Et après ?

[François Bertrand]

Carapin insiste, j'ai contacté Paul pour lui faire entendre raison en lui donnant quelques garanties.

Si Paul m'écoute, ça marche. S'il ne m'écoute pas, le futur Premier ministre sera socialiste.

[Angelina Fernandez]

Ok.

[Angelina Fernandez]

Au niveau du parti, comment ça se passe ?

[François Bertrand]

Je vais éviter de penser à ma propre carrière personnelle.

Je pense qu'un gouvernement de transition mené par Asuka Finacci qui permettrait de changer les règles électorales serait le choix le plus raisonnable et le plus responsable. A terme, un gouvernement de droite, de cette droite serait voué à l'échec. Et la gauche reviendrait au pouvoir reconstruire les restes comme ce fut le cas et notre parti serait définitivement décrédibilisé.

Pour éviter l'humiliation, je pense que le choix d'une coalition d'union nationale gauche-centre droit serait responsable. Et puis cela reste un gouvernement exceptionnel de transition en attendant les législatives anticipées. Seulement je crains que tu n'aies pas ta place au gouvernement, ce qui serait inadmissible.

Je ne suis pas encore décidé, j'attends la réponse de Paul. A ton avis, quel choix serait le plus judicieux ? Sachant que ce choix est un dilemme, qu'il façonnera la configuration politique de la Frôce à terme.

[Angelina Fernandez]

D'un point de vue, crédibilité, tu as tout à fait raison.

Mais j'ai peur qu'on donne les clefs à la gauche. Avec la réforme institutionnel et l'apparition d'une prime au premier partie (ou coalition), nous serons toujours loin du pouvoir, étant un parti qui n'est pas dans les premiers.

[François Bertrand]

Paul est favorable à ce que je sois Premier ministre et il m'a confié que Valentino Borgia (avec lequel j'aurai du négocier) ne souhaite pas être Premier ministre.

Une nouvelle discussion a lieue avec Carapin mais Borgia cette fois ci. On attend la réponse de Borgia, j'ai négocié la culture, les sports et les affaires étrangères pour nous.

J'ai aussi envoyé un courrier au PR, pour essayer de voir de ce côté là. Mais ce courrier nous engage à ne pas contribuer au gouvernement Finacci. Je pense qu'en toute hypothèses, si Arthur Carapin devient Premier ministre, nous aurons quand même tout le loisir de lui imposer certains gages et hisser le parti de manière confortable au sein de la coalition.

Monsieur le président de la République,
Cher Vincent,

Nous nous connaissons depuis très longtemps et je me permets donc de te tutoyer. Du moins tant que cela reste dans un cadre privé car en public le respect des institutions républicaines et de leur impersonnalité exige le vouvoiement.

Tu as été mon mentor et mon ami, j'ai toujours été loyal au RPR en respectant ce que fut ce parti pour la République, même au RDF où je m'opposais aux vives critiques de Marshall et Le Guen. Cette entrée en matière pour te dire tout le sens des responsabilités, de la confiance, de la modération et de la cordialité que le Premier ministre de la coalition de droite s'engage à avoir.

Allons droit au but.

La droite a l'intention de former une coalition. J'ai bien entendu la proposition d'Asuka Finacci qui propose au RDF d'intégrer un gouvernement de centre-gauche, je vais directement te donner ma réponse, ce sera un refus.
Cependant, pour que la coexistence entre les deux têtes de l'exécutif se passe au mieux, il est évident qu'Arthur Carapin Premier ministre est une éventualité à éviter. Au cours des discussions avec l'ADL, nous nous sommes mis d'accord sur ce point. Et nous pensons que je serai le plus apte à faire la synthèse entre le mouvement libéral et le mouvement patriote tout en faisant en sorte que la droite nationaliste n'impose pas certaines vues racistes ou réactionnaires dans ses projets. Quand je dis réactionnaire, je fais allusion à cette nostalgie du dictateur qui caractérise tant l'UPF-AN, disons les choses telles qu'elles sont.

Je notifierai le refus du RDF de prendre part à un gouvernement de centre gauche dès demain à Mme Finacci.

Pour ce qui est des discussions internes à droite, nous attendons la réponse d'Arthur Carapin. Il ne croit pas que tu sois capable de l'empêcher d'être Premier ministre mais nous essayons de lui faire entendre raison.

En toute hypothèse, s'il refuse et qu'il insiste, il s'agira pour l'ADL d'accepter ou non sa candidature car en ce qui concerne le RDF, nous le soutiendrons en contrepartie de gages sincères et ce, pour assurer un gouvernement à la République étant donné que d'autres configurations politiques ne sont pas envisageables.
Si tu décides de me nommer Premier ministre, je pense qu'Arthur Carapin se déciderait à se contenter des ministères régaliens que nous lui avons proposé. Mais ce choix t'appartient et tu peux également décider d'attendre sa confirmation définitive de son soutien en ma faveur.

Amicalement

Le président m'impose de garder au secret la suite de la conversation, chose que je vais faire.

En tout état de cause, l'intérêt réside surtout chez nos amis de l'ADL et de l'UPF.

Il y a encore des chances pour que nous obtenions la tête du gouvernement.

[Angelina Fernandez]

Ok, les décisions, vont elles être prise dans la journée ?

[François Bertrand]

Si Borgia se prononce en ma faveur, Arthur Carapin n'aura d'autre choix que de se plier. Il respectera la décision de toute la droite, enfin je l'espère en tout cas.

[Angelina Fernandez]

Au niveau du parti, allons nous faire des élections bientôt pour élire "démocratiquement" quelqu'un ? As tu eu des réponses d'ARC pour la fusion ?

[François Bertrand]

L'ARC refuse la fusion, c'est peut être mieux comme ça


Quant aux élections internes, c'est quand tu veux. Je me suis dit qu'étant seulement tous les deux, nous devions assurer l'intérim en attendant d'avoir plus de membres ou le retour des anciens.

On ne pourra pas nous reprocher d'avoir trahit la droite comme le RPR dorénavant.