Re: [Suivi médical] Hugo Salinovtich
Posté : 01 oct. 2012, 22:27
Regardant le médecin dans les yeux, Hugo déclara:
Lorsque l'on dénonce les restes de la dictature, on nous prend pour des fous. Heureusement, heureusement, que j'ai toujours entretenu mes liaisons de la Résistance. Je peux vous jurer que votre collègue, il me le paiera. Je ne sais pas comment, et encore moins quand, mais je peux vous le garantir, quitte à ce que j'y laisse ma peau, cela n'est rien si lui aussi.
Pour la greffe, docteur, je n'ai ni sœur, ni frère, mon père vivant dans la clandestinité, cela n'a pas aidé. Il a été tué à mes 17 ans. Ma mère est morte en 2005, à ma sortie de la prison spéciale. Donc je n'ai aucun donneur à vous livrer.
Lorsque l'on dénonce les restes de la dictature, on nous prend pour des fous. Heureusement, heureusement, que j'ai toujours entretenu mes liaisons de la Résistance. Je peux vous jurer que votre collègue, il me le paiera. Je ne sais pas comment, et encore moins quand, mais je peux vous le garantir, quitte à ce que j'y laisse ma peau, cela n'est rien si lui aussi.
Pour la greffe, docteur, je n'ai ni sœur, ni frère, mon père vivant dans la clandestinité, cela n'a pas aidé. Il a été tué à mes 17 ans. Ma mère est morte en 2005, à ma sortie de la prison spéciale. Donc je n'ai aucun donneur à vous livrer.