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Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 02 mars 2012, 01:11
par Yevgueni Makhno
D'où l'intérêt de supprimer le mariage pour permettre une union civile, homme/femme, homme/homme, femme/femme.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 02 mars 2012, 01:22
par Hugo Salinovitch
On change juste les mots, le mariage civil est une réalité, conservons là!
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 02 mars 2012, 01:23
par Vincent Valbonesi
Le mariage est une institution religieuse reprise par l'administration. Je suis contre cette adaptation. Il faut revenir au source. L'Union civile doit être le seul et unique pacte entre des époux, et non plus le mariage qui doit rester une formalité purement religieuse. Il n'est pas utile d'offenser les religions, si celles ci ne reconnaissent pas, dans leur totalité, l'union entre personne de deux sexes dans le cadre du mariage tel qu'il est conçu dans notre monde, alors il appartient au législateur de s'adapter. Provoquer la colère des religieux n'est certainement la chose la plus utile qui soit au XXI siècle, surtout au vu des tensions internationales sur les questions ethniques et religieuses.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 02 mars 2012, 01:27
par Yevgueni Makhno
Alors accordons nous pour dire que l'Etat ne reconnait que l'union civile contractée en mairie.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 02 mars 2012, 01:44
par Hugo Salinovitch
La loi de la République passe avant le diktat des religieux. Si la République veut utiliser des termes, ces denriers lui appartiennent. Nous n'avons pas à interdire à la République d'utiliser des termes pour ne pas vexer des religieux! Sinon nous risquons de glisser dangereusement dans une censure où la République s'interdirait pour plaire aux religieux! Les tensions dont vous faites part existent aussi car les laïques se taisent trop pour ne pas froisser les obscuranstistes!
Je rejoins M. Makhno, l'Etat ne doit reconnaître que les mariages célébrés en mairie. Mais M. Makhno, je vous informe que c'est déjà le cas! Puisque le Code civil ne parle que du mariage civil.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 02 mars 2012, 09:29
par Yevgueni Makhno
Alors manifestement vous n'avez pas compris. Pas de mot "mariage". Le mariage est un acte religieux, si les citoyens souhaitent faire ça selon leur confession ils le peuvent, mais l'Etat ne le reconnaitra pas. En revanche, ils peuvent déclarer en mairie leur volonté de s'unir civilement, et le reste, on s'en fiche.
La République ne célèbre pas de mariages, mais des unions. Contrairement à ce qui est écrit dans le CC.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 02 mars 2012, 13:40
par Richard Cypher
Excusez moi M.Makhno, mais ce ne sont que les mots qui changent! Le résultat est le même! Et dans le langage courant on parle de mariage civil et de mariage religieux! Franchement, je trouve que c'est faire beaucoup de bruit pour pas grand chose!
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 02 mars 2012, 13:43
par Gavroche Finacci
Rien n'interdira aux gens de continuer de parler de mariage, mais je trouve préférable que l'Etat se dote d'un autre terme au vu de la connotation du terme mariage, à la fois pour ne pas choquer les personnes les plus conservatrices mais aussi pour satisfaire d'autres personnes qui ne veulent pas se voir accoler un terme qui peut paraitre dépassé.
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 02 mars 2012, 13:55
par Richard Cypher
Je ne pense pas que le terme de mariage soit dépassé, bien au contraire! Pourquoi ne pas se concentrer sur des choses plus essentielles qu'une proposition symbolique!
Re: [Législatives mars] Débat Education et Affaires Sociales
Posté : 02 mars 2012, 14:23
par Gavroche Finacci
Je n'aime pas cette logique utilitariste, en allant au bout de ce raisonnement, il ne resterait plus que le ministère de l'économie, étant donné qu'on ne peut rien faire sans argent.
Mais soit, parlons de thèmes plus importants, comme l'éducation.
J'aimerais en effet présenter les propositions du DUC sur le sujet qui est fort heureusement bien mieux considéré qu'il y a quelques années, quand les candidats à la représentation nationale se permettaient parfois d'ignorer purement et simplement ce thème étant donné qu'il ne semblait rien exister d'autre que l'économie et l'écologie.
Le premier point est le retour au contrôle terminal à la fin de cycles de 3 ans, ce contrôle présente plusieurs avantages, tout d'abord celui de l'équité entre les classes, un professeur peut être plus ou moins sévère d'une classe à l'autre selon le niveau des élèves, si ce comportement est tolérable dans le cas d'une évaluation trimestrielle adressée aux parents, il ne l'est absolument pas dans le cadre d'un diplôme national. Autre avantage, le fait que tous les élèves planchent sur le même sujet au niveau national, ce qui rend le diplôme encore plus équitable. Et je finirais par une ultime utilité qui est la préparation des jeunes à des moments plus stressants, les partiels à l'université ou les entretiens d'embauche se jouent parfois sur la propension que l'on a à maitriser des évènements si lourds de sens, et le contrôle terminal présente une solide formation à ça.
Le deuxième point est une régulation plus stricte autour des lieux d'enseignement privés, si nous pouvons concevoir que des parents préfèrent pour diverses raisons opter pour une structure autre que le public, nous ne pouvons pas concevoir que le statut de certains établissements soit proche de la zone de non droit. Ainsi, le privé hors contrat disparaitra, seul le privé sous contrat sera toléré. Ces établissements ne recevront aucun financement public, mais ils auront la possibilité de présenter par eux mêmes des élèves aux diplômes nationaux, de postuler pour organiser eux mêmes certaines épreuves et quelques libertés en matière réglementaire.
Le troisième point est l'obligation faite à un élève d'apprendre en plus du français sa langue locale. Les langues locales font la richesse de notre culture, et il me parait d'une nécessité première de les sauvegarder. La quantité d'heures pourra être modulée par la région selon les besoins, il est évident que l'apprentissage de la langue locale est d'une importance plus forte à Izirgua qu'à Aspen, et nous pouvons même envisager qu'une partie des cours qui ne sont pas dédiés à la langue tels que l'histoire puissent être dispensés en langue régionale selon les volontés du Conseil Régional.
Le quatrième point est un point qui a remporté l'adhésion de beaucoup mais qui a été finalement sacrifié presque à chaque fois, c'est à dire le retour aux fondamentaux. Il me parait absolument indispensable que l'orthographe et le calcul mental soient remis au premier plan. N'est ce pas une horreur que de lire une lettre truffée de fautes d'orthographe ? N'est ce pas frustrant que de perdre un temps considérable au supermarché par la faute d'un calcul mental défaillant ? Pour pousser les enseignants à enseigner ces deux bases jusqu'au bout des études, la seule possibilité est d'inscrire ces épreuves au calendrier de tous les examens nationaux, et c'est ce que nous proposons.
Le cinquième et dernier point est la mise en place de la semaine de cours de 4 jours en profitant pleinement des allégements horaires. Cette mesure doit bien sûr s'accompagner d'une volonté de rendre les services d'accueil des enfants hors des cours plus performants pour les parents les plus démunis. Cette mesure présente plusieurs vertus, la première est économique, il ne faut pas se le cacher, la Frôce est un pays qui a pour principal attrait le tourisme et c'est se tirer une balle dans le pied que de ne pas laisser les week-ends libres. La deuxième est plus directement liée à l'éducation, nous pensons en effet qu'au vu du jeune âge des élèves il apparait sain de ne pas leur imposer plus de deux journées de cours consécutives, les élèves plus âgés profiteront aussi de cette pause pour s'épanouir en profitant de diverses activités culturelles ou sportives.