Frôce - Archives V2

En un an vous avez aussi montré que vous étiez prêt à insulter des centaines de milliers de manifestants en les accusant de sabotage, vous avez aussi montré que le gel pour cause de querelle d'ego pouvait aussi arriver à droite, vous avez aussi saccagé notre système de santé et vous avez aussi très sévèrement secoué l'école de la République.

Tout n'est pas noir, mais dire que tout a été positif avec vous est une mauvaise farce.

Cette majorité de droite, aussi bonne que le Messie, qu'a-t-elle fait sinon suprimer l'Impôt sur la Fortune ? Baisser les impôts pour les revenus les plus aisés ? C'étaient les premières mesures votées à l'Assemblée Nationale ! Vous faites porter l'enclume à la gauche et la seule chose dont vous êtes capables c'est de faire des cadeaux fiscaux, c'est grotesque et c'est inutile.

De toute façon un gouvernement libérale est inutile : on vous a proposé des amendements, tous refusés, un projet de loi contre les licenciements boursiers qui légiférait en plus sur les Plan Sauvegarde Emploi, refusé aussi !

Tout cela c'est la preuve d'un manque de pragmatisme, d'une peur de vraiment gouverner et de prendre des décisions fortes, une preuve d'une soumission, d'une envie d'alierner les Frôceux à la force du Capital. Vous voulez, et vous avez essayé de gouverner la Frôce en lui faisant boire du poison ! Faites preuve de bon sens : nous sommes dans une crise financière et économique dû à l'idéologie ultra-libéral, et on veut y apporter une solution par une politique libérale ? C'est à se couper la tête.

La Frôce a besoin d'une politique forte, qui soit à l'avant-garde son avenir. On doit en finir avec votre politique d'allègement fiscale pour les entreprises : 20 ans que l'Europe essaye, 20 ans d'échec ! Il faut mettre le paquet sur les travaux publiques, l'innovation, la recherche, l'enseignement, donner du boulot et de l'avenir ! Il faut préserver notre souveraineté fiscale en remettant en place un vrai ISF, en créant un ISR citoyen, et si vous n'êtes pas capable de le faire, nous, au RSE, nous le ferons.

Nous avons secoué le mammouth et nous le ferons à nouveau si les frôceux nous donnent leur confiance. Ne comptez pas sur moi pour avoir peur, ne comptez pas sur moi pour avoir les yeux baissés devant les intimidations et les menaces. Ce n’est pas la rue qui gouverne Mme Finacci, c’est les urnes.

Secouer ce que vous appelez le mammouth alors que vous voulez interdire l'enseignement privé, je n'ose imaginer les entassements dans les classes dans deux ans si vous veniez à remporter ces élections.

C’est une sale habitude que vous avez là Mme Finacci de voir le verre à moitié vide sans cesse.

Une politique, c’est un ensemble, pas une décision prise parce que ça fait bien et parce que ça va nous rapporter des voix.

Croyez-vous réellement que nous sommes inconscients pour supprimer l’enseignement privé sans pour autant faire une contrepartie à l’enseignement public par une réévaluation de ses moyens ? Sans forcément passer par une sacrosainte augmentation des effectifs de la fonction publique qui n’aurait aucun intérêt.

Chaque chose en son temps.

Non, je peux le voir à moitié plein, grâce au bon taux de croissance le SMC va augmenter alors qu'une bonne partie de la droite veut s'en débarrasser.

Comment intégrer de nouvelles écoles sans ajouter ne serait-ce qu'un professeur à la fonction publique ? La seule possibilité est d'entasser les élèves comme je l'ai déjà dit.

Nous avons une conception différente de la maxime "chaque chose en son temps", pour moi il s'agit de prendre les réformes progressivement et de ne pas faire de changement trop brusque pour limiter les effets pervers, pour vous c'est d'abord agir, ensuite réfléchir.

Où avez-vous vu que nous, patriotes, souhaitons nous débarrasser du SMC qu’un homme de droite, Vincent Valbonesi, aujourd’hui président de la République, a mis en place contre vents et marées. Il n’est pas question de toucher au SMC et encore moins pour le diminuer. Au contraire, selon l’inflation à venir car il y aura de l’inflation étant la forte demandé stimulée par nos précédentes mesures, il sera même question d’augmenter le SMC. Et je m’engage, moi, femme de droite, femme frôceuse qui n’a qu’un but, servir la Frôce, a encouragé une réévaluation à la hausse du SMC.

Ah oui, vous êtes très forte pour prendre chaque chose en son temps progressivement pour éviter des changements trop brusques et pervers : il suffit de voir votre exploit avec l’inflation à 16 % il y a quelques années avec votre augmentation du salaire minimum à la sauce marxiste. Vous ne vous en souvenez pas ? Les frôceux eux s’en souviennent. Donc votre conception de cette maxime n’est surement pas la meilleure.

Je me souviens très bien du SHG et de son inflation de 16 %, il était l’œuvre de Vera Kalachnikova, présidente du Parti Républicain Frôceux. Parti qui a servi de couveuse à certaines personnalités du RDF, pas franchement un parti inspiré du socialisme.

Le SMC était une initiative du RPR, que nous avons en effet combattue, non pas en raison du mécanisme d'alignement sur la croissance qui est bon mais à cause de la baisse de 16 % des salaires imposée, une recette qui a fait exploser la Grèce et qui a aggravé la récession de la fin 2012.

Et je ne visais pas l'Alliance Nationale en parlant du SMC mais du reste de la droite, vous n'êtes pas la seule à exister madame Delaunay.

Tout ce qui ressemble à un salaire minimum imposé est une aberration. Vous allez dire à des entrepreneurs "merci d'avoir embauché des gens et pour vous remercier, on vous oblige à les payer X pluzins".
La politique de la gauche concernant les entreprises est tout bonnement faussée par le prisme des patrons voyous qui existent oui mais qui ne sont qu'une frange infime. Là où la gauche se trouve capable de nous dire que les délinquants ne sont qu'une minorité des habitants des cités, ils ne résonnent pas pareil pour des gens qui font vivre l'économie du pays.

C'est dommage. L'ADL s'efforcera à redonner confiance entre les employés et les patrons car comme dans toute équipe, il faut la confiance et non la méfiance installée malheureusement et à son insu par la gauche qui ne cesse d'opposer salariés et employeurs.

La pensée d'un salaire minimum est tellement marquée à gauche que des pays comme le Luxembourg, le Royaume-Uni et les Etats-Unis l'appliquent et qu'il a été introduit en Frôce par un parti de droite, le PRF.

Si vous pensiez vraiment à l'entrepreneur, vous devriez penser à qui va acheter les produits et c'est là que le salaire minimal est nécessaire, les travailleurs modestes dépensent proportionnellement plus que les plus aisés pour des raisons compréhensibles et Henry Ford l'avait bien compris en gonflant les paies de ses employés afin qu'ils puissent acheter les voitures produites dans ses usines.

De plus, il est peu gratifiant de payer un travailleur pour des nèfles, c'est faire injure à la valeur du travail, installer un rapport de forces disproportionné en faveur de l'employeur et prendre le risque d'une baisse de productivité.