Re: [Législatives novembre] Débat Justice
Posté : 30 oct. 2012, 16:11
[hrp] Ca serait quand même bien de ne pas tartiner comme dans les meetings. D'une part c'est long à lire, difficile pour la réponse, et bien peu réaliste si on considère que nous sommes à la télévision...
Il faut bien cerner ce qui relève de la maladie mentale et ce qui relève de la criminalité la plus banale. Pour ce qui est des cas qui relève de la psychiatrie, il existe des solutions à cela, en particulier un meilleur système d'aide psychiatrique, mais aussi et surtout une meilleure coordinations des différents services afin de prévenir les risque des personnes dangereuses pour autrui. Donc deux axes, l'un en amont, l'autre en aval, pour essayer de guérir les personnes qui peuvent l'être. Légiférer encore plus durement, pour prévenir d'actes relevant de ce cas de figure ne servirait à rien, tout simplement parce-que rien n'est dissuasif pour des individus qui ne perçoivent pas la réalité.
Personne au RSE ne vient dire que la responsabilité personnelle des criminels n'existe pas. Nous disons simplement qu'elle n'est pas la seule responsabilité, et qu'elle à des sources, que la criminalité n'est pas un acte isolé, mais bien souvent un parcours de vie. Savoir identifier où ce parcours de vie bifurque et emprunte une mauvaise voie est nécessaire pour combattre la racine de ce mal, et pas uniquement les conséquences.
Maintenant bien des politiques ne veulent pas reconnaître la responsabilité de la société dans la délinquance ou la criminalité, car ils ont peur d'affronter les conséquences de leurs actes en face. Quand à la question des peines dissuasives, je crois qu'il s'agit là d'un fantasme absolu. Du même fanstasme qui veut nous faire croire que la peine de mort est dissuasive alors qu'il est prouvé, chiffre à l'appui, que ce n'est absolument pas le cas.
Il faut bien cerner ce qui relève de la maladie mentale et ce qui relève de la criminalité la plus banale. Pour ce qui est des cas qui relève de la psychiatrie, il existe des solutions à cela, en particulier un meilleur système d'aide psychiatrique, mais aussi et surtout une meilleure coordinations des différents services afin de prévenir les risque des personnes dangereuses pour autrui. Donc deux axes, l'un en amont, l'autre en aval, pour essayer de guérir les personnes qui peuvent l'être. Légiférer encore plus durement, pour prévenir d'actes relevant de ce cas de figure ne servirait à rien, tout simplement parce-que rien n'est dissuasif pour des individus qui ne perçoivent pas la réalité.
Personne au RSE ne vient dire que la responsabilité personnelle des criminels n'existe pas. Nous disons simplement qu'elle n'est pas la seule responsabilité, et qu'elle à des sources, que la criminalité n'est pas un acte isolé, mais bien souvent un parcours de vie. Savoir identifier où ce parcours de vie bifurque et emprunte une mauvaise voie est nécessaire pour combattre la racine de ce mal, et pas uniquement les conséquences.
Maintenant bien des politiques ne veulent pas reconnaître la responsabilité de la société dans la délinquance ou la criminalité, car ils ont peur d'affronter les conséquences de leurs actes en face. Quand à la question des peines dissuasives, je crois qu'il s'agit là d'un fantasme absolu. Du même fanstasme qui veut nous faire croire que la peine de mort est dissuasive alors qu'il est prouvé, chiffre à l'appui, que ce n'est absolument pas le cas.