Programme de la Ligue Patriotique.

[Yevgueni Makhno]

Vous aurez remarquez, monsieur Makhno que le programme est un programme existant version allégée et soumis, je vous l'apprends, à l'aval des hauts supérieurs hiérarchiques.. qui, très souvent, tiennent à préserver certains points sur lesquels, moi, je n'ai pas envie de m'étendre.

Donc vous êtes juste la soubrette des hauts dirigeants ?
Et lorsqu'un citoyen, comme Youri, vous pose une question, vous êtes assez méprisant pour lui renvoyer sa réponse dans les dents ?

[Lorenzo Muzzarelli]

Ah oui, vous savez lire. Je ne suis pas le seul à diriger. Et, je l'ai dit. Je n'aime pas la dictature.

Pour ce qui est de M. Adam's, Je ne vois ce que vous voulez dire, sincèrement.

[Yevgueni Makhno]

Pitoyable.

[Simon Vernier]

Ah oui, vous savez lire. Je ne suis pas le seul à diriger. Et, je l'ai dit. Je n'aime pas la dictature.

Pour ce qui est de M. Adam's, Je ne vois ce que vous voulez dire, sincèrement.

Pourtant jusqu'à preuve du contraire, la formule exacte du programme de la LP est exprimée de cette façon : "Mon Programme".
Vous êtes le secrétaire général de la LP. Je suppose donc que c'est le votre non ? A la rigueur vous pourriez nous exposer ce que les hautes instances envisagent avec ce point de votre programme politique...

[Yevgueni Makhno]

Ah mais en plus c'est le vrai capichef et il se fout de notre gueule ?

[Lorenzo Muzzarelli]

Monsieur Vernier, pas tout à fait.

L'élection présidentielle est là pour qu'on élise une homme pour le pays. Nous devons élire l'homme et ensuite, ses idées. Mais c'est pour l'homme dans son tout que nous élisons le président de la république.

Dans ce programme, les points ont été proposés par moi au président du parti. Mais ce dernier à tenu à garder certains points. Mon programme est bien le miens, retravaillé d'un autre oui, mais celui là est le mien, avec les ajoutes ou les maintiens de certaines personnes.

[Yevgueni Makhno]

C'est fasciste de dire qu'on élit un homme avant ses idées.

[Lorenzo Muzzarelli]

Non, j'ai dit qu'on élit un homme dans son tout pour qu'il devienne président de la république.

Au présidentielle, c'est la rencontre entre un Homme tout entier et son peuple.

Au législative, c'est la rencontre entre des valeurs pour un peuple.

Au présidentielle, les électeurs vont voter pour l'Homme dans son tout (certains pour ses idées) mais peu de citoyen lisent en entier les programmes.
On l'élit parce qu'il peut gouverner et parce qu'on le juge capable de présider. On ne l'élit pas forcément pour ses idées, qu'on peut partager moyennement ou pas du tout.

Je pourrais dire que Monsieur Callet à l'étoffe d'un président, sans pour autant aimer ses valeurs de gauches.

[Jack Kusher]

Vous pouvez le dire sans pour autant voter pour lui. Si vous votez pour M. Callet parce que sa tête vous revient vous êtes un irresponsable. Oui les présidentielles sont l'élection d'un homme, mais aussi de ses idées. On ne soutient pas indifféremment un communiste ou un libéral parce qu'il a une personnalité appréciable.

[Yevgueni Makhno]

Non non, relis ce que tu as écris.

L'élection présidentielle est là pour qu'on élise une homme pour le pays. Nous devons élire l'homme et ensuite, ses idées.