[Législatives novembre] Débat Justice
Re: [Législatives novembre] Débat Justice
Reprenons.
Sur la décentralisation. Monsieur Borgia, gardez vos leçons d'étouffer les Frôceux, là où vous vous voulez en faire le jeu de clientélisme politique local. Les préfectures sont plus qu'utiles, elles permettent de connaître les problèmes et permettent d’identifier et de prévenir les conflits. Ouvrez vos yeux. Vous pensez sérieusement que sans les préfectures notre pays serait devenu une démocratie aussi rapidement, en écartant tous les dangers qui la guettait. Soyons sérieux messieurs.
Ce que je propose est que l’État garantisse l'égalité entre tous les Frôceux. Votre solution, que vous partagez avec tous, est de diviser la Frôce, en faisant en sorte que d'une région à l'autre, les réalités politiques soient différentes. Le but est aussi de développer le nombre d'élus locaux et de donner une assise à vos partis. Et d'embaucher des fonctionnaires locaux qui seront sûrement vos affiliés. Bref, une gabegie d'argent public pour un mille feuilles administratif et politique.
Sur la justice. Monsieur Cypher, pensez un moment aux victimes. Elles ont le droit, je dis bien le droit, à la justice! Les délinquants doivent être enfermés pour réfléchir aux conséquences de leur acte. La justice doit punir. Et une fois enfermés, par des cours et du travail en prison, nous agirons sur leur réinsertion. Mais désolé, je ne mets pas la réinsertion avant la punition. D'ailleurs, pour être réinsérer, c'est que l'on a dévié. Punissons déjà la déviance!
Sur la décentralisation. Monsieur Borgia, gardez vos leçons d'étouffer les Frôceux, là où vous vous voulez en faire le jeu de clientélisme politique local. Les préfectures sont plus qu'utiles, elles permettent de connaître les problèmes et permettent d’identifier et de prévenir les conflits. Ouvrez vos yeux. Vous pensez sérieusement que sans les préfectures notre pays serait devenu une démocratie aussi rapidement, en écartant tous les dangers qui la guettait. Soyons sérieux messieurs.
Ce que je propose est que l’État garantisse l'égalité entre tous les Frôceux. Votre solution, que vous partagez avec tous, est de diviser la Frôce, en faisant en sorte que d'une région à l'autre, les réalités politiques soient différentes. Le but est aussi de développer le nombre d'élus locaux et de donner une assise à vos partis. Et d'embaucher des fonctionnaires locaux qui seront sûrement vos affiliés. Bref, une gabegie d'argent public pour un mille feuilles administratif et politique.
Sur la justice. Monsieur Cypher, pensez un moment aux victimes. Elles ont le droit, je dis bien le droit, à la justice! Les délinquants doivent être enfermés pour réfléchir aux conséquences de leur acte. La justice doit punir. Et une fois enfermés, par des cours et du travail en prison, nous agirons sur leur réinsertion. Mais désolé, je ne mets pas la réinsertion avant la punition. D'ailleurs, pour être réinsérer, c'est que l'on a dévié. Punissons déjà la déviance!
- Valentino Borgia
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Re: [Législatives novembre] Débat Justice
Après des décennies d'Etat jacobin à toutes les sauces, vous aurez du mal à me faire taire lorsque je souhaite dénoncer les dérives d'une administration étouffante et enrouée.
La décentralisation que je souhaite mettre en oeuvre redonnera le pouvoir aux citoyens. Au nom de quoi quelques hommes siégeant à Aspen pourraient décider du système de santé dans un quartier de Saint-Frôçois ? Au nom de quoi les oligarques aspinois pourraient ponctionner Monsieur Dupont, résident de la capitale, au même titre et au même niveau que Monsieur Durant, résident d'Etchegorda, alors que ni les conditions de vie, ni le bassin d'emploi, ni le coût de la vie ne sont les mêmes ! Voilà les vraies inégalités qui perturbent durement notre société. C'est parce que quelques hommes décident que notre système se confond dans le simpliste et la simplification à outrance, handicapant salariés, consommateurs, entrepreneurs.
Laissons nos concitoyens s'organiser par eux même au sein d'Assemblée de quartier et vous verrez que, naturellement, les inégalités se résorberont et que notre territoire retrouvera une cohérence.
La décentralisation que je souhaite mettre en oeuvre redonnera le pouvoir aux citoyens. Au nom de quoi quelques hommes siégeant à Aspen pourraient décider du système de santé dans un quartier de Saint-Frôçois ? Au nom de quoi les oligarques aspinois pourraient ponctionner Monsieur Dupont, résident de la capitale, au même titre et au même niveau que Monsieur Durant, résident d'Etchegorda, alors que ni les conditions de vie, ni le bassin d'emploi, ni le coût de la vie ne sont les mêmes ! Voilà les vraies inégalités qui perturbent durement notre société. C'est parce que quelques hommes décident que notre système se confond dans le simpliste et la simplification à outrance, handicapant salariés, consommateurs, entrepreneurs.
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Président de l'Alternative Démocrate Libertarienne
Maire A.D.L. d'Anglès
Prof/Cherch. à l'université d'Anglès
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- Thomas Rolland
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Re: [Législatives novembre] Débat Justice
Il est vrai Monsieur Borgia qu'il faut, comme le Rassemblement Socialiste et Ecologiste le propose, penser à des alternatives à la prison pour des petits délits, sans que cela ne tombe sous le coup des menaces de monsieur Carapin : "ah mais vous êtes des laxistes !". Non, non, pas de laxisme, juste des moyens politiques concret pour rendre justice normalement. Je suis d'ailleurs, désolé pour vous monsieur Carapin, vos invectives seront inefficaces ce soir.
Il faut donc élargir les alternatives à la prison, car il ne suffit pas de construire plus de place. Comme vous l'avez presque souligné monsieur Borgia, il y a le problème de la réinsertion. La prison, ou plus généralement, le fait d’avoir affaire à la justice, c'est l'un des derniers stades de l'exclusion. Et comme le disait Platon : "nul n'est méchant volontairement", chaque délit a des raisons sociales. Nous ne sommes pas dans Julie Lescault ou au temps de la pègre, ou au temps du milieux. Il y a une majorité de petit délit, mais surtout une majorité d'homme : nous nous proposons d'offrir la liberté conditionnelle sous condition de réinsertion par le travail. Dans les années 1970, en France par exemple, cela était géré par ce qu'on appelait des « éducateurs » qui assistaient socialement et individuellement des détenues à bien sortir de prison. On peut aussi avoir des établissements de réintégration parmi nos prisons adaptés au petit délit dans lesquelles il y aurait des formations, de l'instruction, où l'on pourrait passer des diplômes.
Voilà, c'est ça les vrais alternatives à la prison, et non pas comme on pourrait le croire des prisons ouvertes sur l'extérieur. Ceci doit être géré par l’Etat tout simplement parce que c’est l’état qui condamne et qui incarne ce pouvoir coercitif et que nous nous devons aux victimes comme des garants de leur sécurité.
Il faut donc élargir les alternatives à la prison, car il ne suffit pas de construire plus de place. Comme vous l'avez presque souligné monsieur Borgia, il y a le problème de la réinsertion. La prison, ou plus généralement, le fait d’avoir affaire à la justice, c'est l'un des derniers stades de l'exclusion. Et comme le disait Platon : "nul n'est méchant volontairement", chaque délit a des raisons sociales. Nous ne sommes pas dans Julie Lescault ou au temps de la pègre, ou au temps du milieux. Il y a une majorité de petit délit, mais surtout une majorité d'homme : nous nous proposons d'offrir la liberté conditionnelle sous condition de réinsertion par le travail. Dans les années 1970, en France par exemple, cela était géré par ce qu'on appelait des « éducateurs » qui assistaient socialement et individuellement des détenues à bien sortir de prison. On peut aussi avoir des établissements de réintégration parmi nos prisons adaptés au petit délit dans lesquelles il y aurait des formations, de l'instruction, où l'on pourrait passer des diplômes.
Voilà, c'est ça les vrais alternatives à la prison, et non pas comme on pourrait le croire des prisons ouvertes sur l'extérieur. Ceci doit être géré par l’Etat tout simplement parce que c’est l’état qui condamne et qui incarne ce pouvoir coercitif et que nous nous devons aux victimes comme des garants de leur sécurité.
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Re: [Législatives novembre] Débat Justice
C'est là que nos analyses diffèrent. Si vous mettez les responsabilités de ces passages à l'acte par les délinquants sur le dos de la société moi je les impute directement aux délinquants. Nous sommes tous responsables de nos actes et nous prenons des décisions en étant libres et consentants.
Nous ne sommes pas des enfants et nous avons le pouvoir de penser et d'anticiper les conséquences de nos actes. Les individus que nous sommes doivent porter la responsabilité des actes que nous commettons. J'ai tué, je suis jugé, puni, et réinséré, toujours pour le bien des individus qui composent la société frôceuse.
Nous ne sommes pas des enfants et nous avons le pouvoir de penser et d'anticiper les conséquences de nos actes. Les individus que nous sommes doivent porter la responsabilité des actes que nous commettons. J'ai tué, je suis jugé, puni, et réinséré, toujours pour le bien des individus qui composent la société frôceuse.
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Re: [Législatives novembre] Débat Justice
Bien sûr que chacun est responsable de ses actes. Mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit souvent de situations sociales. Comme l'a dit Mr Borgia, les prisons sont des manufactures de grands bandits. Il faut penser réinsertion, c'est dans cette voie que la justice sera à même de sauvegarder les intérêts de la société.
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Re: [Législatives novembre] Débat Justice
M.Carapin, il est évident que je pense aux victimes! Rappelons que notre vision de trouver des alternatives ne s'applique qu'aux petites peines: un vol par exemple. Bien sûr, se faire voler son sac avec tout ses papiers à l'intérieur est contraignant. Mais je ne pense pas que la prison puisse véritablement servir dans ce cas là! Car le délinquant ira en prison, se trouvera confronté à des détenus ayant commis des actes encore plus horribles, et pourraient à leurs sorties, dévier encore plus de la trajectoire.
Tandis qu'une réinsertion permettrait de suite d'éviter la récidivé, de faire comprendre au détenu que ce qu'il a fait n'est pas normal! La réinsertion n'est pas forcément du plaisir M.Carapin! C'est avant tout une sorte de punition, différente de la prison, mais une punition tout de même! Faire des travaux d'intérêts généraux n'est pas forcément plaisant, et ce n'est pas le but! Il faut juste réévaluer les peines selon l'acte. La prison n'est pas toujours ma solution!
Tandis qu'une réinsertion permettrait de suite d'éviter la récidivé, de faire comprendre au détenu que ce qu'il a fait n'est pas normal! La réinsertion n'est pas forcément du plaisir M.Carapin! C'est avant tout une sorte de punition, différente de la prison, mais une punition tout de même! Faire des travaux d'intérêts généraux n'est pas forcément plaisant, et ce n'est pas le but! Il faut juste réévaluer les peines selon l'acte. La prison n'est pas toujours ma solution!
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Président de la Fédération Frôceuse de Kayak
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Re: [Législatives novembre] Débat Justice
Je note que nos amis de gauche entendent laisser libres les voleurs. Les Frôceux doivent être conscients d'une chose: avec l'UPF, vous aurez un parti qui ne fera jamais passer le bien être d'un délinquant avant votre sécurité. Voilà que la gauche laxiste nous sort son couplet sur les inégalités sociales. Elle oublie que ces inégalités n'expliquent pas à elles seules la délinquance!!
Nous croyons sérieusement que les délinquants doivent être emprisonnés pour permettre aux citoyens, honnêtes eux, de ne plus craindre pour eux et leurs proches. Cette emprisonnement doit effectivement conduire à une réinsertion, mais pas mettre la charrue de la réinsertion avant les bœufs de l'emprisonnement.
Quand aux alternatives. Si un délinquant se retrouve tous le soirs chez lui, avec ses proches, avec ses amis, pensez-vous qu'il comprendra sa peine? Croyez-vous que cela empêchera la récidive? Voyons!
Nous croyons sérieusement que les délinquants doivent être emprisonnés pour permettre aux citoyens, honnêtes eux, de ne plus craindre pour eux et leurs proches. Cette emprisonnement doit effectivement conduire à une réinsertion, mais pas mettre la charrue de la réinsertion avant les bœufs de l'emprisonnement.
Quand aux alternatives. Si un délinquant se retrouve tous le soirs chez lui, avec ses proches, avec ses amis, pensez-vous qu'il comprendra sa peine? Croyez-vous que cela empêchera la récidive? Voyons!
- Thomas Rolland
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Re: [Législatives novembre] Débat Justice
Monsieur Carapin est tellement démagogue qu'il ne comprend pas que la réinsertion elle doit se faire dans des prisons qui doivent quand même, et je suis choqué qu'un homme politique de notre république ne l'entende pas, respecter la normalité avec laquelle on traite un être humain... La réinsertion et l'emprisonnement doivent faire un tout simultané dans des prisons frôceuses dignes.
Ensuite monsieur Borgia, il est vrai qu'il faut reconnaitre la responsabilité de l'individu, sinon le système judiciaire ne marche plus. Si tout le monde est irresponsable de ses actes il n'y a plus de condamnation possible. On ne peut éviter un tel paradigme nécessaire pour toute justice puisse t'elle être. Cependant, si responsabilité il y a, ce n'est pas sans motif. Au Japon par exemple, des personnes âgées s'obligent à commettre des crimes et des délits pour aller en prison afin d'avoir un toit et des repas chauds. Ils sont responsables mais ont aussi des motifs d'agir. Je dirais même qu'en absence de motif, de mobil pour employer un autre langage, comment parler d'acte responsable ?
Tout cela pour vous faire entendre, Monsieur Borgia, qu'en plus de condamner, il faut faire éviter toute récidive possible, et si toute récidive possible pour des petits délits ont des motifs sociaux-économiques, une réinsertion engagé par des formations, des libertés conditionnels sous condition de travail, tout un panel de mesure concrète pour bien sortir de prison dans des conditions sociaux-économiques meilleur, ce n'est pas imputé la responsabilité à la société, c'est prendre les devants, travailler en profondeur et en amont pour une société meilleur.
Ensuite monsieur Borgia, il est vrai qu'il faut reconnaitre la responsabilité de l'individu, sinon le système judiciaire ne marche plus. Si tout le monde est irresponsable de ses actes il n'y a plus de condamnation possible. On ne peut éviter un tel paradigme nécessaire pour toute justice puisse t'elle être. Cependant, si responsabilité il y a, ce n'est pas sans motif. Au Japon par exemple, des personnes âgées s'obligent à commettre des crimes et des délits pour aller en prison afin d'avoir un toit et des repas chauds. Ils sont responsables mais ont aussi des motifs d'agir. Je dirais même qu'en absence de motif, de mobil pour employer un autre langage, comment parler d'acte responsable ?
Tout cela pour vous faire entendre, Monsieur Borgia, qu'en plus de condamner, il faut faire éviter toute récidive possible, et si toute récidive possible pour des petits délits ont des motifs sociaux-économiques, une réinsertion engagé par des formations, des libertés conditionnels sous condition de travail, tout un panel de mesure concrète pour bien sortir de prison dans des conditions sociaux-économiques meilleur, ce n'est pas imputé la responsabilité à la société, c'est prendre les devants, travailler en profondeur et en amont pour une société meilleur.
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Re: [Législatives novembre] Débat Justice
Je crois qu'avant tout il faut arrêter de voir le système judiciaire comme une institution de revanche, ou l'on se sert de la douleur des victimes pour faire passer des traitements inhumains. La prison, ce n'est pas avec du ressenti qu'il faut la penser, mais avec intelligence, et en se détachant des cas particuliers qui font sombrer ce débat dans le pathos et l’émotionnel.
Ainsi le rôle de la prison doit se réfléchir à l'échelle d'une société. Nous devons recréer un pacte républicain autours de notre conception de la justice. Pour qu'elle soit juste et comprise de tous, et donc plus efficace.
Et à partir de ce constat, il faudra ne pas hésiter à mettre les moyens dans notre justice, dans notre système carcéral, pas pour les beaux yeux des condamnés, mais justement pour améliorer le taux de réinsertion et ainsi la sécurité de l'ensemble de la société.
Ainsi le rôle de la prison doit se réfléchir à l'échelle d'une société. Nous devons recréer un pacte républicain autours de notre conception de la justice. Pour qu'elle soit juste et comprise de tous, et donc plus efficace.
Et à partir de ce constat, il faudra ne pas hésiter à mettre les moyens dans notre justice, dans notre système carcéral, pas pour les beaux yeux des condamnés, mais justement pour améliorer le taux de réinsertion et ainsi la sécurité de l'ensemble de la société.
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Re: [Législatives novembre] Débat Justice
Vous savez choisir les exemples qui appuient vos propos. Ces histoires rapportées du Japon sont effectivement préoccupantes et poussent à s'interroger.
Cependant, même si nous pouvons à titre personnel faire preuve de compassion, nous ne sommes pas là pour retirer même une partie infime de la responsabilité dans les actes qu'il a commis. A ce compte là, pourquoi ne pas nous pencher également sur l'historique de la victime pour finalement en conclure qu'elle méritait peut-être son sort ... Cela revient à la même chose lorsque l'on avance qu'un délinquant est un délinquant par fatalité, à cause de son environnement.
Ceux qui dealent le font en connaissance de cause. Oui c'est plus facile d'être hors la loi en empochant un maximum d'argent.
Ceux qui violent le font en connaissance de cause. Lorsque leur victime crie sous leurs assauts, ils ont pleinement conscience du mal qu'ils font.
Ceux qui tuent le font en connaissance de cause. Lorsqu'ils guettent, qu'ils projettent leur crime dans leur tête, qu'ils passent à l'acte, ils sont totalement au fait que ce qu'ils font est punissable.
Alors qu'un tel deale parce qu'il ne trouve pas de travail, qu'il vit dans un quartier difficile et que tous ses amis le font, soit. Mais il y a d'autres solutions. Devenir hors la loi c'est la voie de la facilité, et rien que ça, c'est condamnable.
Qu'un tel viole parce qu'il a lui même été victime d'abus sexuels étant enfant, soit. Mais il y a des thérapies qui existent, il y a des solutions pour canaliser les pulsions. Mais bien sûr, c'est beaucoup plus facile de céder à ses démons.
Qu'un tel tue parce qu'il a un caractère difficile, hérité de son milieu familial hostile, ou parce qu'il a été trompé par sa femme ou même viré de son boulot, soit. Mais il y a d'autres solutions encore une fois. Vouloir dépasser les limites que l'on a tenté de vous mettre, dépasser les douleurs que la vie nous impose.
En reconnaissant en quelque sorte des circonstances atténuantes en expliquant que le contexte, qu'il soit familial, profesionnel ou autre, joue un rôle dans le basculement d'un individu, on déresponsabilise l'individu et vous vous retrouvez avec des accusés qui, à la barre, récitent régulièrement "je ne sais pas ce qui m'a pris, ce n'est pas moi".
Et bien la justice que je veux moi saura répondre "oui Monsieur, c'était vous, une part de vous du moins, une part à laquelle vous avez laissé le dessus l'espace d'un instant et qui a coûté la vie d'une autre personne".
Cependant, même si nous pouvons à titre personnel faire preuve de compassion, nous ne sommes pas là pour retirer même une partie infime de la responsabilité dans les actes qu'il a commis. A ce compte là, pourquoi ne pas nous pencher également sur l'historique de la victime pour finalement en conclure qu'elle méritait peut-être son sort ... Cela revient à la même chose lorsque l'on avance qu'un délinquant est un délinquant par fatalité, à cause de son environnement.
Ceux qui dealent le font en connaissance de cause. Oui c'est plus facile d'être hors la loi en empochant un maximum d'argent.
Ceux qui violent le font en connaissance de cause. Lorsque leur victime crie sous leurs assauts, ils ont pleinement conscience du mal qu'ils font.
Ceux qui tuent le font en connaissance de cause. Lorsqu'ils guettent, qu'ils projettent leur crime dans leur tête, qu'ils passent à l'acte, ils sont totalement au fait que ce qu'ils font est punissable.
Alors qu'un tel deale parce qu'il ne trouve pas de travail, qu'il vit dans un quartier difficile et que tous ses amis le font, soit. Mais il y a d'autres solutions. Devenir hors la loi c'est la voie de la facilité, et rien que ça, c'est condamnable.
Qu'un tel viole parce qu'il a lui même été victime d'abus sexuels étant enfant, soit. Mais il y a des thérapies qui existent, il y a des solutions pour canaliser les pulsions. Mais bien sûr, c'est beaucoup plus facile de céder à ses démons.
Qu'un tel tue parce qu'il a un caractère difficile, hérité de son milieu familial hostile, ou parce qu'il a été trompé par sa femme ou même viré de son boulot, soit. Mais il y a d'autres solutions encore une fois. Vouloir dépasser les limites que l'on a tenté de vous mettre, dépasser les douleurs que la vie nous impose.
En reconnaissant en quelque sorte des circonstances atténuantes en expliquant que le contexte, qu'il soit familial, profesionnel ou autre, joue un rôle dans le basculement d'un individu, on déresponsabilise l'individu et vous vous retrouvez avec des accusés qui, à la barre, récitent régulièrement "je ne sais pas ce qui m'a pris, ce n'est pas moi".
Et bien la justice que je veux moi saura répondre "oui Monsieur, c'était vous, une part de vous du moins, une part à laquelle vous avez laissé le dessus l'espace d'un instant et qui a coûté la vie d'une autre personne".
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