bas, là où nous, le peuple, nous vivons, lorsqu'on est la victime de quelque chose on se considère en droit de se défendre. Sauf que jusqu'à aujourd'hui, on nous a refusés le droit d'être à égalité avec les criminels avec les drames que cela a pu causer.

[Stefano Peruzzi]

L'ADL soutiendrait donc un commerçant qui abattrait froidement un jeune délinquant qui a eu l'audace de faire un vol à l'étalage ?

Nous avons une notion différente de la vie, pour vous la vie c'est une variable secondaire face aux biens, pour nous la vie est supérieure aux biens. Nous comprenons qu'une personne soit attachée à ses biens, mais pas au prix de la mort de son agresseur, sauf si bien sûr l'agresseur mettait également en danger la vie de sa victime.

[Delphine David]

Une petite balle dans la jambe droite n'a jamais tué personne Monsieur Peruzzi. Abattre froidement un jeune délinquant, tout de suite les grands mots.