[Législatives décembre] Débat éducation

[Richard Cypher]

M.Valbonesi, la rénovation des universités doit et je le pense sincèrement offrir un meilleur accès à tous! Ce n'est pas la seule chose à modifier, mais c'est une chose importante! Je n'ai jamais dit que quiconque prônait cette volonté de sélection. Je ne fait que constater ce qu'il se passe sur le terrain et je peux vous dire que ce n'est pas forcément brillant! Vous parlez de démagogie, je ne vois pas en quoi cela est de la démagogie! En disant cela, vous signifiez que vous êtes d'accord que l'université ne propose pas la même chance d'accès à tous et que mon propos l'université à tous et pour tous est de la démagogie! Vous êtes donc d'accord avec moi et cela fait plaisir à entendre!

[Asuka Finacci]

Temps de parole restant :

Peruzzi 10
McGregor 7
Makhno 11
Zemmour 10
Gayet 12
Milon 13
Valbonesi 10
Cypher 9
Crepelle 14
Kalachnikova 12
Salinovitch 9
Blossière 13
Robson 13
Fevernova 14
Hagen 11

[Vincent Valbonesi]

Je ne suis absolument pas d’accord avec votre vision de l’université M. Cypher. Je ne suis pas du genre à créer des problèmes ou déclarer de fausses affirmations uniquement pour faire parler et proposer des solutions inutiles parce que je n’ai rien a proposer sur les vrais problèmes que rencontrent nos universités publiques.

Donc déjà, pour votre gouverne, je vous signale que l’université est publique, gratuite et l’accès est autorisé à tous à partir du moment où certains diplômes sont acquis. Je ne vois donc pas comment il pourrait y avoir une sélection discriminatoire à l’entrée. Là encore, vous ne posez pas les bonnes questions, tout cela n’est fait que pour enfumer les électeurs.

Que proposez vous contre le taux d’échec de plus en plus croissant en licence ?
Que proposez vous contre le manque d’effectifs ou plutôt le manque d’envie des étudiants pour le choix de l’université publique ?

Ça, ceux sont les véritables questions que nous devons nous poser, celles que rencontrent les citoyens frôceux.

[Hugo Salinovitch]

M. Valbonesi, vous parlez du manque d'effectif dans nos universités, des chifres s'il vous plait. Etant enseignant à l'Université d'Orgues les Bains, je peux vous assurer que nos amphis sont pleins, peut être trop,c e qui nécessiterait une rénovation et un agrandissement de cette structure.

Quand au taux d'échec en licence, vous le soulignez et c'est juste, c'est un problème très délicat et urgent à traiter!Nous devons donc trvailler à une meilleure orientation de nos élèves post-bac, et même une fois leur entrée à l'université, en créant des passerelles entre certaines formations.

[Noah Gayet]

Valbonesi, je me permets de répondre pour le REC à vos questions. En ce qui concerne le taux d'échec croissant en licence, la principale cause vient du fait que le passage du lycée à l'université est un changement important, une rupture dans la façon de travailler, d'apprendre et surtout d'avoir les cours. Rien à voir avec la salle de cours du 2ème étage accueillant une trentaine d'élève. On passe dans un amphithéâtre avec 200 personnes voire plus. Cela laisse peu de place au dialogue et au soutien individuel. Or, et ça c'est prouvé, plus une classe est chargée plus le taux d'échec est important. Chacun n'apprend pas à la même vitesse. D'autant plus que les cours en université sont lourds et particulièrement conséquents. Vos deux questions sont liées. S'il y a moins d'étudiants c'est peut-être parce que d'une part les lycéens en ont une mauvaise image, à cause de l'échec en première année, notamment. Pour redorer l'image des université, il faut insister sur trois points. D'abord la transition entre lycée et fac, pour qu'elle soit plus douce, plus lente et qu'elle soit accompagnée par le corps professoral. Ensuite, l'augmentation du nombre d'enseignants afin de favoriser des classes plus petites et donc le soutien individuel. Et enfin la rénovation des universités, abandonner les amphithéâtres de 200 places pour des salles plus petites, plus conviviales, agrandir les locaux de vie commune, par exemple.

Là où il faut aussi insister c'est dans le coût de la vie d'un étudiant. Les études ne permettent que très rarement d'avoir un travail à côté. Le rythme devient rapidement insoutenable et bride la réussite des jeunes. Certains préfèrent entrer dans le monde du travail directement par nécessité. Ce qu'il faut c'est aider les jeunes, par le biais de logements étudiants, de bourses et d'aide au soutien scolaire.

[Hugo Salinovitch]

Chers electeurs. Dimanche vous aurez le choix. Pour une école de la République, pour une université ouverte, pour des programmes rénovés votez et faites voter pour les candidats RDS. Notre programme reste consultable aupres de notre parti et sur notre site internet.