[Législatives janvier] Débat Economie

[Arthur Carapin]

Entendre la gauche, responsable de la pire récession de notre histoire récente parler d'économie est une vaste blague! Le RSE et le PSD devrait regarder leurs chaussures au lieu de débattre ce soir.

Sur le sujet, je note que tous ressassent les mêmes recettes usées et inefficaces. A situation périlleuse, mesures courageuses: voilà pourquoi l'UPF propose la mise en place de véritables barrières douanières pour protéger nos usines et nos emplis.

[Valentino Borgia]

Je crains Monsieur Pappa que vous soyez totalement discrédité en matière d'action gouvernementale et parlementaire.

[Luca Pappa]

Pour être discrédité, il faut avoir à la base du crédit, et nous en avons eu, nous en avons, et nous en aurons temps que les Frôceux nous ferons confiance. Ce n'est pas vous qui distribuer les points, Monsieur Borgia. Quand à votre crédibilité, vous croyez que c'est en hurlant au parlement que vous l'avez? Comme l'a noté à plusieurs reprises monsieur Peruzzi, existe-il une proposition, non non, initiative même, le mot est plus global, qui émane de votre part ? Pas une seule! Je salue le comportement de la Député Catherine de Chassagne qui est intervenue plusieurs fois constructivement et politiquement. Ce n'est hélas pas votre cas.

[Arthur Carapin]

Monsieur Pappa, l'opposition a été du se mettre au niveau de la majorité gouvernementale...

[Valentino Borgia]

J'ai participé aux débats publics et aux votes au sein de l'Assemblée.
Madame de Cassagne, membre de l'ADL, a également été active au sein de l'Assemblée.
J'ai moi même bougé les fesses de votre premier ministre et de ministres !

Vous pouvez me taper dessus si cela vous chante mais le résultat est là. Ceux qui ont obtenu les suffrages, ceux qui sont jugés sur leurs actes n'ont rien fait, strictement rien fait.
Tandis que l'ADL organisait des réunions publiques sur le terrain, vous, Monsieur Pappa, vous distribuiez des badges en signe de combat contre le SIDA. La cause est noble mais votre action est ridicule en comparaison de ce que vous devriez accomplir !

Une fois élu, on ne vous a plus entendus, même pas à l'Assemblée. Vous êtes restés dans votre tour d'ivoire, à discuter entre vous, en attendant les prochaines élections. Et bien les voilà, et à votre discours, on comprend bien, qu'au fond, vous avez déjà perdu.

[Luca Pappa]

Monsieur Carapin, je vous l'ai dit à l'Assemblée lors de nos échanges assez durs parfois, et je vous le répète ce soir, je regrette que vous ne preniez pas d'initiative parlementaire. Vous avez critiqué la répartition des budgets d'interventions si mes souvenirs sont bons mais vous n'avez pas osé prendre vos responsabilités en amendant cette partie de la Loi de Finances. Mais je reconnais qu'au moins vous étiez présent et au moins vous avez défendu votre position.

[Arthur Carapin]

Monsieur Pappa, comme je l'avais annoncé dès votre élection, je n'avais en aucun cas la volonté d'être une opposition constructive au vu de votre chef de gouvernement. L'actualité économique m'a donné, malheureusement pour la Frôce raison. Rassurez-vous, après la victoire de la droite, je serai assumer mes responsabilités, car là nous serons respectés.

[Stefano Peruzzi]

Encore heureux que vous ayez pris part aux votes à l'Assemblée Nationale, ce serait un peu bête d'abandonner si aisément votre mandat de représentant du peuple.

Concernant la proposition de barrières douanières de monsieur Carapin, c'est à réfléchir vis à vis des pays pratiquant le dumping social, mais ces barrières doivent être appliquées de manière intelligente et non de manière brutale comme vous semblez le proposer.

[Luca Pappa]

Rien monsieur Borgia ? Vous n'étiez décidément pas à l'Assemblée Nationale. Encore une fois, monsieur Borgia, soyons clair: personne n'a perdu, personne n'a gagné. Les Frôceux décideront. D'ailleurs, lorsque Monsieur Carapin explique qu'il sera prêt à prendre ses responsabilités dans une coalition où il sera respecté, j'aimerai lui demander, ainsi qu'à vous, si vous êtes prêts à dire aux Frôceux que vous êtes prêts à gouverner avec un parti qui soutient quelqu'un qui emprunte l'argent des Frôceux, des patriotes et qui n'est pas capable de les rembourser ?

[Valentino Borgia]

Je n'ai aucun problème avec ça Monsieur Pappa. Attention, vous allez avoir une réponse franche, ça va vous faire drôle.

L'ADL se bat pour appliquer ses convictions, si la coalition issue de l'opposition actuelle ne donne pas satisfaction à l'ADL sur les points que nous jugeons indispensables, alors nous ne ferons pas parti de cette coalition.

Et oui Monsieur Pappa, c'est autre chose que vos petits arrangements sur les coins de table pour rester au gouvernement.