[Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
- Natalia Fevernova
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Re: [Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
La proposition de monsieur Makhno me parait pleine de bon sens, le terme mariage est trop connoté pour correspondre à la philosophie d'un Etat laïc comme le notre. En supprimant le mariage civil et en le remplaçant par une union civile dont les termes seront proches, nous pourrions satisfaire à la fois les personnes attachées à ce nom pour des raisons diverses tout en assurant une égalité des droits.
Re: [Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
Je souhaiterais revenir sur les propos que M. Cypher a tenu, dans le débat sur l'économie, s'agissant de la légalisation des drogues douces. Nous considérons au REC, qu'elle est un préalable essentiel au progrès social, et non une fuite face aux responsabilités. Au contraire, nous souhaitons assumer nos responsabilités en autorisant la consommation, pour mieux l'encadrer. Pour répondre à M. Cypher, il ne s'agit pas de fuir le problème en acceptant tout, au contraire.
Je suis moi même confronté à de nombreux toxicomanes, de par mon métier d'infirmier en psychiatrie. Et s'il est vrai que des troubles psychiatriques surviennent préférentiellement lorsqu'il y a usage de substances neurotoxiques, il faut savoir reconnaître que tous les usagers de drogues ne développent pas de pathologies psychiatriques. Il s'agit d'une infime minorité : moins d'un pour mille connaîtra des troubles de l'humeur, et moins d'un pour dix milles développera des troubles de la personnalité. Il est nécessaire de les encadrer, et c'est pourquoi il faut légaliser l'usage des drogues douces. Dans un climat de tabous et d'interdits sociaux, ne peuvent se développer que des comportements visant à masquer. Il faut être franc avec les frôceux : Ils doivent avoir le choix de consommer des substances susceptibles d'altérer la conscience. Mais ils doivent apprendre également les effets néfastes des drogues, et les assumer dans leur choix de consommation. Bien entendu, nous n'ouvrons la voie de la légalisation qu'aux seules drogues douces, les études scientifiques ayant démontré leur toute relative nocivité, face aux drogues institutionnalisées que sont l'alcool ou le tabac ... Mais là, il s'agit plus de problèmes sanitaires que sociaux.
En revanche, un regard empirique peut être posé sur une situation sociale de pénalisation d'une drogue populaire, si l'on s'attarde sur la période de la prohibition aux Etats-Unis. On voit bien alors que la consommation d'alcool est parvenue à rester stable, et que de plus, une criminalité organisée s'est développée. Il revient alors aux responsables politiques d'assumer leur rôle, en sachant reconnaître que l'interdiction a parfois des effets plus pervers que l'autorisation, si la pratique tend à banaliser ce qui est interdit. Il est donc nécessaire de légaliser les drogues douces.
Cela aura finalement un effet bénéfique, également, s'agissant des comportements ordaliques rencontrés chez beaucoup d'adolescents. Si la drogue est autorisée légalement, le franchissement de la règle n'est plus la source d'un pouvoir.
Bref, réglons vite ce problème, et abattons les préjugés qui font de la consommation de cannabis, un créateur de désordre. Non. Ce qui contribue au désordre social, sanitaire et économique, ce n'est pas la consommation, mais bien l'interdiction de consommation de cannabis.
Je suis moi même confronté à de nombreux toxicomanes, de par mon métier d'infirmier en psychiatrie. Et s'il est vrai que des troubles psychiatriques surviennent préférentiellement lorsqu'il y a usage de substances neurotoxiques, il faut savoir reconnaître que tous les usagers de drogues ne développent pas de pathologies psychiatriques. Il s'agit d'une infime minorité : moins d'un pour mille connaîtra des troubles de l'humeur, et moins d'un pour dix milles développera des troubles de la personnalité. Il est nécessaire de les encadrer, et c'est pourquoi il faut légaliser l'usage des drogues douces. Dans un climat de tabous et d'interdits sociaux, ne peuvent se développer que des comportements visant à masquer. Il faut être franc avec les frôceux : Ils doivent avoir le choix de consommer des substances susceptibles d'altérer la conscience. Mais ils doivent apprendre également les effets néfastes des drogues, et les assumer dans leur choix de consommation. Bien entendu, nous n'ouvrons la voie de la légalisation qu'aux seules drogues douces, les études scientifiques ayant démontré leur toute relative nocivité, face aux drogues institutionnalisées que sont l'alcool ou le tabac ... Mais là, il s'agit plus de problèmes sanitaires que sociaux.
En revanche, un regard empirique peut être posé sur une situation sociale de pénalisation d'une drogue populaire, si l'on s'attarde sur la période de la prohibition aux Etats-Unis. On voit bien alors que la consommation d'alcool est parvenue à rester stable, et que de plus, une criminalité organisée s'est développée. Il revient alors aux responsables politiques d'assumer leur rôle, en sachant reconnaître que l'interdiction a parfois des effets plus pervers que l'autorisation, si la pratique tend à banaliser ce qui est interdit. Il est donc nécessaire de légaliser les drogues douces.
Cela aura finalement un effet bénéfique, également, s'agissant des comportements ordaliques rencontrés chez beaucoup d'adolescents. Si la drogue est autorisée légalement, le franchissement de la règle n'est plus la source d'un pouvoir.
Bref, réglons vite ce problème, et abattons les préjugés qui font de la consommation de cannabis, un créateur de désordre. Non. Ce qui contribue au désordre social, sanitaire et économique, ce n'est pas la consommation, mais bien l'interdiction de consommation de cannabis.
- Richard Cypher
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Re: [Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
M.Usseglio je conçois bien que vous vouliez affronter ce problème en légalisant ces drogues mais peut être ce n'est pas l'unique solution! On pourrais plutôt les dépénaliser voire les autoriser dans certains milieux sans pour autant que cela fasse une légalisation de masse!
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- Stefano Peruzzi
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Re: [Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
Dépénaliser est une demi-mesure, pour avoir le contrôle de ces filières et empêcher la criminalité organisée de s'enrichir, la seule solution digne de ce nom c'est la légalisation.
- Richard Cypher
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Re: [Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
Avec cette légalisation, nous perdrions le contrôle total de cette filière et nous pourrions avoir de gros soucis de gérance par la suite concernant les toxicomanes et les traffics!
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- Stefano Peruzzi
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Re: [Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
Dans un système de prohibition ou de dépénalisation, les dealers ont le monopole de la vente de cannabis. Dans un système de légalisation, c'est l'Etat qui possède ce monopole, si l'Etat veut prendre le contôle dans ce domaine, c'est la légalisation qui est nécessaire et non la dépénalisation.
- Richard Cypher
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Re: [Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
Je crains qu'avec la légalisation nous ne puissions plus contrôler l'ensemble des trafics et utilisateurs de cannabis! le RDS est opposé à cette mesure et prône la dépénalisation pour un meilleur contrôle!
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Re: [Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
Après l'Etat proxénète, voilà que la gauche nous sort de son chapeau la légalisation des drogues douces. La Frôce va devenir le nouveau triangle d'or à ce rythme là. En plus si on rajoute la fin des réglementation de vitesse, tenir une entreprise de pompes funèbres en Frôce va être très rentable.
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- Stefano Peruzzi
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Re: [Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
Le REC veille simplement à mettre à mal la criminalité organisée et à améliorer la qualité des produits qui pourraient être absorbés par les personnes en quête de sensations, cette expérience se passe plutôt bien aux Pays-Bas.
Et concernant vos remarques sur les pompes funèbres, l'Allemagne propose un dispositif similaire à celui proposé par le REC pour les limitations de vitesse sur autoroute, et ce pays n'a rien à voir avec un cimetière géant.
Et concernant vos remarques sur les pompes funèbres, l'Allemagne propose un dispositif similaire à celui proposé par le REC pour les limitations de vitesse sur autoroute, et ce pays n'a rien à voir avec un cimetière géant.
Re: [Législatives décembre] Débat affaires sociales et santé
La légalisation des drogues douces est dangereuse d'un point de vue sanitaire. Et sachez que je suis favorable à l'utilisation dans le strict cadre médical. Mais ce qui m'intéresse plus c'est que ceux qui font ces propositions oublient un point très important: notre situation géographique. Nous sommes entre l'Europe, l'Afrique et le Proche-Orient. Autant dire directement qu'une bonne partie de la drogue et de la contrefaçon mondiale passent par chez nous ou juste à côté de chez nous. Il faut bien le dire ! Je ne veux pas que la Frôce devienne une base du trafic mondial de la drogue, en effet, on risque de devenir un supermarché de la drogue. Pour garantir notre sécurité nous devons absolument lutter contre cela en partenariat avec nos voisins européens.