Procès Gaverny c/ Wilson

[Charles de la Tour]

Pourquoi avez-vous décider d'accoler votre nom à celui de Monsieur Gaverny dans votre maison de haute couture ?

[Sébastien Capell]

M. Wilson, j'aimerais moi aussi que vous répondiez aux questions que je vous aie posé ... Maître Le Maud est ce que votre client pourrait être un peu plus "présent" dans ce procès. J'ai comme l'impression qu'il est dans un autre monde. Et par pitié qu'il fasse des réponses un peu plus argumentées.

Une fois que M. Wilson aura répondu a toutes les questions qui lui ont été posé, nous interrogerons Mme Kenwood.

[Richard Mathieu Phillippe Pierre Le Maud]

Monsieur Capell, si mon client fait des réponses de cette teneur, c'est probablement parce qu'il subit encore la pression incarnée par la présence du Juge de laTour. Comment voulez-vous qu'il puisse se sentir à l'aise quand on sait la verve qu'a déployé Monsiuer le Juge à son encontre en privé. Ce n'est pas de gaieté de coeur que j'ai demandé à ce que vos deux collègues n'assistent pas à l'audience.

Notre client est déjà impressionné par la Cour en elle-même, il doit répondre à plusieurs questions. Il fait déjà preuve de bonne volonté en acceptant de répondre à Monsieur de la Tour alors que sa seule présence suffit à créer un malaise et un blocage. Vous n'allez toutde même pas nous reprocher de vous mettre en retard, nous formulons une requête dans le but de faire avancer l'audience, vous la balayez d'un revers de main. Libre à vous, Messieurs les Juges, mais ne nous accusez pas d'être repsonsables du retard que prend cette audience.

[Sébastien Capell]

Sébastien Capell devint rouge de colère ...

Maître Le Maud vous et votre frère, vous commencez franchement à m'agacer et je reste polis. Depuis que vous êtes rentrés dans ce tribunal vous n'avez pas cessé une minute de dénigrer le travail de cette Cour. A chaque phrase vous remettez en cause la neutralité de mes collègues et de moi-même. La Cour a fait un geste d'apaisement en acceptant votre requête pour M. Lacroix ne siège pas durant ce procès. Mais visiblement cela ne vous suffit pas ... Vous faites preuve d'un irrespect total vis à vis de la Cour de Justice et de ses membres.

Je vais être clair, précis et nette. Si demain à la même heure votre client n'a toujours pas répondu à nos questions, nous passerons à l'interrogatoire de Melle Kenwood et à l'audition des différents témoins, de plus j'infligerais à M. Wilson un outrage à magistrats. Je vous rappelle quand même chers Maîtres que votre client risque très gros dans cette affaire, je pense que je n'aie pas besoin d'énumérer, encore une fois, les chefs d'accusation.

[John Wilson]

Pourquoi avez-vous décider d'accoler votre nom à celui de Monsieur Gaverny dans votre maison de haute couture ?

John répondit à Monsieur de la Tour :

- Pour lui rendre simplement hommage.

[Sébastien Le Maud]

Le Maud fut supris par les paroles du président de la cour de justice.

Votre honneur, notre client répond selon les questions qu'on lui pose, quand celles-ci sont directes il répond par oui ou par non, c'est tout l’intérêt des questions directes, la réponse est sans équivoque, pas besoin d'argumenter.

[Sébastien Capell]

La Cour appelle Melle Kenwood à la barre.

Melle Kenwood, qu'elle sont vos liens avec M. Wilson ? Au début, il vous a présenté comme une simple employé de sa maison de couture, puis comme sa soeur... Nous aimerions savoir qu'elles étaient vos fonctions dans la société ? Etiez-vous au courant des agissement de M. Wilson ?

[Marie Kenwood]

Marie répondit sur un ton calme :

- Je suis sa soeur et la femme de Michael Kenwood, le célèbre critique de mode et je suis directrice marketing. Si vous parlez de tous les chefs d'accusation, ma réponse est non et je suis sure que mon frère n'a rien fait.

[Charles de la Tour]

Melle Kenwood, j'espère tout d'abord que ma présence et ma qualité de juge ne vous dérange pas, contrairement à vos avocats.

Bien, selon le rapport de police et le rapport de Madame le médiateur de la République, vous avez activement participé au refus d'obtempérer lors de l'arrivée des forces de politique. Selon les témoins présents vous auriez dit à votre garde rapprochée, je cite : " Antonio, allez y, ne les laissez pas approcher de John". Puis des tensions sont apparus entre vos gardes du corps et les forces de l'ordre.

Plusieurs questions donc concernant cet évènement : comment avez-vous eu la possibilité d'avoir une garde rapprochée personnelle ? Deuxième question : pourquoi avoir été l'investigatrice, en quelque sorte, de ce refus d'obtempérer alors même que votre mari, Monsieur Wilson, semble après l'intervention de Monsieur Antonio prêt à collaborer avec les forces de l'ordre

[Marie Kenwood]

Marie fut troubler par la question, des larmes commencèrent à couler sur sa joue,sa lui rappelait de mauvais souvenir, d'une voix tremblante, elle dit :

- Avec de l'argent on peut tout s'offrir monsieur le juge.

Et elle éclata en sanglots devant toute l'assistante, se reprit et poursuivit d'une voix toujours aussi tremblante :

- Je ne me rappelle même plus à quoi je pensais, vous savez mon ex mari me battait et la raison pour laquel je l'ai quitter c'est qu'il a voulu battre mon fils qui a une leucémie, j'ai pris les coups pour lui, et en voyant la polices entrer et vouloir arrêté mon frère j'ai ressenti la meme chose, j'ai ressenti la même peur, celle qu'on fasse du mal à mon petit frere, j'ai réagi sans trop savoir pourquoi, tout ce que je voulais c'étais le proteger, je ne voulait pas qu'ils prennent leur armes.

Ne sachant plus se retenir, ses larmes et son chagrin repris de plus belle.