AIF 17/01 - Interview des candidats aux législatives

[Marie Delaunay]

Réaction de Marie Delaunay, tête de liste de l’Alliance Nationale, interrogée sur une chaîne de télévision en continue sur la publication des interviews des candidats aux législatives :

Mon opinion sur ces interviews n’est pas forcément la chose qui vous intéresse le plus ce soir. Je me doute bien que la polémique qui entoure l’interview de M. Borgia est plus vendeuse, alors je vais vous faire plaisir et vous donnez mon ressenti. C’est un manque de respect pour les millions d’électeurs frôceux que de donner à ses stagiaires la préparation des questions pour une interview. Si M. Borgia n’est pas capable d’assumer seul la préparation des questions qui lui sont posées, c’est qu’il n’est pas capable d’avoir son avis sur une question. Au-delà du fait qu’il n’a offert aucune réponse à la résolution de la crise économique qui touche notre pays, il ne connait pas les pays participants au TSCP.

A l’Alliance Nationale, petit parti vis-à-vis de la mastodonte de M. Borgia, qui d’après des enquêteurs bien informés serait le parti le plus riche de Frôce, nous n’avons pas des stagiaires qui font mon travail à ma place. Quand on ose se présenter devant les suffrages des frôceux, on assume les responsabilités qui vont avec. J’ai passé des nuits blanches à préparer cette interview pour donner aux frôceux l’exacte transcription de ma pensée, de mon idée que j’ai pour notre pays. Je regrette fortement qu’un candidat, visiblement en tête de ces élections, soit incapable de répondre correctement à des questions.

Puis bon, si nous étions signataires de cinquante traités, l’erreur serait peut être acceptable, mais il est le seul traité international un tant soit peu médiatique que la majorité sortante et bientôt sortie a eu le temps de proposer au peuple. Cela renforce l’incompétence de cet individu, en bonne position pour être le futur Premier ministre d’une République dont il ne connait rien au final et où ses propres stagiaires sont incapables de lui fournir des informations aussi essentielles.

[Valentino Borgia]

L'ADL a assumé l'erreur.
Nous adressons d'ailleurs nos excuses aux Frôceux pour cet écart qui ne se reproduira pas.

Vous le voyez, nous faisons ce que nous disons et prônons. Le mea culpa du PSD et du RSE, par contre, nous l'attendons toujours.

Je rappelle tout de même que l'ADL en est à sa seconde campagne électorale et qu'il est normal que dans la frénésie des déplacements, des préparations de meeting, des campagnes d'affichage, une erreur se glisse, surtout lorsque cela concerne un traité pratiquement inconnu du grand public et qui n'intéresse encore une fois que les élites qui l'ont fabriqué.

[Marie Delaunay]

Nous avons au moins la volonté commune de le dénoncer pour le rendre caduque dans notre ordre juridique, c’est un bon point.

[Valentino Borgia]

Je remarque que le PSD fait encore dans l'honnêteté intellectuelle puisqu'il attaque de front l'ADL alors qu'il ménage clairement le RSE qui a affirmé être opposé à la loi Marie Madeleine alors même que cette loi a été votée par toute la gauche et qu'elle est encore aujourd'hui une loi reconnue par presque tous comme une bonne loi.

Mais peut être que le PSD souhaite compléter son monologue...

[Arthur de Milon]

En réponse à Noah Gayet, Arthur déclara :

On peut dire la même chose de vous Monsieur Gayet. Vos leçons de morale en permanence, on peut s'en passer. Si l'on a envie de vous entendre un jour, on vous fera signe. En attendant, je vous invite, à l'instar de ce que vient de faire Monsieur Marshall, à aller trouver Monsieur Peruzzi qui ne semble pas du même avis que vous pour ce qui est de la réponse à apporter au problème de la prostitution.

[Luca Pappa]

Réaction de Luca Pappa...

J'ai été surpris d'entendre Monsieur Borgia comparé l'AIF et ses journalistes à des gendarmes. Je ne connais pas les méthodes de l'Agence de presse frôceuse mais les méthodes journalistes méritent du respect dans des circonstances comme celles-ci. Si elles posent des questions dérangeantes, cela n'est pas une raison pour parler de questionnaire de gendarmerie. Par ailleurs, le RSE a ses positions et nous avons les nôtres. D'un point de vue personnel, le texte Marie Madeleine est un bon texte et si le RSE veut revenir dessus, c'est son problème interne. S'il y a des dissenssions à gauche, il y en a aussi à droite, cessons donc ces enfantillages. Pour finir, je voudrais affirmer et réaffirmer que le PSD a déjà dit qu'il assumait ses responsabilités dans cette belle aventure qu'est la direction de la République et qu'il ne le regrettais pas. Il n'y a eu aucunes fautes dans nos propositions, nous avons reconnu notre lenteur et c'est ce qui a poussé à la récession.

[Stefano Peruzzi]

Monsieur de Milon devrait cesser de me confondre avec monsieur Rolland.

A titre personnel, je soutiens pleinement le programme officiel du RSE qui est en faveur du maintien de cette loi. Si monsieur Rolland y est opposé, c'est une position personnelle, et je trouve regrettable qu'elle ait été exposée de telle manière.

[Thomas Rolland]

Je vais apporter ma réponse, cela évitera toutes les divagations et autres polémiques :

Nous sommes dans un pays libre avec sa propre liberté de penser, ce qui n'implique pas forcement des raisons de partis. Je suis personellement opposé à cette loi, car elle me gène moralement. Mais tout sujet ne peut-être, avoir de réponse facile, et peut toujours tomber dans le relativisme ou l'opinion le plus absolue. Je considère ma réponse comme de l'opinion sur un sujet bien plus complexe dans sa pratique, dans son encadrement. Une loi doit aussi tenir compte des réalités, de ce qui est en vue de ce qu'il devrait être en évitant le plus de décallage possible d'avec les réalités. Je considère donc que ma réaction fut somme toute, trop précipité et ainsi donc mal formulé.

[Marie Delaunay]

Des dissensions aussi majeures au sein d'un même parti, faut le faire : Gayet adore sa loi, Perruzi le lâche, Rolland la déteste ! Et ça veut gouverner, rassembler, unir le pays ? Laissez moi rire !

[Thomas Rolland]

Madame, je suis surpris de votre soviétisme. On a le droit de ne pas être d'accord surtout quand cela est de l'ordre de l'opinion, et même quand on est dans un parti politique. En ce qui me concerne, je préfère être d'accord sur l'économie (bien plus importante dans le contexte actuel) que sur la loi Marie Madelaine.