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Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales

Posté : 27 avr. 2011, 17:27
par Yevgueni Makhno
La LP me déçoit totalement.

Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales

Posté : 27 avr. 2011, 18:47
par Lorenzo Muzzarelli
Dans ce cas, l'objectif est réussi ! je n'en que faire de vous impressionner ou non.

Pour ce qui est des chômeurs, je ne m'accroupis pas à leurs côtés en leurs disant que tout ira bien.

Non, je préfère rester debout fièrement et leur dirent qu'ils se lèvent, ils ont une vie qui les attends.

Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales

Posté : 27 avr. 2011, 19:01
par Yevgueni Makhno
Ce que vous proposez n'est que du flan.

Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales

Posté : 27 avr. 2011, 19:22
par Vincent Valbonesi
Le programme de la LP en matière d'affaires sociales est aussi vide et autant naïf que le reste du projet politique patriote.

Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales

Posté : 27 avr. 2011, 19:42
par Roberto Dominguez
Je ne ferai aucun commentaire sur l'affichette de la Ligue Patriotique qui pique les yeux.

Je constate que monsieur Valbonesi est enfin revenu dans le cadre du débat d'idées sur ce sujet, je vais donc lui opposer mon point de vue.

Concernant le droit de grève, n'oubliez pas que le premier perdant est le gréviste qui n'hésite pas à sacrifier une journée de salaire, c'est déjà une restriction forte pour ne pas qu'une telle attitude ne se fasse à la légère. L'intelligence des négociateurs et la raison du portemonnaie suffisent à ce que chacun œuvre pour que la grève ne soit qu'une extrémité et non un rituel. Il s'agit de donner les mêmes droits aux salariés du public et du privé, la Constitution défend le droit de grève et nous nous devons de suivre son esprit.

Le proxénétisme à la mode du trafic d'êtres humains, il n'y a pas une seule personne raisonnable en ces lieux qui ne veuille pas le combattre. Nous avons des axes de combat différents, le votre est la répression de tous, le notre est de couper les fonds des criminels.

La prostitution peut être volontaire, certes ce ne sera (presque) jamais de gaieté de cœur, mais on n'a pas vu beaucoup de techniciens de surface heureux de leur travail et pourtant ce métier n'est pas interdit car nécessaire. Et j'affirme que la prostitution est également nécessaire pour l'équilibre de notre société lorsqu'elle s'inscrit dans le pur principe du consentement et qu'elle s'affranchit de toutes sortes de maltraitance, songez au nombre de viols qu'elle peut éviter chez les personnes aux pulsions excessives, songez à la prise de confiance de jeunes gens en mal de réussite sexuelle.

Ainsi, plutôt que de laisser dans une ombre propice aux gangs, faisons en sorte que le tout soit encadré par des personnes dignes de confiance sous contrôle de l'État. Vous allez qualifier l'État de proxénète, mais je suis au regret de vous rappeler (je suppose qu'un homme de votre trempe le sait déjà) qu'en percevant les impôts des prostitués, l'État est en quelque sorte un proxénète, mais en aucun cas un trafiquant d'êtres humains. Cela ne change bien sur pas le fait que nous devons traquer et sanctionner avec la plus grande sévérité les trafiquants d'êtres humains.

Le revenu est dégressif et destiné à la fois aux chômeurs en fin de droit, mais aussi aux travailleurs à temps partiel qui perdraient de l'argent en renonçant aux indemnités chômage, encourager le travail est une bonne chose, mais sur tous les inactifs, qui l'est par pur plaisir ? Qui a envie de vivre avec un si faible revenu ? Ce n'est pas en affamant les plus démunis que nous les remettrons sur les rails de l'emploi. Et il apparait hautement improbable qu'un salaire "classique" soit rattrapé par ce type de revenu minimum, qui par essence n'est qu'un minimum vital.

Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales

Posté : 29 avr. 2011, 07:29
par Vincent Valbonesi
Roberto Dominguez a écrit :Concernant le droit de grève, n'oubliez pas que le premier perdant est le gréviste qui n'hésite pas à sacrifier une journée de salaire, c'est déjà une restriction forte pour ne pas qu'une telle attitude ne se fasse à la légère. L'intelligence des négociateurs et la raison du portemonnaie suffisent à ce que chacun œuvre pour que la grève ne soit qu'une extrémité et non un rituel. Il s'agit de donner les mêmes droits aux salariés du public et du privé, la Constitution défend le droit de grève et nous nous devons de suivre son esprit.
La Constitution défend le droit de grève parce qu'il est dans l'ère du temps de donner les pleins pouvoirs à l'individu, c'est la seule et unique raison. Le droit de grève n'a qu'un seul but : faire croire au salarié qu'il a un tant soit peu un quelconque pouvoir de décideur. Ma remarque ne doit pas être prise comme offensante, mais c'est un constat. Si l'on veut donner plus de droits aux salariés, il faut s'engager dans la voie que je préconise : au lieu de favoriser l’arrêt du travail, la cessation de l'activité, j'aimerais que l'on s'inspire de la méthode de plusieurs pays du Nord de l'Europe par exemple, ou du Japon même si géographiquement, la comparaison est osée. Pourquoi vouloir immédiatement entrer en conflit ? Dans quel but ? Vous le dites vous même, la grève pénalise financièrement le gréviste et en plus de ça réduit la productivité de son entreprise. Dans les deux cas, une grève s'avère inutile car vous le savez autant que moi, les motifs de grèves sont bien souvent des camouflets et des fausses raisons qui cachent d'autres motivations beaucoup moins glorieuses. Vous défendez la thèse d'une grève qui ne soit pas un rituel, mais en l'élargissant au plus grand nombre, elle deviendra un rituel de fait. Je vous rappelle également que privilégier le dialogue social n'est pas un crime, c'est ce que je propose et c'est ce qui s'avère bien plus productif que la recherche permanente du conflit.
Le proxénétisme à la mode du trafic d'êtres humains, il n'y a pas une seule personne raisonnable en ces lieux qui ne veuille pas le combattre. Nous avons des axes de combat différents, le votre est la répression de tous, le notre est de couper les fonds des criminels.

Votre position n'est pas cohérente. Vous vous opposez à la loi que je présente contre le proxénétisme, mais c'est exactement le but même de la loi, ce fut le mot d'ordre durant l'ensemble du débat que j'ai initié : lutter contre l'économie souterraine que la prostitution engendre, et donc de facto, des fonds criminels. Donc vu ce que je lis ici, je constate que la gauche socialiste de notre pays a toujours soutenu mon projet de répression du proxénétisme, vous m'en voyez ravis.
La prostitution peut être volontaire, certes ce ne sera (presque) jamais de gaieté de cœur, mais on n'a pas vu beaucoup de techniciens de surface heureux de leur travail et pourtant ce métier n'est pas interdit car nécessaire. Et j'affirme que la prostitution est également nécessaire pour l'équilibre de notre société lorsqu'elle s'inscrit dans le pur principe du consentement et qu'elle s'affranchit de toutes sortes de maltraitance, songez au nombre de viols qu'elle peut éviter chez les personnes aux pulsions excessives, songez à la prise de confiance de jeunes gens en mal de réussite sexuelle.
La prostitution n'a rien de nécessaire. Vendre le corps d'un homme ou d'une femme contre de l'argent n'est en rien une nécessité pour notre société. Je vous prie de cesser de dire des âneries aussi affligeantes. Elle est un fléau séculaire, c'est vrai. Vous pensez honnêtement que la société doit laisser en place la prostitution uniquement parce que de jeunes garçons ont "peur" d'une relation sexuelle ? Je suis dépassé par l'argumentation actuelle là. Osez la comparaison entre des techniciens de surface et des prostituées, là aussi, cela doit surprendre. On n'autorise pas un métier ou une activité parce que celle ci est nécessaire ou pas, c'est du dogmatisme à deux francs six sous que personne n'admettra ici. Je le réaffirme, la prostitution n'est pas nécessaire et j'en appelle à la Frôce des valeurs, à la Frôce républicaine pour mettre à bas ces idées révoltantes pour notre société. C'est insensée, comme un homme comme vous peut il tenir un tel discours, comment peut on dire au XXI siècle que vendre le corps d'une femme (ou d'un homme) est nécessaire. N'y a t il aucun autre moyen pour assouvir les fantasmes sexuels de quelques individus ? Mais je suis heureux de voir que l’argument qui consiste à dire que "la prostitution est le plus vieux métier du monde" ne soit pas encore sorti de ce débat d'idées, aussi hallucinantes soit elles.
Ainsi, plutôt que de laisser dans une ombre propice aux gangs, faisons en sorte que le tout soit encadré par des personnes dignes de confiance sous contrôle de l'État. Vous allez qualifier l'État de proxénète, mais je suis au regret de vous rappeler (je suppose qu'un homme de votre trempe le sait déjà) qu'en percevant les impôts des prostitués, l'État est en quelque sorte un proxénète, mais en aucun cas un trafiquant d'êtres humains. Cela ne change bien sur pas le fait que nous devons traquer et sanctionner avec la plus grande sévérité les trafiquants d'êtres humains.
La Frôce n'impose pas les prostitués, c'est un fantasme propre à Monsieur Dominguez. Au cas où vous en doutez, j'ai moi même mis en place la fiscalité, je sais donc parfaitement de quoi je parle. La prostitution consiste en du trafique d'être humain, je ne connais aucune mère qui vend son corps par plaisir pour élever l'enfant qu'elle aura eu par mégarde avec un de ses clients. Si vous en connaissez, dites moi. On ne peut pas combattre le loup et le faire entrer dans la bergerie Monsieur Dominguez, il faut choisir.
Le revenu est dégressif et destiné à la fois aux chômeurs en fin de droit, mais aussi aux travailleurs à temps partiel qui perdraient de l'argent en renonçant aux indemnités chômage, encourager le travail est une bonne chose, mais sur tous les inactifs, qui l'est par pur plaisir ? Qui a envie de vivre avec un si faible revenu ? Ce n'est pas en affamant les plus démunis que nous les remettrons sur les rails de l'emploi. Et il apparait hautement improbable qu'un salaire "classique" soit rattrapé par ce type de revenu minimum, qui par essence n'est qu'un minimum vital.
J'appui ma démonstration sur des faits réels et des exemples étrangers. Donner moi un exemple de réussite dans l'instauration d'un revenu minimal ? Je n'en connais pas, mais peut être que Fidel Castro en a mis un en place, et dans ce cas, je reconnais que cet exemple vaut parole d'évangile.

Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales

Posté : 29 avr. 2011, 08:30
par Yevgueni Makhno
Le droit de grève doit être intouchable, non pas parce qu'il gêne toute l'entreprise, mais parce que c'est un droit individuel.

Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales

Posté : 29 avr. 2011, 08:36
par Vincent Valbonesi
Personne ici ne souhaite le remettre en cause.

Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales

Posté : 29 avr. 2011, 09:04
par Matiou Callet
Béh de toutes façons, vous aurez du mal à plus le remettre en cause que dans votre scandaleuse Loi sur le Droit de Grève qui limite strictement ce droit.

Quant à la LP, cela ressemble à l'URSS où l'on emploie 5 personnes pour le même travail : au moins y'a pas de chômage. L'avantage de la Ligue est d'être la carricature des excès productistes : ce qu'on ne ferait pas pour de la croissance et du plein emploi.

Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales

Posté : 29 avr. 2011, 09:18
par Yevgueni Makhno
Vincent Valbonesi a écrit :Personne ici ne souhaite le remettre en cause.
Alors change la loi qui le bride :ok: