C'est un débat qui doit passionner, et qui passionne. Comment faire évoluer l'éducation en Frôce ? En cela, nous devons souligner les efforts de réformes fait par le gouvernement McGregor. J'ai quand même eu la tristesse de voir l'intérêt porté par nos représentants pour un sujet aussi capital, nous ne pouvons alors que saluer l'implication de M Peruzzi. Mais au delà de ce qui est fait, que restes-t-il à faire ?
Malheureusement encore beaucoup, le système est rudimentaire. Nous souhaitons faire évoluer la poursuite des études en Frôce en orientant une frange, aussi mixte que possible, de nos étudiants vers de grandes écoles reconnues internationalement. A ce titre, nous envisageons la création d'une grande école de management et d'une école supérieure pour l'ingénierie. L'intérêt est de se doter d'établissements à la pointe dans ces secteurs primordiaux pour l'économie frôceuse. C'est aussi un moyen de stimuler les activités de recherches, et de valoriser notre système éducatif à l'étranger.
L'autre point à développer est surement le fossé entre scolaire et professionnel. Ce n'est pas parce qu'on s'engage dans une filière dite générale que nous voulons nécessairement être prof, et que le monde du travail ne nous intéresse pas. Il faut dès lors créer des passerelles, des stages, faire partir nos étudiants à la découverte d'un univers sur lequel ils devront nécessairement débouché. Valorisons nos étudiants !
Mais quel critères voulez-vous mettre en place pour accéder à ces grandes écoles, Monsieur Blossière ? Un système élitiste ? Prenons le cas de notre voisin la France où ils se félicitent de prendre un petit pourcentage de personnes issues d'un milieu défavorisé. Il n'y a pas pire système pour marquer les inégalités et empêcher l'ascension sociale. C'est justement ce que nous devons éviter. J'aimerais voir dans les grandes écoles des enfants d'ouvrier, d'agriculteurs, des gens qui n'ont pas grande fortune mais qui sont déterminés et motivés. Je trouve cruel et profondément mauvais de fermer des portes à des jeunes plein d'énergie, plein d'espoir et d'envie, sous prétexte que leur condition sociale ne colle pas avec l'image de marque de l'école. Les grandes écoles, oui, si et seulement si elles restent publiques et ouvertes à tous. Quand je dis ouvertes à tous, je dis accessibles, donc gratuites, ou avec un droit d'entrée faible (prise en charge boursière par exemple), avec pour seuls critères la notation dans les matières prioritaires et le dossier scolaire, important notamment pour ses appréciations.
Pour le fossé entre scolarité et monde du travail, il existe depuis des années. Il faut en effet multiplier les expériences professionnelles et valoriser le savoir-faire. Mais je suis pas sûr que des stages soient intéressants. Au lycée, oui, dans les études supérieures, l'idéal serait de conjuguer études et travail. Le principe des études supérieures c'est de se spécialiser dans un domaine, il faut,après les 2 premières années de faculté, nécessaires pour le socle commun, que le jeune soit embauché à mi-temps par une entreprise. Cette dernière aurait une prise en charge du cout du formation par l'Etat en échange d'une professionnalisation définitive à la fin des études. Le gain serait double. D'une part le jeune va acquérir de l'expérience sur son métier, ce qui lui sera profitable car quand il aura son diplôme il connaîtra les rouages et sera formé, il sera une chance pour l'entreprise, d'autre part, il gagne des revenus qu'il peut conjuguer aux diverses aides pour acquérir une indépendance progressivement.
L'Education est le pilier de notre République, au delà du collège et du lycée, les étudiants sont menés à trouver leur voix qui les mènera vers leur future situation professionnelle. Afin de pouvoir pleinement élargir leurs champs de compétences, le PRF veut permettre aux jeunes d'accomplir un semestre d'études à l'étranger.
Pour cela, nous souhaitons créer un organisme sui sera capable d’offrir aux étudiants la possibilité de partir étudier durant un semestre à l’étranger. C’est une expérience enrichissante qui leur sera proposée. Partir étudier à l’étranger c’est découvrir une nouvelle culture, une nouvelle façon d’étudier, de travailler, ça permet surtout de parler une nouvelle langue et de devenir par la suite bilingue, ce qui va devenir de plus en plus utile. Les étudiants pourront utilisés leur connaissances nouvelles apprises lors de ce semestre à l’étranger aux profits de leurs études et projets personnels. L’ouverture sur un autre pays pourra les aider à aborder la suite de leur vie professionnelle et personnelle différemment. Chaque université se verra créer un « service international » afin d’aider les étudiants à partir à l’étranger. Ce sont les universités où écoles qui auront à charge d’avoir des conventions avec certains pays, car chacune a sa spécificité et sera la mieux placé pour trouver ses propres écoles « jumelles ».
Ministre de la Santé et des Affaires Sociales
Vice-Président et Porte-Parole de l'Alliance Républicaine et Citoyenne
C'est une très bonne idée M.Robson. Mais il faudrait déjà se concentrer sur la langue maternelle de nos jeunes avant de les envoyer à l'étranger! Il est inadmissible que les jeunes ne sachent pas écrire une lettre sans une faute, ou qu'ils ne sachent parler qu'en langage sms. Alors oui les langues étrangères sont nécessaires mais il faudrait encore qu'ils maîtrisent leurs langues maternelles dans un premier temps
Maire de Farelle Trésorier et Vice-Président du RSE Président de la Fédération Frôceuse de Kayak
Je ne peux qu'être d'accord avec mon camarade, si le sentiment anti jeune ambiant dans une catégorie de la population est complètement déplacé au vu de la plus grande diversité de connaissances demandées, il faut reconnaitre que le niveau dans certaines matières fondamentales est trop bas pour notre pays.
Ainsi, je pense que la dictée et les épreuves de calcul mental doivent être plus souvent utilisées à tous les niveaux de la scolarité, ce sont des épreuves totalement objectives qui stimulent l'esprit de compétition et qui ont un but pédagogique très important. Je pense qu'avec un peu de temps, tout le monde appréciera de revoir ce type d'épreuves partout à l'école.
Je suis d'accord avec vous aussi, ben dis donc!! je parlais juste des études après le lycée, je ne parlais du niveau dans les matières fondamentales. Bien entendu le PRF compte se concentrer sur ces points là en rétablissant des épreuves oubliées telle que le calcul mental et la dictée. Notre lutte contre le décrachage scolaire sera ausi là pour ça, nous en avons déjà parlé avant.
Ce genre de carence ne doit pas nuir aux autres projets comme celui de partie étudier à l'étranger. Puis Mr Cypher, il ne faut pas retetnir que "la langue étrangère" dans ce projet mais il faut voir bien plus loin! Le fonctionnement d'une université, une nouvelle culture, une nouvelle société, une nouvelle façon de vivre...
Ministre de la Santé et des Affaires Sociales
Vice-Président et Porte-Parole de l'Alliance Républicaine et Citoyenne
Il est évident M.Robson qu'il faut que les jeunes sachent manier au moins une langue étrangère de façon parfaite ou plus ou moins parfaite et le voyage des jeunes à l'étranger est important. Toutefois, au RDS nous privilégions la réforme totale du système universitaire au lieu de se concentrer que sur ce point ci. Pour nous la réforme universitaire passera par les langues étrangères mais pas uniquement!
Maire de Farelle Trésorier et Vice-Président du RSE Président de la Fédération Frôceuse de Kayak
Avant de parler de grandes écoles, au RDS, nous pensons à l'Université, qui elle, accueille tous les jeunes frôceux, sans la barrière de l'argent!!
Au RDS, nous pensons aux Universités, nous entendons développer leur rôles. Ceci passe par l'application du système LMD dans les études supérieures. Afin que l'argent ne soit pas une barrière, afin que nos jeunes issus des quartiers populaires n'aient pas à se poser la question du financement de leurs études, nous proposons la création d’un système de bourses d’études et le développement du logement social étudiant.
Les Universités sont le must du must, mais il n'y a pas que les universités qui comptent monsieur !
Dans des centaines d'autres pays, il y a des écoles supérieurs, des hautes écoles, des écoles nationales ou autres.
Ce n'est pas parce qu'un citoyen sort d'une université qu'il est plus doué qu'un citoyen sortant d'une académie nationale de quelques choses.
Donner plus d'importance à l'université a défaut des autres types d'établissement, c'est de la discrimination. Mais je suis persuadé, en temps que bon gauchiste que vous êtes, que ce n'était pas ce que vous désiriez donner comme impression.