Frôce - Archives V2

A quels coûts ?

Je ne doute pas que les chiffres seront bons, et même qu'ils seront flatteurs, l'Argentine a souvent eu des chiffres qui paraissent exceptionnels alors qu'ils sont un simple retour à la normale après les troubles de 2001.

Mais l'Allemagne aussi a de bons chiffres, avec des emplois payés pour des nèfles et des inégalités sans cesse croissantes. C'est bien sûr mieux que ce qui arrive à la Grèce ou à l'Espagne, mais j'ai de plus grandes ambitions pour la Frôce et ses travailleurs.

Une vraie action pour la croissance et pour l'égalité, s'il n'est pas question de remettre en cause les allégements fiscaux aux entreprises, le retour de plus de justice dans l'impôt sur le revenu est une urgence, la consommation des classes populaires pérennisera la croissance tout en rendant la société plus juste.

Pourquoi augmenter les impôts quand notre pays n’a pas de dette et n’a pas de déficit Mme Finacci ? Simplement, je ne comprends pas cette hargne qui est la vôtre contre l’argent. Les pays qui augmentent les impôts, c’est les pays communistes et les pays en large déficit. Pour le reste, personne ne vole les honnêtes citoyens qui travaillent et gagnent bien leur vie. Je ne comprends pas ce besoin de payer plus d’impôts quand tout va bien car oui : tout va bien en Frôce. Nous avons redressé la barre et le navire Frôce traverse les tempêtes.

En premier lieu, il faut être clair sur ce qu'on entend par augmentation des impôts, l'ouvrier d'Orgues les Bains pourrait penser qu'il est concerné alors que les mesures envisagées par le RSE se limitent clairement aux plus riches.

En effet, la situation financière de la Frôce est plutôt saine et s'améliore même grâce à la réforme de l'impôt sur les sociétés, bien nous aurions apprécié une réforme plus axée sur les petites entreprises et encourageant plus fortement le patriotisme économique, il faut reconnaitre que le timing était bon et que madame de Cassagne a été pour une fois avisée de modérer son texte original. Mais le RSE est un parti ambitieux, et nous avons certains chantiers à financer.

La première priorité, c'est la transition énergétique qui sera vectrice d'emploi et respectueuse de la nature, alors que monsieur Borgia compte sur un miracle du secteur privé qui n'arrivera pas comme les énergies renouvelables sont pour l'heure plus chères et qu'il faudra donc attendre les progrès faits à l'étranger, nous prônons une politique volontariste et offensive, de nombreux emplois sont en jeu et la Frôce a le potentiel de devenir un leader mondial, s'il faut contrarier quelques riches qui ne pourront pas s’acheter une huitième piscine pour leur villa, nous le ferons car nous croyons au potentiel de la Frôce.

Je ne compte pas sur un miracle comme vous dites mais simplement sur un processus économique sain et porteur qui fait qu'un marché se crée par le simple jeu de l'offre et de la demande.
Si un marché est prêt, est mûr, alors les investisseurs se feront un plaisir de venir gagner de l'argent et ainsi développer l'économie verte et les énergies alternatives.

Ce n'est pas en sacrifiant une partie des impots des Frôceux en voulant inciter et même plutôt imposer une transition énergétique, que vous arriverez à quoi que ce soit.
En France, par exemple, les aides de l'Etat ont plus favorisé les marchandises étrangères que françaises ! Et le marché des énergies alternatives se trouvent actuellement dans une impasse du fait de la prise de conscience des politiques français qui ont bien compris que c'était contreproductif.
Les Frôceux, pas plus que les Français, n'ont à recevoir d'ordres ou d'incitations en matière d'énergie renouvelable. Aujourd'hui, on veut tout imposer : solaire, électrique, éolien ...
Alors que l'on sait très bien que depuis toujours, ce n'est qu'une seule et je dis bien une seule énergie qui s'imposera. Cela s'est toujours passé ainsi. Des concepts s'affrontent et un seul émerge et s'impose.
Alors pourquoi perdre l'argent des Frôceux à soutenir toutes les économiques alternatives ?!! C'est juste un gouffre parce qu'imaginons que l'Etat a misé à part égale sur l'éolien, le solaire et l'électrique et que seul le solaire s'impose, nous serons bien malin devant la crise des secteurs énergétiques battus, devant les licenciements en cascade, devant les plaintes des utilisateurs qui avaient suivi les recommandations de l'Etat ...

Le marché doit être libre et l'individu doit pouvoir être soutenu dans sa liberté d'entreprendre, d'inventer, d'innover de construire, bref, de créer des richesses.
Cependant, le marché lorsqu'il manque de cohérence ou de rationalité pour maintenir un cercle vertueux où chaque acteur optimise ses propres intérêts tout en soutenant l'intérêt général, il faut permettre à l'Etat de réguler l'économie en finançant les banques, en aidant les entreprises à investir et en limitant l'impact des risques sociaux dès lors qu'ils sont la conséquence d'un concours de circonstances où la responsabilité est imputable à un défaut du système de manière globale et non à des hommes ou des femmes qui n'auraient pas fait l'effort de se prémunir contre ces risques.

Pour l'instant, et comme le souligne Mme Delaunay, notre économie se porte bien. C'est simple, il faut en profiter pour donner de l'optimisme aux Frôceux, pour soutenir leur pouvoir d'achat, pour faire encore mieux.

N'y a-t-il que moi qui suis choquée par le terme "justice" employée par Mme Finacci pour définir le fait de prendre plus aux uns et moins aux autres ? C'est une vision pour le moins étonnante de la justice. Parlez moi de solidarité dans l'impôt s'il vous plait mais certainement pas de justice. Traiter les personnes différemment n'a jamais été une question de justice.

Si les chiffres sont bons, si l'on se rend compte que le système mis en place lors du dernier mandat fonctionne bien dans la conjoncture actuelle, et qu'il respecte notre socle démocratique, alors pourquoi le changer ? Pourquoi vouloir à tout prix mettre sa patte sur quelque chose d'efficace et d'efficient, en prenant au passage le risque d'anéantir les efforts préalables et de revenir à une situation critique.
Les Frôceux se sont-ils plaints des baisses d'impôts mis en place par le gouvernement Borgia ? Il ne me semble pas.
Les Frôceux se sont-ils plaints de la politique de relance ? Il ne me semble pas.
Les Frôceux se sont-ils plaints des dernières actions et soubresauts du gouvernement PSD-RSE précédent ? J'ai en mémoire les termes "pire gouvernement de l'histoire de Frôce"...

Je ne comprends pas cette volonté de modifier quelque chose qui fonctionne et qui a rendu espoir au peuple frôceux, pour revenir vers un système qui a montré toutes ses limites et qui a fait faillite.

S'il n'y a que vous qui vous vous étonnez, c'est qu'il y a une bonne raison.

La justice sociale c'est la solidarité envers ceux qui ont été victimes des injustices de la vie. Un an de scolarité perdu après une grave maladie peut faire la différence entre un futur cadre et un futur employé. Un grave accident survenu à un jeune talent peut faire la différence entre un futur grand patron et un futur démuni. Un délit de faciès peut aussi faire perdre du temps dans l'ascenseur social. C'est en cela que l'expression de justice sociale est adaptée et que vous avez été la seule à vous en indigner.

Les frôceux se sont ils plaints de la baisse de leurs impôts ? Non.
Se plaindraient-ils du fait qu'on fasse baisser la TVA sur leurs aliments en revenant sur les baisses d'impôts des ultra-riches ? Je ne le pense pas non plus.

Se sont-ils plaints de la politique de relance ? Non
Se plaindront-ils d'une deuxième couche en relançant les travaux publics ? Non plus

Se sont-ils plaints du Gouvernement Vossen ? Oui, de par son inaction
Se sont-ils plaints des Gouvernements de gauche ou de centre-gauche précédents ? Pas franchement, dans la mesure où la gauche a gardé le pouvoir pendant huit ans.

Question subsidiaire : Se sont-ils plaints de la RGPP qui a financé en partie la suppression de l'impôt sur les grandes fortunes ?

La différence entre notre reprise et la votre, c'est que vous vous contentez de beaux chiffres, comme l'Allemagne, alors que nous voulons qu'il y ait à la fois les beaux chiffres et plus de justice sociale.

Nous ne nous contentons pas de beaux chiffres. Mais nous nous en félicitions et nous nous appuyons dessus pour continuer et confirmer notre action. Nous nous appuyons aussi sur les chiffres du dernier gouvernement de gauche pour montrer que leur politique a plongé la Frôce dans le marasme. Ce qui s'est passé auparavant est intéressant pour les statistiques, l'histoire, et l'expérience, mais c'était tout simplement un autre contexte, un autre temps.
Dans le contexte actuel la politique menée par le PSD et le RSE a montré toutes ses limites, la où celle de l'union de l'AN, du RDF et de l'ADL a su prouver. Ces fameux chiffres que vous dénigrez sont la pour le prouver. Le renier, c'est se voiler la face.

Comment sanctionner l'action d'un gouvernement autrement que par ces fameux chiffres, le contexte, et l'approbation ou non des Frôceux ?

Quelle fut la politique du Gouvernement Vossen qui fut sanctionnée ? Son inactivité.

La débâcle du Gouvernement Vossen met en avant le fait qu'il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers et qu'il vaut mieux agir rapidement plutôt que de protéger ses egos et non une prétendue inefficacité des politiques de gauche.

Si vous voulez que je parle d'inefficacité de la droite, on peut le faire, avec les gouvernements tout-PRF qui faisaient la sieste pendant la présidence Madarjeen, PRF d'où vient certains cadres de vos alliés du RDF par ailleurs. Si vous voulez que je parle de querelles d'egos à droite ça arrive aussi, avec l'explosion de votre coalition.

Bien sûr que chacun veut continuer à œuvrer pour l'emploi et la croissance, mais vous le faites au détriment des démunis, en détruisant le service public et en en privant certains de tout revenu, nous le ferons sans nuire aux plus démunis.

Il aurait été difficile de sanctionner la politique du gouvernement Vossen puisque par essence même, il n’y a pas eu de politique. Donc forcément, les électeurs sanctionnent l’inactivité puisqu’ils n’ont rien fait et qu’ils ont plongés le pays dans une crise sans précédent avec une récession de près de 4 %, un score encore jamais atteint depuis les troubles de la révolution de 2007. Par conséquent, évidemment qu’ils sanctionnent votre union hypocrite Mme Finacci. Nous avons œuvrés pour la croissance et je ne doute pas de la confiance des frôceux dans les partis de la coalition de droite qui a redressé le pays.