Re: Journée de la Femme
Posté : 10 mars 2012, 02:28
Pour rappel, les femmes, moitié de l'humanité, ne sont pas une communauté.
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Je n'oublie pas les hommes, les homosexuels, les malades, les croyants, les athées et les minorités ethniques. Je n'en ai pas parlé pour éviter de m'éparpiller étant donné que le principe de ce sujet c'était "l'humour". ^^Patrick Carles a écrit :La seule chose qui me dérange avec ce que tu dis c'est que dans le même temps, des hommes souffrent aussi partout dans le monde. Des homosexuels aussi. Des malades aussi. Des croyants et des athés aussi. Des minorités ethniques aussi. Et donc face à ça je me pose deux questions :Dimitri Fevernov a écrit :Malheureusement, dans certains pays, au quotidien on se moque des droits des femmes. Donc peut-être que cette journée vous apparaît inutile mais elle a le mérite de rappeler que tout n'est pas rose pour toutes les femmes et qu'il faut continuer le combat pour l'égalité.
Après, chacun sa vision des choses.
1) Est-ce que l'on fait avancer quoi que se soit avec ces journées de reconnaissance de droits ?
2) Quel est l'intérêt de cette exaltation communautarisante de la différence et de cette course victimaire qui fait que chaque personne qui juge souffrir au sein d'un groupe se permet d'occuper l'espace public en tapant sur les autres ?
Comme bien souvent, j'y vois beaucoup de vent et de quoi amuser la galerie. Une cause mérite mieux que ça.
Tout à fait, mais alors évitons d'élargir le sujet en parlant de "communautés" pour comparer avec le cas des femmes.Patrick Carles a écrit :Effectivement, comme l'a dis Stefano, je n'ai jamais avancé que les femmes étaient une communauté mais bien que l'on peut retrouver dans le mouvement féministe des modalités d'action et des revendications communautarisante. Je persiste et je signe.
Alors là, on est entièrement d'accord sur le dernier point.Patrick Carles a écrit :Eh bien justement Dimitri. Les suffragettes luttaient non pas contre les hommes mais pour quelque chose de républicain. Demander l'accès au droit de vote ne se faisait pas sur la base d'une différenciation (je suis une femme donc j'ai le droit à…) mais sur la base d'un rassemblement (je suis française j'ai donc le droit à la citoyenneté et donc au droit de vote). Ce que je reproche au combat féministe (et c'est d'ailleurs pour ça que je le rapproche de certains combats communautaires) c'est cette dérive que je juge en partie anti-républicaine. Cela dit, malgré ces réticences là, je reste très ouvert sur la question des études de genre et je persiste à penser qu'à travers cette optique et s'il est bien maîtrisé, le féminisme peut réellement devenir efficace et utile. Ce qui me laisse finalement assez blasé par le tour que prennent les choses et par le fait que les médias ne s'intéressent qu'aux féministes les moins intéressantes.