[Législatives décembre] Débat justice

[Laurent de Montredon]

Je ne suis pas contre l'idée d'un débat sur la peine de mort mais, les frôceux en ont ils vraiment besoin ?
Est ce cela dont ils veulent parler ? Moi je ne le crois pas. Certes, l'émotion peut les gagner lors de l'annonce d'affaires sordides, réveillant leur sensibilité l'espace de quelques heures ou jours mais au fond, si le sujet mérite que l'on en discute, car il est bon de discuter de tout, nous savons bien que non seulement l'abolition de la peine de mort a été un progrés et qu'il serait mal avisé de revenir sur un progrés, mais aussi, comme je le disais que les Frôceux attendent que l'on s'attache à régler d'autres problèmes auxquels ils peuvent être confrontés plus régulièrement, comme la petite délinquance, la récidive, les incivilités ...

[Natalia Fevernova]

C'est bizarre que Zénodore du Plessis nous parle de coûts à l'heure où le Nouveau Mexique a abandonné ce châtiment pour des raisons budgétaires.

Contrairement à un vieux cliché, la peine de mort coûte bien plus cher que la prison à perpétuité incompressible en raison de l'utilisation beaucoup plus conséquente des recours judiciaires, qui sont souvent plus nombreux en raison du caractère exceptionnel de cette peine.

[Asuka Finacci]

Temps de parole restant :

Gayet 11
Peruzzi 12
Valbonesi 10
Salinovitch 7
Cypher 11
Zemmour 12
Kalachnikova 9
Fevernova 11
Makhno 12
Crepelle 12
McGregor 14
Skorpio 13
Montredon 13
Boleyn 14
Plessis 14

[Richard Cypher]

Je rejoint Mme Fevernova. Non seulement la peine de mort coûte plus cher mais elle est en plus moins dissuasive car on s’aperçoit que si sur le court terme elle diminue le nombre de crimes, au long terme elle les augmente. Il faut dissuader les criminels d'une toute autre façon qu'en se faisant passer soi même pour des criminels!

[Arthur de Milon]

Pardon M. Salinovitch ?! Vous parlez d’État assassin ? Mais dois-je vous rappeler que c'est la gauche qui a fait voter la loi sur l'euthanasie ?

[Stefano Peruzzi]

L'euthanasie n'a rien à voir avec un meurtre de sang froid tel que l'est la peine de mort, il s'agit d'offrir une fin de vie douce à des personnes qui sont déjà condamnées par la maladie, qui en souffrent dans des proportions qui sont horribles et qui ont clairement exprimé la volonté d'en finir.

[Hugo Salinovitch]

Hugo Salinovitch éclata de rire

Monsieur de Milon, vous avez capable jusqu'ici de garder votre sérieux....Et là en une phrase, le mythe éclate!! Vous comparez la peine de mort, où l'Etat condamnerait à mort un individu et l'euthnasie qui est permettre à un malade en fin de vie de ne plus souffrir et de partir en paix, au lieu de le maintenir en vie, souffrant, pour quelques heures, tout au plus quelques jours. Et je vous rappelle que l'euthanasie n'est pas subie mais voulue et souhaité par le malade.

Mais bref, parlons de çà lors du débat sur la santé et revenons à notre sujet, la justice si vous le voulez bien!

[Vincent Valbonesi]

Il est vrai que l'euthanasie n'est pas un assassinat en règle. Comment peut on dire de telles âneries. La peine de mort est une sanction pénale prononcée par la justice frôceuse au nom du peuple frôceux, l'euthanasie n'est qu'un acte volontaire soutenu par l'Etat dans lequel la mort prime sur la vie. Oh diable la morale avec vous.

[Richard Cypher]

Je n'ai jamais entendu une telle sottise M.de Milon! L'euthanasie est une volonté de la part du patient de finir ses jours du fait d’atroces souffrances. La peine de mort est une peine imposée peu importe la santé du détenu et son avis! C'est juste remplacer le criminel par un nouveau criminel!

[Benjamin McGregor]

La gauche soutient la pratique de l'euthanasie et c'est très bien !

Le droit de mourir, c'est la liberté de conscience.

Quelqu'un qui désire se donner la mort, l'Etat peut le résonner, sa famille, ses amis, ses proches, ses voisins etc.. peuvent le faire aussi. Mais personne n'a le droit de sauter sur sa main et lui retirer le pistolet de la tempe. Il est libre de choisir ce qu'il estime le mieux pour lui. Combattre, encore et toujours, ou mettre fin à ses souffrances éternelles.

Ce qui m'irrite, c'est que vous vous offusquez lorsqu'on défend la liberté de choisir le moment de sa mort, vous prônez la tuerie sur demande, vous souhaitez que l'Etat assassine, en votre nom, des Hommes. Mais vous avez fait les choqués de la vie lorsque j'ai osé appelez à ce que vous vous tiriez une balle dans la tête, et encore, j'ai précisé que c'était une expression.