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Comme on pouvait s'y attendre avec un début le vendredi, la campagne démarre très doucement, et cette première journée fut surtout marquée par le meeting de l'Alliance Nationale à Aspen sur le thème de la sécurité. La chose la plus surprenante fut la présence d'un seul orateur pour un meeting organisé dans une si grande salle, en la personne de Marie Delaunay, l'égérie du parti nationaliste. La rhétorique fut des plus classiques pour la mouvance nationaliste qui a vivement critiqué les mensonges de la gauche et du centre et qui a réaffirmé sa fermeté en matière d'immigration.

Le meeting semble avoir pleinement mobilisé la base comme le montre le dernier sondage de l'ICOC :
ADL (19.5%): 52 députés (- 21)
PSD (19.5%): 52 députés (- 32)
AN (16.5%): 44 députés (+ 21)
RSE (13.9%): 37 députés (- 22)
CH (12.3%): 33 députés (+ 33)
UPF (9.3%): 25 députés (- 3)
RDF (9.0%): 24 députés (+ 24)

Alors que l'effet programme de l'ADL s'évanouit, le grand vainqueur du jour est donc l'Alliance Nationale qui atteint 16,5 %, son meilleur score dans les sondages, à seulement 3 points de la tête. Par extension, la droite dans son ensemble est dans une bonne phase en ce début de campagne avec un total prédit de 145 députés, 11 de plus que la majorité absolue.

Valentino Borgia en ce début de campagne s'est montré discret. Il souhaitait laisser la place aux idées. Désormais qu'il sent bien que le programme a fini de faire son effet, il attaque sur tous les fronts. Invité par une radio nationale, il a déclaré :

- Monsieur Vossen a vite fait d'oublier toute l'histoire des élus du PSD et de feue la FDF. Sa décision de se retirer de la vie politique est manifestement la meilleure décision de son mandat. Comment peut-on encore venir dans les médias donner des leçons lorsque l'on a le pire bilan depuis l'instauration de notre République. Première récession de notre histoire alors que notre pays était préservé jusqu'à présent. Et cette situation que l'on avait jusqu'alors, on ne la doit certainement pas aux politiques. Non, c'est grace aux travailleurs, aux entrepreneurs, à tout ceux qui ont mouillé la chemise, qui ont su prendre réellement conscience de l'étendue du problème que nous devions jusqu'à présent d'être préservés. Mais voilà qu'un homme arrive au pouvoir et n'en fait pas une !

Les sondages mettent l'ADL au coude à coude avec le PSD. Vous verrez pourtant qu'à la fin, le peuple frôceux aura porté l'adl sur la plus haute marche et ce, sans ambiguité.
L'affaire est trop sérieuse pour la laisser entre les mains de soit disant pragmatiques, dépourvus de réel sens du bien commun et désespérément embourbés dans leur auto suffisance à tel point qu'ils sont incapables d'être objectif sur leur bilan.

La campagne démarre enfin avec deux grands meetings ce jour.

Le RDF a lancé sa campagne à Aspen sur son thème de prédilection qu'est l'économie, Eliott Marshall et Arthur Le Guen ont usé d'une rhétorique classique de droite, fustigeant le bilan économique du gouvernement Vossen et qualifiant ses alliés du RSE comme un parti d'extrême gauche, le moment le plus notable du meeting restera toutefois le jeu d'Eliott Marshall avec le public, chose assez rare vu la réserve traditionnelle des hommes politiques frôceux, les principales propositions en avant sont de multiples crédits d'impôt, le remplacement des 39 heures par un système négocié directement et un plus fort contrôle des secteurs stratégiques. Le meeting a reçu un très bon accueil des militants et devrait être un bon élément déclencheur pour le RDF dans les sondages.

Changement de rhétorique sur le même thème à Anglès, où le RSE s'est lancé dans un grand show autour de trois orateurs, si la présence de Thomas Rolland et Stefano Peruzzi ne faisait pas de doutes, le retour de Dimitri Fevernov au bercail ne manquera pas de faire discuter. La rhétorique de la tête de liste fut pour le moins musclée évoquant "des pourris toujours aussi bien gavés d'argent" et offensive, qualifiant Valentino Borgia d'"ennemi de la République". Dimitri Fevernov fut plus sobre, attribuant la bonne tenue de la Frôce face à la crise de 2008 aux politiques de gauche et promouvant une politique plus dure contre l'exil fiscal. Stefano Peruzzi a terminé le meeting sur une page diplomatique, renvoyant Etats-Unis et Russie dos à dos et militant pour la reconnaissance de la Palestine et du Kosovo. L'impact sur l'électorat de gauche semble très fort à en croire notre enquête quotidienne ICOC :
PSD (20.4%): 55 députés (- 29)
ADL (18.8%): 50 députés (- 23)
RSE (16.2%): 43 députés (- 16)
AN (14.9%): 40 députés (+ 17)
CH (11.1%): 29 députés (+ 29)
RDF (10.0%): 27 députés (+ 27)
UPF (8.6%): 23 députés (- 5)

Le RSE grimpe en effet de plus de deux points et entraine dans son sillage le PSD qui repasse au dessus des 20 %, à droite, seul le RDF résiste à cette remontée, atteignant pour la première fois les 10 % grâce à son bon travail en meetings et communication. Douches froides en revanche pour l'ADL qui semble avoir de plus en plus à tenir la tête et pour le Centre Humaniste qui atteint son plus mauvais sondage de la campagne. La droite reste majoritaire avec 140 sièges.

Sur le front de la communication, trois affiches ce jour, toutes reçues de bonne mannière par les experts de la communication pour le RSE, l'ADL et le RDF :





Pour finir, le débat sur la sécurité a été largement dominée par la question du port d'armes avec un affrontement opposant assez nettement le RSE au RDF et à l'ADL, le PSD et l'Alliance Nationale, plutôt hostiles aux armes, semblent un peu dépassés en termes de participation alors que le Centre Humaniste et l'UPF brillent par leur absence.

Sondage ICOC du 13 janvier 2013

ADL (20.3%): 55 députés (- 18)
PSD (17.7%): 47 députés (- 37)
RSE (16.9%): 45 députés (- 14)
AN (15.5%): 42 députés (+ 19)
CH (11.3%): 30 députés (+ 30)
RDF (10.6%): 28 députés (+ 28)
UPF (7.6%): 20 députés (- 8)
Retrouvez le résumé des journées du 13 et du 14 janvier demain soir.

La journée du 13 janvier a été marquée par l'accélération de la tenue des meetings, le seul parti à organiser un 2e meeting fut l'Alliance Nationale qui organisa une réunion sur les thématiques de la culture et de l'environnement à Assolac animée par Marie Delaunay, dans une salle de capacité modeste pour limiter les coûts, à noter une surprise par rapport aux thématiques habituelles des mouvances nationalistes avec le soutien de madame Delaunay avec la défense des cultures locales, arguant que l'unité de la nation est la première garantie de leur protection, la tête de liste de l'Alliance Nationale a également répondu aux questions du public mettant en avant la nécessité d'un dialogue global pour le développement durable et proposant la mise en place de péages urbains en Frôce.

Loin de cet environnement feutré, c'est à Farelle que le PSD a lancé sa campagne avec la présence de Marc de St Imberb, Luca Pappa et Florence Piemont sur la thématique de la sécurité, s'en prenant fermement aux positions de l'ADL et du RDF sur les armes à feu, monsieur Pappa les qualifiant de "loi de la jungle" et prônant le renforcement de la présence policière en Frôce avec plus de fonds à disposition des forces de l'ordre. La présence du drapeau européen en fin de meeting ne manquera pas de faire tiquer les éléments de la droite radicale.

Le dernier meeting, concernant l'économie, eut lieu à Anglès pour l'ADL, sur les terres de Valentino Borgia, ce dernier s'est bien entendu exprimé, et aucune surprise n'était à l'ordre du jour, avec l'abrogation du salaire minimal, le travail du dimanche, l'abrogation des charges sociales et une plus grande flexibilité du travail entre autres. Après une brève intervention de Nicolas Ortega, c'est la numéro 2 de la liste Abigail Tomas, qui s'est faite remarquer se lançant dans une ode à la liberté qui devrait avoir un fort bon effet sur la base.

Du côté de la communication, une seule affiche, signée par le RDF, dont le caractère humoristique a séduit nombre de spécialistes de la communication.



Deux vidéos sont à signaler, publiée par le PSD et l'ADL, si la vidéo de l'ADL fut assez largement saluée par les experts, ce n'est pas le cas pour le PSD, dont la vidéo semble avoir connu des problèmes de diffusion.

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Le sondage du jour a confirmé la bonne portée de la communication de l'ADL, alors que le PSD s'enlise à son plus bas niveau de la campagne, proche de se faire dépasser par le RSE. Le total de sièges de droite égale son plus haut niveau à 145, mais les nombreuses divergences, notamment celles entre l'ADL et l'Alliance Nationale pourraient transformer cette victoire en vue en raté considérable.

ADL (20.3%): 55 députés (- 18)
PSD (17.7%): 47 députés (- 37)
RSE (16.9%): 45 députés (- 14)
AN (15.5%): 42 députés (+ 19)
CH (11.3%): 30 députés (+ 30)
RDF (10.6%): 28 députés (+ 28)
UPF (7.6%): 20 députés (- 8)
Pour terminer, alors que le débat sur la sécurité continue, le débat sur l'environnement a connu ses premières agitations avec un duel entre le tandem ADL/RDF qui souhaite la fin de l'écologie punitive alors que le RSE s'y oppose fermement appelant à de larges investissements publics pour la transition énergétique. De façon assez symptomatique de la division à droite, la seule intervention de l'Alliance Nationale fut une attaque sur les raisonnements de l'ADL.

En ce lundi, la campagne a marqué un coup d'arrêt après le week-end de lancement et seul un meeting a été programmé, par l'Alliance Nationale, décidément très prolifique en la matière, à Anglès, sur le thème de la diplomatie. Infatigable dans cette campagne, Marie Delaunay a été une nouvelle fois l'oratrice du parti nationaliste, pronant une politique étrangère plutôt modérée, avec la création d'une agence du développement en faveur des pays pauvres pour moins de corruption, une coopération internationale plus forte contre le terrorisme et un soutien au développement de l'Etat de Palestine.

L'évènement majeur de la journée dans ces circonstance fut la publication du clip électoral du PSD, d'une durée record :



Le clip ne semble pas avoir mobilisé les foules en faveur du PSD à en croire le sondage ICOC du jour :
ADL (19.3%): 52 députés (- 21)
PSD (17.9%): 48 députés (- 36)
AN (16.4%): 44 députés (+ 21)
RSE (15.8%): 42 députés (- 17)
CH (11.1%): 30 députés (+ 30)
RDF (11.0%): 29 députés (+ 29)
UPF (8.4%): 22 députés (- 6)

Outre les difficultés du PSD à avancer, le sondage met en avant de bons résultats pour l'Alliance Nationale qui profite de sa tactique à meetings multiples et une avance record pour la droite qui obtiendrait 147 députés.

Profitons de cette actualité calme pour faire un point sur les finances des partis :

PSD 50 000 plz dépensés - 50 000 plz restants
ADL 47 000 plz dépensés - 53 000 plz restants
RDF 44 000 plz dépensés - 56 000 plz restants
AN 40 000 plz dépensés - 56 000 plz restants
RSE 30 000 plz dépensés - 70 000 plz restants
CH 0 plz dépensé - 54 900 plz restants
UPF 0 plz dépensé - 88 000 plz restants

Le PSD a des raisons de s'inquiéter, il peine à convaincre en étant le parti le plus dépensier de la campagne, la moitié du budget ayant déjà été dépensée, la situation se corse. A une échelle moindre, l'ADL peut être déçue de ses forts investissements pour une faible avance. En revanche les fonds versés par le RDF l'ont tiré de la dernière place et il peut espérer en gagner encore une.

L'Alliance Nationale et le RSE ont été un peu moins dépensiers pour des résultats à peu près similaires, ces partis peuvent espérer beaucoup de la fin de campagne. Du côté du Centre Humaniste et de l'UPF, on se demande s'il y aura une campagne tout court.

A partir de ce soir, les débats sur la sécurité et l'environnement laisseront place à ceux sur l'économie et la culture, de quoi présager beaucoup de mouvement dans les jours à venir.

Après le calme du lundi, ce fut une tempête de meetings aujourd'hui avec trois grandes réunions publiques.

Le Centre Humaniste a donc attendu la mi-campagne pour se lancer à Aspen, François Askalovitch est apparu accompagné de sa fille, critiquant l'inaction du PSD et appelant à la mise en place d'une flexisécurité, mot d'ordre habituel des sociaux-libéraux. La principale surprise fut la présence de Rosalinda Hanke, une des cadres de l'ARC qui n'a pas envoyé de candidats à cette élection, son discours fut centré sur la nécessité d'allouer plus de fonds à l'éducation et de mettre en place un meilleur système d'apprentissage des langues locales et étrangères.

Ambiance plus tendue à Casarastra avec la présence du RDF et du RSE le même jour, les héritiers de la grande tradition du libéral-conservatisme ont été les premiers à dégainer sur un de leurs sujets forts, la sécurité, devant une foule compacte, Eliott Marshall a moqué les sondeurs qui prédisaient une sombre dernière place à son parti en début de campagne. Arthur Le Guen, quant à lui, s'est livré à un discours plus technique, jugé terne par les détracteurs du parti, plaidant pour le développement de la vidéosurveillance et la restauration du service national, un risque vis à vis de l'électorat jeune au vu de la très forte mobilisation contre un projet similaire porté par Laurent de Montredon il y a quelques années.

Pour le RSE, le meeting sur la sécurité relevait plutôt de la corvée, et il semble que Noah Gayet et Stefano Peruzzi aient perdu un pari avec leurs camarades. Stefano Peruzzi n'a pas manqué de moquer les partisans du port d'armes à coups de statistiques et plaidant pour l'humanisation de l'image de la police, mais c'est Noah Gayet qui a fait le show grimé en "Justicier de la Brigade Citoyenne, financé par la vente de programmes en carton de l'ADL" à la plus grand hilarité des militants socialistes, il a ensuite exposé les vues du RSE en matière de justice, accusant la droite de vouloir instituer le délit de faciès et défendant le projet d'Habeas Corpus de son parti.

Les débats ont été particulièrement agités, le PSD se mêlant enfin à la grande bagarre mêlant jusque là principalement RSE, ADL et RDF. Les attaques furent particulièrement violente, Valentino Borgia assimilant la volonté du RSE d'édifier des complexes sportifs à l'honneur des héros de la Révolution à de la récupération, alors que ses opposants qualifient un éventuel mandat de droite à un désenchantement général. Le débat sur la culture s'achèvera demain à 21 heures, celui sur l'économie après-demain à 21 heures.

Sur le terrain de la communication, la seule chose à signaler est l'entrée en campagne de l'UPF, affiche qui n'a pas plu à tous au vu de son image de brutalité :

http://republique-froceuse.com/forum/do ... php?id=235

Brutalité aussi dans les sondages du jour, avec les plus grosses évolutions depuis le début de la campagne :



RSE (19.9%): 54 députés (- 5)
ADL (19.1%): 51 députés (- 22)
PSD (14.6%): 39 députés (- 45)
AN (14.6%): 39 députés (+ 16)
RDF (13.0%): 35 députés (+ 35)
CH (11.4%): 30 députés (+ 30)
UPF (7.3%): 19 députés (- 9)

Le RSE et le RDF profitent à plein de leur meeting de mi-semaine et de leur forte présence lors des débats, offrant une première place provisoire inespérée aux socialistes et un excellent score à la formation de droite. En revanche, si l'ADL reste stable en attendant un final plus propice, le PSD chute sans cesse et se retrouve maintenant menacé par l'Alliance Nationale pour la troisième place. Le rapport de forces reste favorable à la droite avec 144 députés. Dans le contexte actuel, l'interview publiée jeudi sera probablement cruciale.

Sondage ICOC du 16 janvier :



RSE (20.7%): 55 députés (- 4)
ADL (20.7%): 55 députés (- 18)
AN (14.8%): 40 députés (+ 17)
PSD (14.6%): 39 députés (- 45)
RDF (12.0%): 32 députés (+ 32)
CH (11.1%): 30 députés (+ 30)
UPF (6.2%): 16 députés (- 12)

Le résumé sera publié demain

La journée du 16 janvier fut plutôt productive sur le front des meetings avec trois réunions électorales à enregistrer, dont deux pour l'Alliance Nationale.

Il semble que la liste menée par Marie Delaunay ait pour tactique de multiplier les petits meetings et de réduire au maximum les dépenses de communication, et pour que ce pari soit productif il faut avant tout réussir ses meetings. Les experts en communication lui attribuent une belle réussite avec ses réunion de Farelle sur le thème de l'éducation où elle a mis en avant le rôle de l'école en matière d'instruction plutôt que d'éducation, la lutte de l'Alliance Nationale contre les syndicats, la nécessité de mettre en avant l'apprentissage de l'Histoire de Frôce et la nécessité d'accélérer l'intégration des handicapés en milieu scolaire.

Plus tard à Symphorien, ce fut la thématique de la santé qui fut abordée par la liste nationaliste qui réalise depuis le début de la campagne de bonnes performances dans les sondages, après l'incontournable charge contre la majorité sortante, qui semble être le seul point de convergence de la droite. Madame Delaunay a parlé entre autres du remplacement du mariage civil par l'union civile pour respecter à la fois la tradition et l'égalité des droits, avant de qualifier la GPA d'esclavage moderne et de plaider pour un accès plus facile à la contraception. Un argumentaire peu typique des mouvances nationalistes, mais qui pourrait séduire des conservateurs indécis.

En revanche, la performance du PSD à Hofbach a été nettement moins appréciée par les observateurs, après une violente charge contre les partis de droite et un bref discours à la gloire du sport, Marc de St Imberb et Fabio Martini ne sont livrés à un show comique consternant.

Du côté de la communication, deux affiches controversées, l'UPF étant encore critiquée par certains experts pour son usage abusif de la couleur noire alors que l'ADL semble avoir été mal inspirée d'opter pour des photos noir et blanc en plus d'être critiquée pour le fait que certains candidats semblaient à peine regarder l'objectif.


http://republique-froceuse.com/forum/do ... php?id=236

Du côté des sondages pas de grand chambardement :



RSE (20.7%): 55 députés (- 4)
ADL (20.7%): 55 députés (- 18)
AN (14.8%): 40 députés (+ 17)
PSD (14.6%): 39 députés (- 45)
RDF (12.0%): 32 députés (+ 32)
CH (11.1%): 30 députés (+ 30)
UPF (6.2%): 16 députés (- 12)

La leçon principale est le risque pour l'UPF de passer sous les 5 % vu la cadence de la baisse des intentions de vote pour le parti d'Arthur Carapin. Le passage de ce parti sous les 5 % fragiliserait encore plus une éventuelle majorité de droite qui serait actuellement de 143 sièges.

Sur le front des meetings, deux évènements majeurs en ce jeudi 17 janvier :

En premier lieu, le premier meeting de l'UPF à Aspen, se plaignant de moyens limités, Arthur Carapin a développé des thématiques traditionnelles de l'UPF, avec préférence nationale, hausse des dépenses de la sécurité et tolérance zéro à la clé, un meeting qui devrait avant tout ressouder la base dans l'objectif de garder une représentation parlementaire. A noter quelques petits débordements dans la foule parmi lesquels un "Vossen au bûcher" de particulièrement bon goût.

En second lieu le grand final de l'Alliance Nationale à Casarastra, après un déjeuner populaire sous les auspices de l'avocat controversé Priam Pastor, membre fondateur du parti, le moment phare, le discours de Marie Delaunay, a eu lieu devant une foule compacte, 100 000 personnes selon les organisateurs, défendant les positions économiques de l'Alliance Nationale basées sur des baisses d'impôt, une politique agricole plus ambitieuse et une plus forte action à l'exportation comme souligné par la phrase "L’Asie a des dragons, la Frôce doit être le requin de la Méditerranée !".

En ce qui concerne les affiches, une seule nouveauté, signée par le PSD, avant le sprint final. Affiche largement moquée par les spécialistes en communication par sa mièvrerie et son manque d'esthétique.



Notons qu'en ce qui concerne les interviews publiées par l'AIF, Marie Delaunay et Arthur Le Guen semblent avoir été les plus convaincants alors que Valentino Borgia et Thomas Rolland ont été vivement critiqués pour leurs bourdes sur le TSCP et la loi Marie Madeleine, tout comme Arthur Carapin et Marc de St Imberb pour leur trop grande concision.

Dans les sondages, c'est surtout l'effet des deux meetings du jour se fait largement sentir :



ADL (19.5%): 52 députés (- 21)
RSE (18.7%): 50 députés (- 9)
AN (16.7%): 45 députés (+ 22)
PSD (14.4%): 38 députés (- 46)
RDF (12.6%): 34 députés (+ 34)
CH (10.4%): 28 députés (+ 28)
UPF (7.7%): 20 députés (- 8)

Alors que l'opération sauvetage de l'UPF semble réussie, l'Alliance Nationale se place idéalement pour la troisième place. Le duel en tête opposera probablement ADL et RSE.