[Législatives septembre] Débat Affaires Sociales / Santé

[Joseph Vossen]

Le mariage homosexuel et l'homoparentalité ne seront en aucun cas remis en cause sous la prochaine législature par le PSD.

Tout comme ce que mon collègue et Président, Monsieur McGregor vient de dire, en tant que ministre de la Santé je me suis fixé un objectif, faire de la prévention une priorité absolue.

Ma première initiative à ce poste fut de faire en sorte qu'un maximum de lieux publics puissent disposer d'au moins un défibrilateur cardiaque, afin de pouvoir sauver des milliers de vies précieuses.

Mon second acte en tant que ministre fut budgetaire, fixé les dépenses en matière de prévention à hauteur de 10% du Budget global du Ministère de la Santé. Ainsi, mes succésseurs de gauche comme de droite seront tenus de respecter cet engagement à long terme.

[Arthur Carapin]

Monsieur Vossen, heureusement que vous n'êtes pas ministre de la justice, car vous seriez qu'une loi peut en remplacer une autre! Votre fumisterie sur la prévention ne passera pas le barrage de l'Assemblée Nationale. Vous essayez seulement de créer une loi pour créer une loi, en tuant la réalité de terrain et la nécessaire adaptation.

[Stefano Peruzzi]

Je suis étonné que vous fassiez mention du viol dans le critères pardonnant l'avortement, vous connaissant j'aurais cru que vous alliez dire "Ce n'est pas de la faute du bébé si son père est un salaud". Sans parler de l'inceste consenti où vous auriez pu dire que le frère aurait mieux fait d'éjaculer sur le visage de sa petite sœur plutôt que de prendre un tel risque.

Je le dis d'un ton sarcastique, mais si l'avortement était vraiment un crime, vous ne le toléreriez pas même en cas de viol, on ne commet pas un crime pour réparer un autre crime. La conception que votre programme fait de l'avortement est un acte jugé comme étant immoral, c'est votre droit de le juger immoral, mais est-ce une raison de l'interdire ? Quelle est la place des considérations morales subjectives dans le droit ?

[Jean-Baptiste Marshall]

Pardonnez-moi de ne pas être à la hauteur de vos préjugés sur ma personne et sur mon parti, Môsieur Peruzzi.

Le crime est immoral, il est interdit. Pourquoi en serait-il autrement pour l'avortement ?

[Joseph Vossen]

Désolé de vous décevoir, Monsieur Carapin. Mais j'ai été ministre de la Justice.
Et à ma connaissance, à moins d'avoir une majorité absolue à l'Assemblée Nationale, ce qui m'étonnerait beaucoup, il vous faut faire des compromis si vous voulez abroger une Loi.

Bon courrage, Monsieur Carapin!

[Rosalinda Hanke]

Monsieur Carapin,

Prenons le cas d'un jeune homme rentrant de soirée en charmante compagnie, ce jeune homme a oublié de se doter d'un billet de 20 pluzins pour s'acheter une boite de 12 préservatifs étant donné que le pharmacien ne vend pas à l'unité. Que fait-il ? Il passe à l'acte comme presque tout jeune.

Si par malchance, la demoiselle en question était atteinte du HIV sans le savoir, le virus sera probablement transmis au jeune homme, ainsi nous aurions une tri-thérapie de plus à payer, chose que nous aurions pu éviter en finançant des préservatifs basiques à faible coût de production.

Toutes mes excuses concernant l'avortement, remplacez passage à l'étranger par passage à la caisse pour les riches. Les pauvres se contenteront des outils de charcuterie dans des sous-sols sordides.

[Jean-Baptiste Marshall]

Concernant l'avortement, Mademoiselle Hanke, dois-je comprendre que vous vous souciez des méthodes d'exécution du fœtus ? Ça ne sotte pas aux yeux comme cela, mais vous avez du coeur.

[Thomas Rolland]

Je suis outré par les propos de monsieur Carapin et monsieur Marshall !

Sachez messieurs, que l'avortement n'est pas un acte de plaisir ou un acte banal de facilité pour les femmes. Les accidents, même s'il existe la pillule ou les préservatifs sont toujours possibles et en tant que possible, l'Etat doit à tout prix aider ces femmes dans le besoins et sont perdus. On ne parle pas de liberté sexuel pour l'avortement mais de santé publique et il faut laisser au femme le droit de contrôle sur leur corps.
Messieurs, vos propos sont liberticides ! Et dangeureux ! Si le préservatif existe c'est avant tout contre les maladies sexuellements transmissibles. Là aussi c'est une affaire de santé publique. Rendez cela payant, et nombres de nos adolescents verront le préservatif comme une contrainte et ne l'utiliseront pas. Vous voulez avoir ça sur la conscience, vous pouvez avoir honte !
Au contraire nous pensons au RSE qu'il est au devoir de l'Etat de rendre l'avortement gratuit et anonyme ainsi que le préservatif. N'arrivons pas comme aux Royaumes-Unis où des enfants de 14 ans ont des enfants à l'issue d'un accident, qui qu'il soit causé par un viol ou juste un acte amoureux est tout de même un accident et ne résulte pas d'un choix. Mais peut-être voulez-vous aussi la lapidation ?

[Arthur Carapin]

Monsieur Vossen, je sais, je sais, en bon professionnel de la politique, vous avez été ministre de la justice, au bilan toujours proche du néant comme dans toutes les responsabilités où nous avons eu le malheur que vous sévissiez!! Quand à votre arrogance sur la majorité absolue, je ne la relèverai même pas.

Madame Hanke, s'il vous plaît, je vous en prie, un peu de sérieux, nous débattons pour diriger les destinées de la Frôce! Votre jeune, en question, est-il assez bête pour ne pas savoir utiliser un distributeur mis devant toutes les pharmacies, dans toutes les boîtes de nuit, dans tous les bars, comme avant cette loi idiote sur la gratuité?

Concernant l'avortement, je persiste et je signe. Si une demoiselle, ou une dame décide de le faire, à elle et son ami d'un soir de payer, pas justement au pauvre au salaire faible de cotiser pour que madame s'amuse!

[Stefano Peruzzi]

Monsieur Marshall,

Si un homme viole une femme, cela donne t-il le droit à la femme d'exécuter froidement l'homme en question ? Au vu du droit frôceux certainement pas.
Si l'avortement est un crime, pourquoi donner le droit à la femme de "tuer" le fœtus sous prétexte qu'il est issu d'un viol ?

Le crime est interdit car il apporte un préjudice direct à une personne reconnue comme étant un être humain ou à un pays dans les cas de trahison. En admettant des exceptions autres que la "légitime défense", vous reconnaissez implicitement que le fœtus n'est pas totalement un être humain.