[Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communication

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Arthur de Milon
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Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat

Message par Arthur de Milon »

J'ai vu. J'espère qu'il nous rapportera quelques points dans les sondages ce soir.
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Arthur Le Guen

Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat

Message par Arthur Le Guen »

Champagne ! :P

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Nous sommes désormais tout juste derrière le PSD et l'AN selon les derniers sondages. On dépasse désormais de loin l'UPF et le CH. Prochaine étape, on passe devant le PSD ?
Urumi Asato a écrit :Après le calme du lundi, ce fut une tempête de meetings aujourd'hui avec trois grandes réunions publiques.

Le Centre Humaniste a donc attendu la mi-campagne pour se lancer à Aspen, François Askalovitch est apparu accompagné de sa fille, critiquant l'inaction du PSD et appelant à la mise en place d'une flexisécurité, mot d'ordre habituel des sociaux-libéraux. La principale surprise fut la présence de Rosalinda Hanke, une des cadres de l'ARC qui n'a pas envoyé de candidats à cette élection, son discours fut centré sur la nécessité d'allouer plus de fonds à l'éducation et de mettre en place un meilleur système d'apprentissage des langues locales et étrangères.

Ambiance plus tendue à Casarastra avec la présence du RDF et du RSE le même jour, les héritiers de la grande tradition du libéral-conservatisme ont été les premiers à dégainer sur un de leurs sujets forts, la sécurité, devant une foule compacte, Eliott Marshall a moqué les sondeurs qui prédisaient une sombre dernière place à son parti en début de campagne. Arthur Le Guen, quant à lui, s'est livré à un discours plus technique, jugé terne par les détracteurs du parti, plaidant pour le développement de la vidéosurveillance et la restauration du service national, un risque vis à vis de l'électorat jeune au vu de la très forte mobilisation contre un projet similaire porté par Laurent de Montredon il y a quelques années.

Pour le RSE, le meeting sur la sécurité relevait plutôt de la corvée, et il semble que Noah Gayet et Stefano Peruzzi aient perdu un pari avec leurs camarades. Stefano Peruzzi n'a pas manqué de moquer les partisans du port d'armes à coups de statistiques et plaidant pour l'humanisation de l'image de la police, mais c'est Noah Gayet qui a fait le show grimé en "Justicier de la Brigade Citoyenne, financé par la vente de programmes en carton de l'ADL" à la plus grand hilarité des militants socialistes, il a ensuite exposé les vues du RSE en matière de justice, accusant la droite de vouloir instituer le délit de faciès et défendant le projet d'Habeas Corpus de son parti.

Les débats ont été particulièrement agités, le PSD se mêlant enfin à la grande bagarre mêlant jusque là principalement RSE, ADL et RDF. Les attaques furent particulièrement violente, Valentino Borgia assimilant la volonté du RSE d'édifier des complexes sportifs à l'honneur des héros de la Révolution à de la récupération, alors que ses opposants qualifient un éventuel mandat de droite à un désenchantement général. Le débat sur la culture s'achèvera demain à 21 heures, celui sur l'économie après-demain à 21 heures.

Sur le terrain de la communication, la seule chose à signaler est l'entrée en campagne de l'UPF, affiche qui n'a pas plu à tous au vu de son image de brutalité :

http://republique-froceuse.com/forum/do ... php?id=235

Brutalité aussi dans les sondages du jour, avec les plus grosses évolutions depuis le début de la campagne :

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RSE (19.9%): 54 députés (- 5)
ADL (19.1%): 51 députés (- 22)
PSD (14.6%): 39 députés (- 45)
AN (14.6%): 39 députés (+ 16)
RDF (13.0%): 35 députés (+ 35)
CH (11.4%): 30 députés (+ 30)
UPF (7.3%): 19 députés (- 9)

Le RSE et le RDF profitent à plein de leur meeting de mi-semaine et de leur forte présence lors des débats, offrant une première place provisoire inespérée aux socialistes et un excellent score à la formation de droite. En revanche, si l'ADL reste stable en attendant un final plus propice, le PSD chute sans cesse et se retrouve maintenant menacé par l'Alliance Nationale pour la troisième place. Le rapport de forces reste favorable à la droite avec 144 députés. Dans le contexte actuel, l'interview publiée jeudi sera probablement cruciale.
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Arthur de Milon
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Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat

Message par Arthur de Milon »

Excellente nouvelle ! Bravo pour ton meeting Arthur qui a vraiment porté tous ses fruits ! :ok:

Nous devons continuer sur cette lancée !
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Arthur de Milon
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Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat

Message par Arthur de Milon »

J'ai fait quelques modifications du texte. C'est bien pour vendredi qu'il faut avoir tout terminé ?

À insérer vers la fin du discours précédent, une ou deux phrases indiquant l'arrivée, à l'extérieur du bâtiment, de l'ancien ministre Arthur de Milon, accompagnée de l'image suivante :
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Dans cette ambiance surchauffée, sous les ovations des militants, Arthur gravit rapidement les quelques marches qui montent à la tribune pour prendre la parole. Un large sourire sur son visage, il attend que le calme revienne, puis commença :

« Mes chers amis, merci pour votre accueil.

Je suis venu vous parler de l'école. Depuis la nuit des temps, l'éducation du jeune citoyen est au coeur de la politique. C'est un sujet sur lequel on ne peut faire d'impasse et pour lequel il faut apporter des solutions, coûte que coûte. Car le sujet est trop grave, trop important. Il concerne nos enfants, la chair de notre chair. Il implique leur avenir. Il met en jeu celui de notre nation toute entière, car les élèves d'aujourd'hui sont les travailleurs, les intellectuels, les dirigeants de demain. L'école, c'est un sujet qui nous concerne tous, enfants, familles, enseignants, politiques, au-delà des clivages partisans. Homme de droite, je crois en des solutions pragmatiques, réalistes. Je combats le dogmatisme avec autant de vigueur que je combats les idéologiques claniques. Il n'existe pas de système éducatif idéal, de modèle universel à adopter. Il nous faut partir des fruits de l'expérience, de l'étude de ce qui fonctionne pour s'en inspirer et de ce qui ne fonctionne pas pour y donner des solutions adaptées. C'est de cette manière que le Rassemblement pour une Droite forte aborde les questions éducatives. C'est ainsi que nous recherchons des solutions aux problèmes de notre école.


Applaudissements.

Notre école, mes amis, c’est l’histoire, le présent et l’avenir de la République. C’est une histoire de passion et de vocation, d’engagement et d’effort, d’amour des Frôceux pour cette institution majeure. Ce sont 7,5 millions d’élèves qui, chaque jour, y apprennent, s’y construisent, grandissent et se préparent à devenir des adultes et des citoyens. Ce sont près de 600 000 professionnels, au premier rang desquels les enseignants, qui accompagnent, instruisent, participent à l’éducation de nos enfants et servent par-là, au quotidien, une certaine idée de la Frôce. Depuis des générations, l’école a été le pivot de l’idéal républicain. Elle apprend à tous les enfants, quelle que soit leur condition sociale, à lire, écrire, compter, pour leur permettre d’être autonomes. A ceux qui en ont les facultés, elle permet d’accéder au secondaire, puis à l’université et aux grandes écoles. Elle donne à tous les enfants une chance égale de s’élever socialement. C’est aussi une manière de renforcer notre pays, en augmentant le niveau des connaissances : pas une richesse humaine ne doit être perdue. Tout cela ne s’est pas fait par hasard. Il a fallu beaucoup de volontarisme, beaucoup d'énergie, comme en témoignent les mots de Jules Ferry, ce Français célèbre qui a inventé le modèle républicain de l’école : « Entre toutes les nécessités du temps présent, entre tous les problèmes, j’en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j’ai d’intelligence, tout ce que j’ai d’âme, de cœur, de puissance physique et moral : c’est le problème de l’éducation du peuple ». Aujourd’hui, nous avons du mal à tenir cette promesse de Jules Ferry. Il est injuste d’avoir sur l’école des jugements à l’emporte-pièce. Il y a des millions d’enfants qui suivent un parcours scolaire normal et efficace. Pour ces enfants, l'école joue pleinement son rôle. Ce qui compte, mes amis, c'est d’identifier les raisons pour lesquelles, à certains moments, certains enfants peuvent décrocher, alors que ce n’était pas le cas autrefois. Échec scolaire, classes et emplois du temps surchargés, enseignants trop nombreux mais pas assez présents, moyens dispersés, établissements éparpillés, élèves mal-orientés, parents ne sachant quoi faire… Notre école éprouve des doutes devant les difficultés qui s’accumulent. La dette éducative est lourde, mais il n’y a pas de fatalité.

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L’école peut renouer avec le progrès et l’espérance, tenir à nouveau la promesse républicaine. Il faudra pour cela du courage et de la persévérance. La Frôce porte en elle les atouts de son redressement si elle sait se rassembler et se dépasser autour de son école, de sa jeunesse et de son avenir. Il faudra l’engagement de tous, non seulement de ceux qui la font vivre et l’animent, mais de la société tout entière. Refonder l’école de la République est une mission qui nous engage et nous oblige, nous le croyons. L’idéal des Lumières proposait une émancipation de l’homme par l’instruction. Ce bel objectif demeure le nôtre. Si notre système scolaire a su relever avec succès le défi de la massification scolaire, il doit encore progresser vers plus d’exigence, plus de qualité. En somme, il nous faut à présent relever le défi de la démocratisation de l’école. L’objectif est la réussite de chacun. Parce que les réussites individuelles font aussi la réussite collective de notre pays, l’école et l’université, en donnant à tous le bagage indispensable pour affronter l’avenir, sont nos meilleurs atouts pour construire une société de l’intelligence au bénéfice de chacun. Si nous avions, au RDF, la conviction que l’école a besoin de moyens supplémentaires, nous les lui procurerions, car aucun investissement n’est plus important à nos yeux pour l’avenir d’un pays que l’investissement dans l’éducation. Mais le problème de l’école en Frôce ne relève ni des moyens, ni des effectifs. On peut recruter des cohortes d’enseignants supplémentaires, on n’aura pas résolu tous les problèmes. Il est certain qu'il faut recruter quelques centaines d'enseignants supplémentaires, mais le problème de notre école est avant tout structurel : les enfants ont beaucoup changé, les familles aussi, mais pas l’école. Notre système éducatif ne pourra progresser que si l’on substitue enfin à la rengaine des moyens, des leviers spécifiques tels que l’autonomie, la confiance ou l’initiative, donnés aux acteurs de terrain. Alors que nous entrons dans une société de la connaissance, le niveau de formation fait plus que jamais la différence entre les nations. Refonder l’école de la République, l’adapter à ses nouveaux défis, accompagner chacun de nos enfants dans leur réussite, c’est construire l’école du XXIe siècle. C’est investir pour l’avenir, car l’école d’aujourd’hui c’est la Frôce de demain.

Une salve d'applaudissements accueille l'envolée d'Arthur.

Mes chers amis, j'ai été Ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Je connais les problèmes que rencontre notre école.

La proportion d’élèves de 14 ans en difficulté ne cesse d’augmenter : elle est passée à 18% en moins de 10 ans. Le RDF veut promouvoir à l'école la sélection fondée sur le mérite et l'effort. Mais nous ne pouvons laisser de côté les enfants qui ont des difficultés. Nous ne pouvons laisser aucun jeune au bord du chemin. Nous devons avoir des adultes présents et disponibles plus longtemps dans les collèges et les lycées, pour accompagner les élèves en difficulté et ne plus les laisser seuls, livrés à eux-mêmes. C'est ce que nous proposons : augmenter le temps de travail devant élèves des enseignants du secondaire à 20 heures par semaine. Nous leur proposerons en outre, sur la base du volontariat, d’être présents 30 heures par semaine dans les établissements, avec en contrepartie une augmentation de leur rémunération de 30%. Nous développerons une étude personnalisée obligatoire pour tous les écoliers et les collégiens le soir après les cours, sous la surveillance d’enseignants à la retraite ou d’étudiants. Cela permettra de les soulager de leurs devoirs et ils pourront se consacrer à autre chose à la maison. Nous demanderons aux chefs d'établissement de désigner un professeur tuteur pour chaque collégien en difficulté, qui sera chargé de l’accompagner dans son travail personnel, mais aussi de l’aider à acquérir des méthodes de travail efficaces et à combler ses lacunes. Nous concevons l'école en deux étapes : l'école primaire, qui doit permettre à tous les élèves d'acquérir un socle commun fondamental de connaissances, puis le collège et le lycée qui doit permettre aux élèves de se démarquer des autres et d'acquérir des compétences en lien avec leur voeu d'avenir professionnel. Il est stupide de vouloir que tous les élèves aient un niveau semblable : l'égalitarisme a des limites. Nous refusons de niveler le niveau de l'école par le bas. C'est pourquoi, parce que ce système a fait ses preuves et permet à chaque élève de progresser à son rythme, nous généraliserons les classes de niveau au collège et au lycée, en pensant le nombre d’élèves par classe en fonction du niveau général : à classe difficile de 12 à 15 élèves, et inversement. Les enseignants pourront ainsi être plus présents, plus à l'écoute et plus proches des élèves qui ont des difficultés. De la même manière que nous prendrons à bras le corps le problème du décrochage scolaire, nous nous attaquerons au problème de l'illettrisme et remettront les fondamentaux au centre de l'enseignement à l'école primaire. Nous ne pouvons plus accepter qu’un élève n’entre en 6e sans savoir lire, écrire et compter ! Or aujourd’hui, c’est le cas de 12% des jeunes qui rentrent au collège. C’est la raison pour laquelle nous devons tout mettre en œuvre pour combattre l’échec scolaire dès l’école primaire. En intervenant rapidement, nous pourrons changer de façon irrémédiable l’avenir de ces enfants. Nous consacrerons la moitié du temps à l’école primaire à l’apprentissage de la langue française dans ses deux dimensions : lecture et écriture. Nous suivrons particulièrement les écoliers en difficulté et accompagnerons leurs familles. Nous prendrons tous les moyens pour éviter les redoublements à l’école primaire, qui n’apportent aucune solution au retard des élèves.

Aujourd’hui, des jeunes sortent chaque année sans diplôme du système éducatif. Comment concevoir cette situation dans un pays développé tel que le notre ? C'est tout simplement invraisemblable ! Nous devons passer du savoir pour tous à la réussite de chacun, c'est le maitre mot de notre programme en matière d'éducation, c'est notre objectif. Au RDF, nous pensons qu'il faut permettre aux élèves de 14 ans en difficulté à l’école de s’orienter vers la filière professionnelle et l’apprentissage. Loin d'être des voies de garage comme on l'entend souvent dans les jugements dévalorisateurs de certains hommes politiques, ces filières conduisent la quasi-totalité des diplômés à une embauche rapide. Nous y développerons l'alternance, qui a fait ses preuves dans plusieurs pays. De même, nous promouvrons d'une meilleure orientation des collégiens et des lycéens en prenant davantage en compte leurs aptitudes non académiques et en créant une agence de l’orientation qui dise la vérité aux jeunes sur ce qui les attend.


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Les journées qui finissent à 18h, les élèves qui rentrent fatigués à la maison, les pauses trop courtes pour déjeuner à midi, les emplois du temps surchargés, les vacances trop longues et pendant lesquelles nos enfants ne savent que faire de leurs journées, nous n'en voulons plus ! En comparaison avec les pays de l'UE et de l'OCDE, nos écoliers ont les journées de classe parmi les plus lourdes, réparties sur le nombre de jours de classe le plus faible. Il est nécessaire, je dirais même urgent, de réorganiser les rythmes scolaires, à tous les niveaux de l'enseignement. Dans l’intérêt de nos enfants et en fonction de leurs besoins. Le RDF propose de généraliser la semaine de cinq jours à l’école primaire et d'allonger, en contrepartie, l’année scolaire de deux semaines : il nous faudra pour cela ramener tous les congés scolaires à 10 jours et réduire les vacances d’été. Nous supprimerons tous les cours le samedi matin, afin de permettre aux lycéens de bénéficier d’un week-end complet en famille. Nous fixerons le début de la journée de cours à 9h et la fin à 17h maximum à l’école, au collège comme au lycée, afin d’offrir à nos enfants des journées de cours complètes mais équilibrées. Enfin, nous instaurerons dans toues les établissements une pause méridienne obligatoire d’une heure et demie.

L’école de la République appartient d’abord à toutes les familles de Frôce qui lui confient leurs enfants. La famille et l’école sont les deux instances de socialisation à la base de l’éducation de l’enfant et de son émancipation, indispensables et complémentaires. Nous refusons les mesures et les discours qui tendent à opposer famille et école. Nous voulons renforcer le lien entre les deux et associer davantage les parents à la scolarité de leurs enfants. Nous réaffirmerons la possibilité pour les parents de choisir en toute liberté le lieu de scolarisation de leurs enfants. Pour lutter contre l’absentéisme de certains enfants à l’école et rendre à leurs parents les moyens d’assumer leurs responsabilités, nous instaurerons une suspension des allocations familiales. Aller à l'école est une chance et il est grand temps que certains élèves et certaines familles le comprennent. Enfin, nous soutiendrons la mise en place d'un système de chèques-éducation, accordés directement aux familles, sous la forme d'une aide annuelle d'un montant de 8000 pluzins. Cette mesure permettra aux parents de choisir véritablement, en toute liberté et en toute équité, l'école de leur choix, qu'elle soit publique ou privée, pour leurs enfants. Dans la même logique, le fonctionnement de notre système éducatif doit tendre vers plus d’autonomie des établissements : nous confierons à chaque chef d’établissement le soin de gérer en toute autonomie son école, collège ou lycée, de mener son projet éducatif en fixant les objectifs à atteindre, et de recruter son équipe. Ainsi, la création d’un internat ou le port de l’uniforme seront des décisions prises au niveau des établissements. Enfin, l'école que nous proposons, c'est une école du respect, une école de la discipline, une école de la tolérance. Les insultes, les brimades, les stigmatisations qui peuvent s'acharner sur certains enfants n'ont pas leur place dans l'école de la République. Ces comportements sont indignes. Les élèves doivent apprendre à respecter leurs camarades, comme ils doivent apprendre à respecter l’autorité du maitre, qui fonde la transmission du savoir. Il est inadmissible de manquer de respect à un enseignant ! C'est pour cette raison que nous rendrons obligatoire le lever des élèves au début du cours et que nous durcirons sévèrement les sanctions prévues en cas de violences, de menaces ou d’insultes envers des enseignants ou des personnels de l’enseignement. Le message que je veux transmettre aux enseignants aujourd'hui, c'est un soutien sans faille de la droite frôceuse !


Le public applaudit vivement.

L'école, enfin, a une dernière mission. Elle doit apprendre aux jeunes à vivre en société, enrichir leur culture personnelle et donner à nos enfants les clés de compréhension du monde qui les entoure. C"est indispensable pour permettre à ceux qui n'ont pas la chance C'est indispensable pour avoir des citoyens responsables, conscients des enjeux et faisant preuve d'une certaine ouverture d'esprit. C'est ce que nous voulons au RDF. Nous encouragerons les sorties extrascolaires, telles que les voyages linguistiques, les journées culturelles et les visites de monuments historiques ou de musées. Nous demanderons aux enseignants du primaire de lire chaque matin dans leur classe une maxime ou une citation célèbre, à forte valeur morale, et encouragerons les enfants à lire, dès l'école primaire, des oeuvres de grands auteurs, de tous genres et de toutes nationalités. Nous instaurerons au collège, de la 5e à la 3e, une après-midi civique obligatoire par mois : cela pourra prendre la forme d'activités d’aide aux personnes handicapées ou aux personnes âgées, de tutorat à l’égard des plus jeunes, d’entretien des forêts. Nous développerons les stages afin de confronter nos enfants à la réalité du monde : chaque élève de 4e et de 3e effectuera ainsi une semaine de stage chaque trimestre dans une entreprise ou une association. Enfin, en plus du français, nous rendrons obligatoire l'apprentissage de l'italien et du catalan, deux langues reconnues comme officielles par la République frôceuse. L'école est également la première instance sociale extérieure à la famille que les enfants découvrent. Elle doit être à l'image de la nation et former de futurs citoyens. Le drapeau de notre nation devra flotter dans toutes les cours de récréation et les élèves apprendront l'hymne national à l'école primaire. Nous réserverons une heure et demi par semaine, au collège comme au lycée, à la découverte des institutions et de la citoyenneté, ainsi qu'à l'enseignement des valeurs républicaines qui fondent notre communauté nationale, ces valeurs de liberté, de justice et de tolérance auxquelles les Frôceux et les Frôceux tiennent tant, ces valeurs qui permettent à notre école d'être laïque et ouverte à tous. Ces séances pourront être l'occasion de débats sur différents sujets d'actualité ou d'exposés préparés par les élèves.

Applaudissements.

Mes chers amis, j'en arrive maintenant au terme de mon discours. J'ai tenu symboliquement à faire mon retour en politique en vous parlant d'éducation. Je crois en notre école, je crois en la jeunesse de Frôce. C"est cela que je suis venu vous dire aujourd'hui.

Je tiens à remercier Arthur Le Guen, qui m'a accueilli chaleureusement il y a quelques jours de cela et m'a permis de m'engager à ses côtés, à vos côtés, dans cette campagne.


Les militants applaudissent leur président.

Je m'adresse à présent à vous, militants et sympathisants du RDF, citoyens de Frôce. Je vous remercie pour votre soutien précieux et pour votre confiance. Je vous remercie pour votre présence. Oui, un immense merci à vous tous d'être là aujourd'hui pour clamer haut et fort cet amour que vous portez, que nous portons pour notre pays !

Cris et applaudissements de la foule, debout. Les mains appuyées sur son pupitre, Arthur reprend de plus belle :

Je suis heureux d'être parmi vous. J'ai chaud au coeur de vous voir aussi nombreux, de vous voir tous unis autour des mêmes convictions, des mêmes idées. C'est dans des moments comme celui-ci que l'on se sent fier de ses valeurs et que l'on a envie, plus que jamais, de porter ces valeurs avec conviction, avec courage et avec fierté ! Il n'y a rien de plus beau dans une démocratie. Mes amis, j'entends votre espoir. Cet espoir d'une Frôce plus juste, plus grande, plus belle. Cet espoir, nous le partageons. Osez le changement ! Nous ne vous décevrons pas. Mais pour gagner nous avons besoin de vous. Sans vous, sans les Frôceuses et les Frôceux, nous ne sommes rien ! Aidez-nous, aidez votre parti à gagner ! Aidez votre pays ! Aidez la Frôce !

Vive la République ! Et vive la Frôce ! »


Sous les applaudissements d'une foule à présent déchainée, accompagnés d'une vingtaine d'enfants, Arthur Le Guen et Eliott Marshall rejoignent Arthur de Milon sur la tribune. Les trois hommes s'avancent vers le devant de la scène et attendent quelques minutes que les applaudissements et les cris cessent. L'image donnée par la présence des enfants derrière les orateurs est celle d'un parti dynamique, qui veut faire de la jeunesse un axe essentiel de sa campagne et de son programme. L'hymne national commence à retentir dans l'immense salle et des milliers de voix reprennent en coeur les paroles.


Puis, les deux Arthur quittent la tribune pour rejoindre les militants survoltés dans un bain de foule agité. Ils serrent longuement les mains des militants et des militantes qui ont fait le déplacement, pendant qu'Eliott Marshall, le porte-parole du mouvement, répond aux questions des nombreux journalistes présents. Trois heures après le début du grand meeting, les trois cadres du RDF rejoignent enfin leurs proches, dans les coulisses du palais des congrès.
Le directeur de campagne a écrit : - Nombre de spectateurs : 15 292
- Niveau du meeting : 3/4
- Nombre de mots : environ 3000.
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Arthur Le Guen

Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat

Message par Arthur Le Guen »

Je viens de lire ton intervention. C'est très réussi, mes félicitations.
Par contre, il manque ton intervention sur la justice. Tu devais aborder l'éducation, mais aussi la justice.

Quant à moi je me charge avec Eliott du reste, à savoir de la diplomatie, de la santé, des affaires sociales, de la culture, des sports et de l'environnement.

Je m'en occupe cet après-midi.

Et oui, je confirme, c'est bel et bien pour vendredi qu'il faut avoir tout terminé. On est dans les temps ! :ok:
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Message par Arthur de Milon »

Oui je sais, je m'en charge ce soir. Je me demande s'il n'aurait pas été judicieux de la mettre avec le meeting sur la sécurité, mais bon, de toute façon c'est trop tard. Je pensait faire intervenir un autre candidat pour le discours sur la justice : Delphine par exemple. Je peux ?
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Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat

Message par Arthur Le Guen »

Bien sûr, elle est là pour ça.

:P
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Message par Arthur de Milon »

Parfait ! Merci :ok:
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Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat

Message par Arthur de Milon »

Voila la version finale de ma partie du meeting : une première intervention de Dominique sur la justice, courte, puis un long discours prononcé par moi-même sur l'éducation. Près de 4000 mots au total. Je pense que ça suffit amplement.
« Mes amis,

La justice est une valeur fondamentale, un pilier de notre société. Sans justice, aucune liberté n'est possible. Sans justice, pas d'État de droit. Nous croyons, au RDF, dans l'importance d'avoir une justice forte et indépendante. Nous proposons d'interdire aux magistrats de se syndiquer ou de s'engager politiquement. La neutralité des magistrats est indispensable à l'indépendance de l'autorité judiciaire. Nous libérerons tous les magistrats de l'autorité hiérarchique du Ministère de la Justice et organiserons un grand débat pour savoir si faut ou non élire les procureurs au suffrage universel.

La justice est d'abord celle des citoyens. Elle doit être plus proche du peuple et des attentes des Frôceux. Nous refusons l'impunité pour les coupables et nous nous placerons toujours du côté des victimes. Nous devons impérativement rétablir l'égalité de droits et de traitement entre la victime et l'accusé. Nous garantirons aux victimes qui n'ont pas de les moyens de se défendre l’accès à un avocat et son assistance des le début de la procédure. Nous créerons un droit supplémentaire de 10% sur toute amende destiné à indemniser les victimes et permettrons aux victimes de de faire appel des décisions de justice, notamment celles qui se rapportent à l’exécution des peines : en effet, il est aberrant qu'une victime ne puisse pas contester la remise en liberté d'une personne qui lui a fait du mal.


Applaudissements.
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Les peines prononcées par les juges doivent être appliquées, effectivement et immédiatement. Nous mettrons un terme aux réductions automatiques et systématiques de peines. Un condamné ne pourra bénéficier d’une mise en liberté conditionnelle avant d’avoir effectué au moins les trois quarts de sa peine. Cette remise de peine sera subordonnée à des critères de bonne conduite en prison et à certains engagements du détenu. En échange, il sera mieux accompagné dans sa réinsertion, en particulier pour retrouver un logement et un emploi. Nous augmenterons le nombre de places de prison disponibles afin d'atteindre la moyenne européenne : c'est une question de sécurité de nos établissements pénitentiaires, mais aussi et surtout une question de respect de la dignité humaine. Nous réviserons la Constitution afin de créer un grand ministère de l'Intérieur, de la Justice et de la Défense, qui sera seul chargé de la sécurité des Frôceux, de la politique pénale, de l'ordre public et de la protection des institutions de notre pays. Je le répète, afin d'éviter toute confusion des genres et de garantir une justice indépendante, les magistrats ne seront plus placés sous l'autorité du Gouvernement mais de la Cour suprême, qui disposera en son sein d'un service chargé d'assurer la gestion des carrières et le contrôle disciplinaire des magistrats du siège comme du parquet.

Pendant que Dominique parlait, à l'extérieur du bâtiment, une voiture s’arrêta. Le chauffeur ouvrit la portière arrière et l'ancien ministre Arthur de Milon, accompagné de sa femme Charlotte, sortirent. Sous les applaudissements des quelques militants restés dehors par manque de place, ils rejoignirent les coulisses.
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Mes amis, certains individus sont plus dangereux que d'autres.

Nous instaurerons la perpétuité réelle et incompressible pour les crimes odieux. Nous créerons la rétention de sureté afin que ne soient pas libérés les criminels considérés comme encore dangereux après avoir purgé leur peine. Nous mettrons en place la castration chimique pour les violeurs récidivistes et une surveillance renforcée pour les auteurs d'agressions sexuelles moins graves que le viol. Enfin, si les Frôceux nous font confiance, je propose que nous organisions un débat national suivi d'un référendum sur le rétablissement de la peine de mort pour les crimes les plus odieux : je parle en particulier des actes de terrorisme, de torture ou de barbarie, des agressions sexuelles suivis de meurtres, des assassinats en série, des meurtres d'enfants ou de personnes faibles.

L'État est là pour assurer la sécurité des Frôceux. Cela passe par une justice ferme, indépendante, et par l'impunité zéro pour les délinquants et les criminels qui menacent la cohésion nationale et l'esprit de fraternité qui unit les Frôceux. C'est le message dont je suis venu vous faire part aujourd'hui à Angles. Alors pour la fermeté et le bon sens, votez et faites voter pour le RDF !


La foule applaudit encore.

Mes amis, j'en ai fini. Je vous demande à présent d'accueillir comme il se doit une personnalité de talent qui nous a rejoint dans cette campagne pour la Frôce. Je vous demande de faire un triomphe à l'ancien président du Parti Républicain Frôceux, Arthur de Milon ! »

Dans cette ambiance surchauffée, sous les ovations des militants, Arthur gravit rapidement les quelques marches qui montent à la tribune pour prendre la parole. Il sert dans ses bras Dominique, qui quitte la scène. Un large sourire sur son visage, il attend que le calme revienne, puis commence :

« Mes chers amis, merci du fond du cœur pour votre accueil. Rien ne pouvait me faire plus plaisir que de revenir au milieu des Frôceux pour mon retour en politique !

Je suis venu vous parler de l'école. Depuis la nuit des temps, l'éducation du jeune citoyen est au cœur de la politique. C'est un sujet sur lequel on ne peut faire d'impasse et pour lequel il faut apporter des solutions, coûte que coûte. Car le sujet est trop grave, trop important. Il concerne nos enfants, la chair de notre chair. Il implique leur avenir. Il met en jeu celui de notre nation toute entière, car les élèves d'aujourd'hui sont les travailleurs, les intellectuels, les dirigeants de demain. L'école, c'est un sujet qui nous concerne tous, enfants, familles, enseignants, politiques, au-delà des clivages partisans. Homme de droite, je crois en des solutions pragmatiques, réalistes. Je combats le dogmatisme avec autant de vigueur que je combats les idéologiques claniques. Il n'existe pas de système éducatif idéal, de modèle universel à adopter. Il nous faut partir des fruits de l'expérience, de l'étude de ce qui fonctionne pour s'en inspirer et de ce qui ne fonctionne pas pour y donner des solutions adaptées. C'est de cette manière que le Rassemblement pour une Droite forte aborde les questions éducatives. C'est ainsi que nous recherchons des solutions aux problèmes de notre école.


Applaudissements.

Notre école, mes amis, c’est l’histoire, le présent et l’avenir de la République. C’est une histoire de passion et de vocation, d’engagement et d’effort, d’amour des Frôceux pour cette institution majeure. Ce sont 7,5 millions d’élèves qui, chaque jour, y apprennent, s’y construisent, grandissent et se préparent à devenir des adultes et des citoyens. Ce sont près de 600 000 professionnels, au premier rang desquels les enseignants, qui accompagnent, instruisent, participent à l’éducation de nos enfants et servent par-là, au quotidien, une certaine idée de la Frôce. Depuis des générations, l’école a été le pivot de l’idéal républicain. Elle apprend à tous les enfants, quelle que soit leur condition sociale, à lire, écrire, compter, pour leur permettre d’être autonomes. A ceux qui en ont les facultés, elle permet d’accéder au secondaire, puis à l’université et aux grandes écoles. Elle donne à tous les enfants une chance égale de s’élever socialement. C’est aussi une manière de renforcer notre pays, en augmentant le niveau des connaissances : pas une richesse humaine ne doit être perdue. Tout cela ne s’est pas fait par hasard. Il a fallu beaucoup de volontarisme, beaucoup d'énergie, comme en témoignent les mots de Jules Ferry, ce Français célèbre qui a inventé le modèle républicain de l’école : « Entre toutes les nécessités du temps présent, entre tous les problèmes, j’en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j’ai d’intelligence, tout ce que j’ai d’âme, de cœur, de puissance physique et moral : c’est le problème de l’éducation du peuple ». Aujourd’hui, nous avons du mal à tenir cette promesse de Jules Ferry. Il est injuste d’avoir sur l’école des jugements à l’emporte-pièce. Il y a des millions d’enfants qui suivent un parcours scolaire normal et efficace. Pour ces enfants, l'école joue pleinement son rôle. Ce qui compte, mes amis, c'est d’identifier les raisons pour lesquelles, à certains moments, certains enfants peuvent décrocher, alors que ce n’était pas le cas autrefois. Échec scolaire, classes et emplois du temps surchargés, enseignants trop nombreux mais pas assez présents, moyens dispersés, établissements éparpillés, élèves mal-orientés, parents ne sachant quoi faire… Notre école éprouve des doutes devant les difficultés qui s’accumulent. La dette éducative est lourde, mais il n’y a pas de fatalité.

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L’école peut renouer avec le progrès et l’espérance, tenir à nouveau la promesse républicaine. Il faudra pour cela du courage et de la persévérance. La Frôce porte en elle les atouts de son redressement si elle sait se rassembler et se dépasser autour de son école, de sa jeunesse et de son avenir. Il faudra l’engagement de tous, non seulement de ceux qui la font vivre et l’animent, mais de la société tout entière. Refonder l’école de la République est une mission qui nous engage et nous oblige, nous le croyons. L’idéal des Lumières proposait une émancipation de l’homme par l’instruction. Ce bel objectif demeure le nôtre. Si notre système scolaire a su relever avec succès le défi de la massification scolaire, il doit encore progresser vers plus d’exigence, plus de qualité. En somme, il nous faut à présent relever le défi de la démocratisation de l’école. L’objectif est la réussite de chacun. Parce que les réussites individuelles font aussi la réussite collective de notre pays, l’école et l’université, en donnant à tous le bagage indispensable pour affronter l’avenir, sont nos meilleurs atouts pour construire une société de l’intelligence au bénéfice de chacun. Si nous avions, au RDF, la conviction que l’école a besoin de moyens supplémentaires, nous les lui procurerions, car aucun investissement n’est plus important à nos yeux pour l’avenir d’un pays que l’investissement dans l’éducation. Mais le problème de l’école en Frôce ne relève ni des moyens, ni des effectifs. On peut recruter des cohortes d’enseignants supplémentaires, on n’aura pas résolu tous les problèmes. Il est certain qu'il faut recruter quelques centaines d'enseignants supplémentaires, mais le problème de notre école est avant tout structurel : les enfants ont beaucoup changé, les familles aussi, mais pas l’école. Notre système éducatif ne pourra progresser que si l’on substitue enfin à la rengaine des moyens, des leviers spécifiques tels que l’autonomie, la confiance ou l’initiative, donnés aux acteurs de terrain. Alors que nous entrons dans une société de la connaissance, le niveau de formation fait plus que jamais la différence entre les nations. Refonder l’école de la République, l’adapter à ses nouveaux défis, accompagner chacun de nos enfants dans leur réussite, c’est construire l’école du XXIe siècle. C’est investir pour l’avenir, car l’école d’aujourd’hui c’est la Frôce de demain.

Une salve d'applaudissements accueille l'envolée d'Arthur.

Mes chers amis, j'ai été Ministre de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur. Je connais les problèmes que rencontre notre école.

La proportion d’élèves de 14 ans en difficulté ne cesse d’augmenter : elle est passée à 18% en moins de 10 ans. Le RDF veut promouvoir à l'école la sélection fondée sur le mérite et l'effort. Mais nous ne pouvons laisser de côté les enfants qui ont des difficultés. Nous ne pouvons laisser aucun jeune au bord du chemin. Nous devons avoir des adultes présents et disponibles plus longtemps dans les collèges et les lycées, pour accompagner les élèves en difficulté et ne plus les laisser seuls, livrés à eux-mêmes. C'est ce que nous proposons : augmenter le temps de travail devant élèves des enseignants du secondaire à 20 heures par semaine. Nous leur proposerons en outre, sur la base du volontariat, d’être présents 30 heures par semaine dans les établissements, avec en contrepartie une augmentation de leur rémunération de 30%. Nous développerons une étude personnalisée obligatoire pour tous les écoliers et les collégiens le soir après les cours, sous la surveillance d’enseignants à la retraite ou d’étudiants. Cela permettra de les soulager de leurs devoirs et ils pourront se consacrer à autre chose à la maison. Nous demanderons aux chefs d'établissement de désigner un professeur tuteur pour chaque collégien en difficulté, qui sera chargé de l’accompagner dans son travail personnel, mais aussi de l’aider à acquérir des méthodes de travail efficaces et à combler ses lacunes. Nous concevons l'école en deux étapes : l'école primaire, qui doit permettre à tous les élèves d'acquérir un socle commun fondamental de connaissances, puis le collège et le lycée qui doit permettre aux élèves de se démarquer des autres et d'acquérir des compétences en lien avec leur voeu d'avenir professionnel. Il est stupide de vouloir que tous les élèves aient un niveau semblable : l'égalitarisme a des limites. Nous refusons de niveler le niveau de l'école par le bas. C'est pourquoi, parce que ce système a fait ses preuves et permet à chaque élève de progresser à son rythme, nous généraliserons les classes de niveau au collège et au lycée, en pensant le nombre d’élèves par classe en fonction du niveau général : à classe difficile de 12 à 15 élèves, et inversement. Les enseignants pourront ainsi être plus présents, plus à l'écoute et plus proches des élèves qui ont des difficultés. De la même manière que nous prendrons à bras le corps le problème du décrochage scolaire, nous nous attaquerons au problème de l'illettrisme et remettront les fondamentaux au centre de l'enseignement à l'école primaire. Nous ne pouvons plus accepter qu’un élève n’entre en 6e sans savoir lire, écrire et compter ! Or aujourd’hui, c’est le cas de 12% des jeunes qui rentrent au collège. C’est la raison pour laquelle nous devons tout mettre en œuvre pour combattre l’échec scolaire dès l’école primaire. En intervenant rapidement, nous pourrons changer de façon irrémédiable l’avenir de ces enfants. Nous consacrerons la moitié du temps à l’école primaire à l’apprentissage de la langue française dans ses deux dimensions : lecture et écriture. Nous suivrons particulièrement les écoliers en difficulté et accompagnerons leurs familles. Nous prendrons tous les moyens pour éviter les redoublements à l’école primaire, qui n’apportent aucune solution au retard des élèves.

Aujourd’hui, des jeunes sortent chaque année sans diplôme du système éducatif. Comment concevoir cette situation dans un pays développé tel que le notre ? C'est tout simplement invraisemblable ! Nous devons passer du savoir pour tous à la réussite de chacun, c'est le maitre mot de notre programme en matière d'éducation, c'est notre objectif. Au RDF, nous pensons qu'il faut permettre aux élèves de 14 ans en difficulté à l’école de s’orienter vers la filière professionnelle et l’apprentissage. Loin d'être des voies de garage comme on l'entend souvent dans les jugements dévalorisateurs de certains hommes politiques, ces filières conduisent la quasi-totalité des diplômés à une embauche rapide. Nous y développerons l'alternance, qui a fait ses preuves dans plusieurs pays. De même, nous promouvrons d'une meilleure orientation des collégiens et des lycéens en prenant davantage en compte leurs aptitudes non académiques et en créant une agence de l’orientation qui dise la vérité aux jeunes sur ce qui les attend.


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Les journées qui finissent à 18h, les élèves qui rentrent fatigués à la maison, les pauses trop courtes pour déjeuner à midi, les emplois du temps surchargés, les vacances trop longues et pendant lesquelles nos enfants ne savent que faire de leurs journées, nous n'en voulons plus ! En comparaison avec les pays de l'UE et de l'OCDE, nos écoliers ont les journées de classe parmi les plus lourdes, réparties sur le nombre de jours de classe le plus faible. Il est nécessaire, je dirais même urgent, de réorganiser les rythmes scolaires, à tous les niveaux de l'enseignement. Dans l’intérêt de nos enfants et en fonction de leurs besoins. Le RDF propose de généraliser la semaine de cinq jours à l’école primaire et d'allonger, en contrepartie, l’année scolaire de deux semaines : il nous faudra pour cela ramener tous les congés scolaires à 10 jours et réduire les vacances d’été. Nous supprimerons tous les cours le samedi matin, afin de permettre aux lycéens de bénéficier d’un week-end complet en famille. Nous fixerons le début de la journée de cours à 9h et la fin à 17h maximum à l’école, au collège comme au lycée, afin d’offrir à nos enfants des journées de cours complètes mais équilibrées. Enfin, nous instaurerons dans toues les établissements une pause méridienne obligatoire d’une heure et demie.

L’école de la République appartient d’abord à toutes les familles de Frôce qui lui confient leurs enfants. La famille et l’école sont les deux instances de socialisation à la base de l’éducation de l’enfant et de son émancipation, indispensables et complémentaires. Nous refusons les mesures et les discours qui tendent à opposer famille et école. Nous voulons renforcer le lien entre les deux et associer davantage les parents à la scolarité de leurs enfants. Nous réaffirmerons la possibilité pour les parents de choisir en toute liberté le lieu de scolarisation de leurs enfants. Pour lutter contre l’absentéisme de certains enfants à l’école et rendre à leurs parents les moyens d’assumer leurs responsabilités, nous instaurerons une suspension des allocations familiales. Aller à l'école est une chance et il est grand temps que certains élèves et certaines familles le comprennent. Enfin, nous soutiendrons la mise en place d'un système de chèques-éducation, accordés directement aux familles, sous la forme d'une aide annuelle d'un montant de 8000 pluzins. Cette mesure permettra aux parents de choisir véritablement, en toute liberté et en toute équité, l'école de leur choix, qu'elle soit publique ou privée, pour leurs enfants. Dans la même logique, le fonctionnement de notre système éducatif doit tendre vers plus d’autonomie des établissements : nous confierons à chaque chef d’établissement le soin de gérer en toute autonomie son école, collège ou lycée, de mener son projet éducatif en fixant les objectifs à atteindre, et de recruter son équipe. Ainsi, la création d’un internat ou le port de l’uniforme seront des décisions prises au niveau des établissements. Enfin, l'école que nous proposons, c'est une école du respect, une école de la discipline, une école de la tolérance. Les insultes, les brimades, les stigmatisations qui peuvent s'acharner sur certains enfants n'ont pas leur place dans l'école de la République. Ces comportements sont indignes. Les élèves doivent apprendre à respecter leurs camarades, comme ils doivent apprendre à respecter l’autorité du maitre, qui fonde la transmission du savoir. Il est inadmissible de manquer de respect à un enseignant ! C'est pour cette raison que nous rendrons obligatoire le lever des élèves au début du cours et que nous durcirons sévèrement les sanctions prévues en cas de violences, de menaces ou d’insultes envers des enseignants ou des personnels de l’enseignement. Le message que je veux transmettre aux enseignants aujourd'hui, c'est un soutien sans faille de la droite frôceuse !


Le public applaudit vivement.

L'école, enfin, a une dernière mission. Elle doit apprendre aux jeunes à vivre en société, enrichir leur culture personnelle et donner à nos enfants les clés de compréhension du monde qui les entoure. C"est indispensable pour permettre à ceux qui n'ont pas la chance C'est indispensable pour avoir des citoyens responsables, conscients des enjeux et faisant preuve d'une certaine ouverture d'esprit. C'est ce que nous voulons au RDF. Nous encouragerons les sorties extrascolaires, telles que les voyages linguistiques, les journées culturelles et les visites de monuments historiques ou de musées. Nous demanderons aux enseignants du primaire de lire chaque matin dans leur classe une maxime ou une citation célèbre, à forte valeur morale, et encouragerons les enfants à lire, dès l'école primaire, des oeuvres de grands auteurs, de tous genres et de toutes nationalités. Nous instaurerons au collège, de la 5e à la 3e, une après-midi civique obligatoire par mois : cela pourra prendre la forme d'activités d’aide aux personnes handicapées ou aux personnes âgées, de tutorat à l’égard des plus jeunes, d’entretien des forêts. Nous développerons les stages afin de confronter nos enfants à la réalité du monde : chaque élève de 4e et de 3e effectuera ainsi une semaine de stage chaque trimestre dans une entreprise ou une association. Enfin, en plus du français, nous rendrons obligatoire l'apprentissage de l'italien et du catalan, deux langues reconnues comme officielles par la République frôceuse. L'école est également la première instance sociale extérieure à la famille que les enfants découvrent. Elle doit être à l'image de la nation et former de futurs citoyens. Le drapeau de notre nation devra flotter dans toutes les cours de récréation et les élèves apprendront l'hymne national à l'école primaire. Nous réserverons une heure et demi par semaine, au collège comme au lycée, à la découverte des institutions et de la citoyenneté, ainsi qu'à l'enseignement des valeurs républicaines qui fondent notre communauté nationale, ces valeurs de liberté, de justice et de tolérance auxquelles les Frôceux et les Frôceux tiennent tant, ces valeurs qui permettent à notre école d'être laïque et ouverte à tous. Ces séances pourront être l'occasion de débats sur différents sujets d'actualité ou d'exposés préparés par les élèves.

Applaudissements.

Mes chers amis, j'en arrive maintenant au terme de mon discours. J'ai tenu symboliquement à faire mon retour en politique en vous parlant d'éducation. Je crois en notre école, je crois en la jeunesse de Frôce. C"est cela que je suis venu vous dire aujourd'hui.

Je tiens à remercier Arthur Le Guen, qui m'a accueilli chaleureusement il y a quelques jours de cela et m'a permis de m'engager à ses côtés, à vos côtés, dans cette campagne.


Les militants applaudissent leur président.

Je m'adresse à présent à vous, militants et sympathisants du RDF, citoyens de Frôce. Je vous remercie pour votre soutien précieux et pour votre confiance. Je vous remercie pour votre présence. Oui, un immense merci à vous tous d'être là aujourd'hui pour clamer haut et fort cet amour que vous portez, que nous portons pour notre pays !

Cris et applaudissements de la foule, debout. Les mains appuyées sur son pupitre, Arthur reprend de plus belle :

Je suis heureux d'être parmi vous. J'ai chaud au coeur de vous voir aussi nombreux, de vous voir tous unis autour des mêmes convictions, des mêmes idées. C'est dans des moments comme celui-ci que l'on se sent fier de ses valeurs et que l'on a envie, plus que jamais, de porter ces valeurs avec conviction, avec courage et avec fierté ! Il n'y a rien de plus beau dans une démocratie. Mes amis, j'entends votre espoir. Cet espoir d'une Frôce plus juste, plus grande, plus belle. Cet espoir, nous le partageons. Osez le changement ! Nous ne vous décevrons pas. Mais pour gagner nous avons besoin de vous. Sans vous, sans les Frôceuses et les Frôceux, nous ne sommes rien ! Aidez-nous, aidez votre parti à gagner ! Aidez votre pays ! Aidez la Frôce !

Vive la République ! Et vive la Frôce ! »


Sous les applaudissements d'une foule à présent déchainée, accompagnés d'une vingtaine d'enfants, Arthur Le Guen et Eliott Marshall rejoignent Arthur de Milon sur la tribune. Les trois hommes s'avancent vers le devant de la scène et attendent quelques minutes que les applaudissements et les cris cessent. L'image donnée par la présence des enfants derrière les orateurs est celle d'un parti dynamique, qui veut faire de la jeunesse un axe essentiel de sa campagne et de son programme. L'hymne national commence à retentir dans l'immense salle et des milliers de voix reprennent en coeur les paroles.


Puis, les deux Arthur quittent la tribune pour rejoindre les militants survoltés dans un bain de foule agité. Ils serrent longuement les mains des militants et des militantes qui ont fait le déplacement, pendant qu'Eliott Marshall, le porte-parole du mouvement, répond aux questions des nombreux journalistes présents. Trois heures après le début du grand meeting, les trois cadres du RDF rejoignent enfin leurs proches, dans les coulisses du palais des congrès.
Le directeur de campagne a écrit : - Nombre de spectateurs : 15 292
- Niveau du meeting : 3/4
- Nombre de mots : environ 4000 (au total).
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Figure de la droite frôceuse
Arthur Le Guen

Re: [Législatives - 01/13] Meetings & éléments de communicat

Message par Arthur Le Guen »

Parfait. :ok:

Quant à moi, j'ai eu quelques difficultés à faire ma partie de ce meeting pour plusieurs raisons perso HRP, donc nous allons nous contenter d'aborder la Diplomatie, la Justice et l'Education pour ce meeting niveau 3.

Nous dépasserons les 5 000 mots, voir les 6 000 mots. C'est le plus gros meeting que nous aurons fait, et contrairement aux deux précédents, ce n'est pas un meeting niveau 4 mais un niveau 3. Donc en terme de taille, nous allons grandement satisfaire la CE. Nous allons j'en suis sûr gagner de précieux points suite à ce meeting.

Je réitère toutes mes félicitations et remerciements envers toi Arthur. Tu as été d'une aide précieuse dans cette campagne. Cela sera, sois-en convaincu, récompensé comme il se doit.

Je publie la partie de ce meeting dans l'après-midi.
Il sera rendu public demain dans la journée, avant 20 heures.
Verrouillé

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