Re: [Présidentielle Avril/Mai] Débat Affaires Sociales
Posté : 27 avr. 2011, 17:27
La LP me déçoit totalement.
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La Constitution défend le droit de grève parce qu'il est dans l'ère du temps de donner les pleins pouvoirs à l'individu, c'est la seule et unique raison. Le droit de grève n'a qu'un seul but : faire croire au salarié qu'il a un tant soit peu un quelconque pouvoir de décideur. Ma remarque ne doit pas être prise comme offensante, mais c'est un constat. Si l'on veut donner plus de droits aux salariés, il faut s'engager dans la voie que je préconise : au lieu de favoriser l’arrêt du travail, la cessation de l'activité, j'aimerais que l'on s'inspire de la méthode de plusieurs pays du Nord de l'Europe par exemple, ou du Japon même si géographiquement, la comparaison est osée. Pourquoi vouloir immédiatement entrer en conflit ? Dans quel but ? Vous le dites vous même, la grève pénalise financièrement le gréviste et en plus de ça réduit la productivité de son entreprise. Dans les deux cas, une grève s'avère inutile car vous le savez autant que moi, les motifs de grèves sont bien souvent des camouflets et des fausses raisons qui cachent d'autres motivations beaucoup moins glorieuses. Vous défendez la thèse d'une grève qui ne soit pas un rituel, mais en l'élargissant au plus grand nombre, elle deviendra un rituel de fait. Je vous rappelle également que privilégier le dialogue social n'est pas un crime, c'est ce que je propose et c'est ce qui s'avère bien plus productif que la recherche permanente du conflit.Roberto Dominguez a écrit :Concernant le droit de grève, n'oubliez pas que le premier perdant est le gréviste qui n'hésite pas à sacrifier une journée de salaire, c'est déjà une restriction forte pour ne pas qu'une telle attitude ne se fasse à la légère. L'intelligence des négociateurs et la raison du portemonnaie suffisent à ce que chacun œuvre pour que la grève ne soit qu'une extrémité et non un rituel. Il s'agit de donner les mêmes droits aux salariés du public et du privé, la Constitution défend le droit de grève et nous nous devons de suivre son esprit.
Le proxénétisme à la mode du trafic d'êtres humains, il n'y a pas une seule personne raisonnable en ces lieux qui ne veuille pas le combattre. Nous avons des axes de combat différents, le votre est la répression de tous, le notre est de couper les fonds des criminels.
La prostitution n'a rien de nécessaire. Vendre le corps d'un homme ou d'une femme contre de l'argent n'est en rien une nécessité pour notre société. Je vous prie de cesser de dire des âneries aussi affligeantes. Elle est un fléau séculaire, c'est vrai. Vous pensez honnêtement que la société doit laisser en place la prostitution uniquement parce que de jeunes garçons ont "peur" d'une relation sexuelle ? Je suis dépassé par l'argumentation actuelle là. Osez la comparaison entre des techniciens de surface et des prostituées, là aussi, cela doit surprendre. On n'autorise pas un métier ou une activité parce que celle ci est nécessaire ou pas, c'est du dogmatisme à deux francs six sous que personne n'admettra ici. Je le réaffirme, la prostitution n'est pas nécessaire et j'en appelle à la Frôce des valeurs, à la Frôce républicaine pour mettre à bas ces idées révoltantes pour notre société. C'est insensée, comme un homme comme vous peut il tenir un tel discours, comment peut on dire au XXI siècle que vendre le corps d'une femme (ou d'un homme) est nécessaire. N'y a t il aucun autre moyen pour assouvir les fantasmes sexuels de quelques individus ? Mais je suis heureux de voir que l’argument qui consiste à dire que "la prostitution est le plus vieux métier du monde" ne soit pas encore sorti de ce débat d'idées, aussi hallucinantes soit elles.La prostitution peut être volontaire, certes ce ne sera (presque) jamais de gaieté de cœur, mais on n'a pas vu beaucoup de techniciens de surface heureux de leur travail et pourtant ce métier n'est pas interdit car nécessaire. Et j'affirme que la prostitution est également nécessaire pour l'équilibre de notre société lorsqu'elle s'inscrit dans le pur principe du consentement et qu'elle s'affranchit de toutes sortes de maltraitance, songez au nombre de viols qu'elle peut éviter chez les personnes aux pulsions excessives, songez à la prise de confiance de jeunes gens en mal de réussite sexuelle.
La Frôce n'impose pas les prostitués, c'est un fantasme propre à Monsieur Dominguez. Au cas où vous en doutez, j'ai moi même mis en place la fiscalité, je sais donc parfaitement de quoi je parle. La prostitution consiste en du trafique d'être humain, je ne connais aucune mère qui vend son corps par plaisir pour élever l'enfant qu'elle aura eu par mégarde avec un de ses clients. Si vous en connaissez, dites moi. On ne peut pas combattre le loup et le faire entrer dans la bergerie Monsieur Dominguez, il faut choisir.Ainsi, plutôt que de laisser dans une ombre propice aux gangs, faisons en sorte que le tout soit encadré par des personnes dignes de confiance sous contrôle de l'État. Vous allez qualifier l'État de proxénète, mais je suis au regret de vous rappeler (je suppose qu'un homme de votre trempe le sait déjà) qu'en percevant les impôts des prostitués, l'État est en quelque sorte un proxénète, mais en aucun cas un trafiquant d'êtres humains. Cela ne change bien sur pas le fait que nous devons traquer et sanctionner avec la plus grande sévérité les trafiquants d'êtres humains.
J'appui ma démonstration sur des faits réels et des exemples étrangers. Donner moi un exemple de réussite dans l'instauration d'un revenu minimal ? Je n'en connais pas, mais peut être que Fidel Castro en a mis un en place, et dans ce cas, je reconnais que cet exemple vaut parole d'évangile.Le revenu est dégressif et destiné à la fois aux chômeurs en fin de droit, mais aussi aux travailleurs à temps partiel qui perdraient de l'argent en renonçant aux indemnités chômage, encourager le travail est une bonne chose, mais sur tous les inactifs, qui l'est par pur plaisir ? Qui a envie de vivre avec un si faible revenu ? Ce n'est pas en affamant les plus démunis que nous les remettrons sur les rails de l'emploi. Et il apparait hautement improbable qu'un salaire "classique" soit rattrapé par ce type de revenu minimum, qui par essence n'est qu'un minimum vital.
Alors change la loi qui le brideVincent Valbonesi a écrit :Personne ici ne souhaite le remettre en cause.