Frôce - Archives V2

Je comprends bien ce que vous dites, mais il en reste que votre système d'aide sur la culture et le sport bien qu'allant dans le bon sens est incomplet comme il exclut une partie de la population.

Il est incomplet ... pour vous.
Pour vous, qui êtes constamment en quête de l'égalité pure et parfaite. Cet égalitarisme effréné est assez troublant. Habituel dans le discours de la gauche, certes, mais troublant.

Personne, je dis bien personne, ne peut prétendre réussir à ce que tout le monde soit égaux. Personne n'est l'égal de l'autre. Il y aura toujours quelqu'un de plus beau, plus riche et plus intelligent que vous. Vous n'y pouvez rien.

C'est l'une des grandes différences entre vous et moi, entre le RSE et le RDF. Vous, vous tendez toujours plus à développer l'assistanat et à récuser la liberté et la responsabilité des individus. Nous, ce n'est pas le cas.

Nous pensons au RDF que l'égalité en droit a un sens, tandis que l'égalité matérielle ou économique n'en a absolument aucun, à moins que tous les hommes et femmes soient absolument identiques, ce qui n'est - vous en convriendrait je l'espère - pas le cas.

Ce texte n'est incomplet qu'à mes yeux, il l'est à ceux de tous ceux qui considèrent les crédits d'impôt plus comme un mirage que comme une réalité.

Vous prétendez que nous prônons une égalité totale, ceci est totalement faux, l'égalité totale implique d'aligner les revenus de tous, l'égalité totale est impossible dans une société qui accepte le principe de l'économie de marche. Et notre but n'est pas de détruire l'économie de marche mais d'agir pour diminuer ses effets nocifs tout en préservant ses aspects positifs.

Notre conception de l'égalité est dans la droite ligne de notre action pour la diminution des effets nocifs de l'économie de marché, c'est l'égalité des droits et des devoirs et l'équité des chances. Nous estimons qu'en réservant le sport aux enfants de ceux qui paient l'impôt sur le revenu, il y a une grande brèche portée à l'équité des chances et le risque de se priver de l'émergence d'un champion qui fera la gloire de la Frôce, car n'en déplaise à certains, nous aimons profondément notre pays, même si ce n'est pas de la même manière que d'autres.

A l'ADL, outre la candidature aux jeux méditerranéens que nous appelons de nos voeux, nous avons pour projet de développer le sport amateur et d'entreprise.
Nous pensons que les entreprises ont tout intérêt à privilégier la pratique du sport au sein de leurs locaux mais aussi à l'extérieur via la multiplication de séminaires censés créer cohésion et motivation.

Nous pensons également que la culture de la compétition doit être enseignée dès le lycée avec la création de championnats de sports et de littératures qui opposeront les lycées d'un côté et les universités de l'autre.

De plus, car nous croyons dans l'émergence de jeunes talents, il sera rendu possible le système de parrainage des entreprises pour des athlètes lycéens et étudiants. Nous misons sur l'avenir pour le bien des individus et de la société dans son ensemble.

Monsieur Borja, c'est beau de croire mais des propositions concrètes sont préférable. Le PSD est un parti ayant mis le bien être des frôçeux au premier plan. Le sport est un vecteur de bien-être, d'unité et de rayonnement essentiel pour un peuple tel que le notre !

L'Etat frôçeux doit jouer pleinement son rôle dans le sport. Son rôle commence à l'école auprès des jeunes frôçeux ! Le sport aide à développer des compétences comme, par exemple, l’agilité, la concentration et le contrôle de soi. Il permet aussi la découverte de divers disciplines sportives. En grandissant, nous emmagasinons tous du stress dû au travail, aux examens et à nos occupations. Le sport est un bon moyen d'évacuer le stress et de prendre du plaisir !

Le sport est un moyen de partager et de rencontrer d'autres personnes. C'est ici, un vecteur d'union, un vecteur de solidarité !

Cette notion d'union, de communion est aussi prouvée dans nos enceintes sportives. Le sport procure des émotions très diverses tantôt la joie, la tristesse, l'angoisse et la joie ! Ces émotions sont vécus par les acteurs mais aussi par les spectateurs.

Le sport autour de grands évènements internationaux prends une autre dimension populaire, structurel et économique. C'est pour cela que le PSD souhaite miser sur plusieurs candidatures pour tenter de décrocher dans les années à venir des évènements majeurs. Ainsi, nous voulons promouvoir et développer le sport dans notre pays.



Au cours de ce débat, la culture est aussi un peu délaissée. Le PSD s'engage à aller plus loin que les autres, en proposant une semaine nationale du patrimoine. Cette semaine permettra aux jeunes, étudiants et toute la population de pousser la porte de certains musés, de certaines expositions, de certains monuments qui n'auraient pas penser visiter. La culture doit être partagée, c'est cela qui la pérennisera !

Votre discours n'est plus crédible.
Vous me parlez de concrétiser des mesures ... Mais vous avez été élus il y a 2 ans pour justement concrétiser et vous avez non seulement attendu des semaines avant d'agir, mais en plus, vous avez pris des mesurettes qui n'ont en rien fait avancer les choses.

Pardonnez moi si je n'attache que peu de crédit à vos propos qui resteront, comme ceux d'il y a deux ans, à l'état de voeux pieux.

En deux ans, l’hémicycle a évolué tout comme le pays. Les Gouvernements se sont succédé et se sont occupés de la situation qu'ils ont hérités. Aujourd'hui, nous héritons d'une nouvelle situation, c'est à nous de la rendre meilleure.

Au cours de cette campagne de nouvelles idées ont germée, l'évolution fait partie de l'Homme. Avoir de nouvelles idées, de nouvelles orientations après avoir réussis ou non ces objectifs est plutôt encourageant pour la démocratie.

Le PSD a fait des choses pour la culture et le sport et ils nous restent beaucoup d'idées en réserve.

Et bien, vous pourrez tenter de la concrétiser via vos députés à l'Assemblée.
L'opposition d'aujourd'hui se montrera aussi observatrice que l'opposition de demain.

Pour ma part, je préfère être dans la majorité qui agit plutôt qu'être dans une opposition qui a pour seule, et unique, envie et occupation d'observer selon vos propres mots.

Une majorité, monsieur Borgia, ne peut pas tout réaliser. Un programme de gouvernement ne peut pas être réalisé à 100%. En politique, nous devons faire des choix et faire des choix, c'est éliminer une solution pour en préférer une autre. Si nous avions agit sur la culture et le sport avant, nous n'aurions pas l'état des transports aujourd'hui. Etat qui favorise les flux de supporteurs à l'occasion de rencontres sportives et qui rapproche ainsi différentes mentalités et différentes cultures. Chaque chose en son temps. Vous le savez très bien. J'appuie fermement les propos de mon collègue Fabio Martini parce qu'il décrit précisément le pourquoi de notre soutien au monde culturel et au monde sportif. Pour nous, la culture et le sport ne doivent pas être pris en compte uniquement dans le but d'un épanouissement économique mais d'abord dans l'optique d'une émancipation sociale et culturelle.

Pour ce qui est de l'opposition de demain, si nous la composons en partie, nous agirons comme nous avons agit durant les quelques fois où nous y étions, en débattant, en ouvrant la bouche, en faisant exactement le travail du législateur. Et donc non, l'attitude jemenfoutiste de l'opposition aujourd'hui, votre attitude monsieur Borgia, ne sera pas celle du PSD demain.