[Législatives décembre] Débat éducation

[Vincent Valbonesi]

AH jouissance éternelle quand tu nous tiens. Il était temps, maintenant nous atteignons le tactique et fumeux point Godwin, qui est, selon les plus grands psychologues du XX siècle l’argument des gens qui n’ont pas d’argument. Merci à eux pour cet éclairage. Voilà à quoi se résume l’argumentation du candidat à la mandature, M. McGregor : Hitler. Que c’est facile, vraiment, très facile. Dés que l’on tient un discours qui change un tant soit peu de la bien pensante gauche frôceuse, on en devient un fasciste, incroyable tout de même que cette étrange comparaison. Je soutien M. du Plessis dans sa lutte contre l’abrutissement généralisé de la société, et je lui concède volontiers le fait qu’il faudra commencer par jeter par-dessus bord ce gouvernement une fois la victoire remportée afin de faire peau neuve.

[Arthur de Milon]

Loin de là Monsieur McGregor, je ne suis pas anti-démocrate et je pense que vous n'en êtes pas un vous non plus, ni aucun des candidats à cette élection - enfin, je l'espère. Vous avez raison sur ce point, il faut l'admettre. Ce n'est pas parce qu'une personne quelle qu'elle soit condamne des propos qu'elle veut immédiatement supprimer la liberté d'expression de celui les ayant prononcé.

Cela dit, il est vrai que vous extrapolez en attribuant les propos de Monsieur du Plessis au PLC alors qu'ils ont été prononcés par ce seul Monsieur, dans un cadre personnel et surtout, qu'ils n'ont pas été soutenus par les autres ténors du PLC. Vous connaissez ma position et celle du PRF sur ce point. En outre, vous seriez aimable de cesser d'insulter à outrance la droite de "fasciste". Ça devient vraiment agaçant à la longue. En effet, comme vient de le souligner Monsieur Valbonesi, si l'on vous écoutait, toutes les idées qui s'éloignent ne serait-ce que légèrement de vos opinions seraient considérées comme fascistes. Si vous n'avez pas d'autres arguments, fermez-la, tout le monde vous en remerciera.

[Dimitri Zemmour]

Je tiens tout de même à souligner ceci :
"Mais je démontrais simplement à Monsieur Zemmour que ce n'est pas parce qu'on condamne des propos qu'on veut priver de liberté celui qui les a prononcé.
Ca c'est un raccourci débile et digne de Zemmour."

Sauf que je vois que le gouvernement à porter plainte contre Monsieur du Plessis donc veut la suppression de sa liberté de parole ...

[Vincent Valbonesi]

Je plussoie ce qui a été dit ici.

Monsieur du Plessis s'est exprimé dans un cadre personnel et non dans un cadre public ou ne serait ce qu'au nom du parti que nous représentons aujourd'hui. Il est d'une mauvaise foi (encore une fois) de faire l'amalgame entre des propos tenus dans un cadre privé et des propos tenus dans un cadre public où je le conçois, chacun doit faire attention à ce qu'il dit. Il serait judicieux que ce débat retrouve le sens qui était le siens, avant les atermoiements de la gauche frôceuse, c'est à dire un débat ouvert, construit et argumenté autour d'une des plus importantes priorités de nos concitoyens, leur sécurité.

[Stefano Peruzzi]

Condamner les appels à la haine et à la violence, ce n'est pas de la censure mais du bon sens pour préserver l'ordre public qui vous est si cher, monsieur Zemmour. Ce sont de pareils propos qui peuvent conduire une société à des extrémités sombres, des extrémités qui mettent en danger cette liberté d'expression qui vous semble si chère.

Pour en revenir à l'éducation, il me parait salutaire que les incidents les plus légers survenus à l'école soient traités par l'école et non par des intervenants externes, les professeurs et personnels non enseignants incarnent une forme d'autorité tout aussi légitime que celle de la police pour un jeune sans être aussi intimidante et impopulaire. Une bonne sanction est une sanction qui rend un être meilleur, ainsi elle doit être comprise et acceptée par toutes les personnes concernées.

Classer les établissements par niveau de dangerosité c'est classer toute une catégorie de la population dans la catégorie "danger", c'est bafouer ouvertement l'égalité républicaine. Une telle attitude doit dégoûter ceux qui sont habités par les idéaux du 26 juin 2007, le plus grand jour de notre Histoire qui vous semble pourtant si chère.

Et une dernière chose, parler de baccalauréat dans un pays où il n'a jamais existé, n'est ce pas un peu contradictoire quand bien même je soutiens le retour au contrôle terminal ?

[Benjamin McGregor]

Je vous remercie, Monsieur De Milon, pour votre sincérité et je vois que nous sommes d'accord pour dire que Monsieur Zemmour fait des raccourcis un peu trop rapide et plus que trompeur, pour rester dans le politiquement correct.

Pour ce qui est du fascisme, messieurs, je prends les faits, uniquement et simplement. Et arrêter de vous cacher derrière des excuses en déclarant que telle ou telle chose à été dite en discussion personnelle, non ! Public, messieurs, publiquement.

Alors Monsieur Zemmour, vous me sortez les noms de Mussolini, et des secrétaires de la SFIO, c'est bien, et alors?

J'ai bien critiqué Mao, l'URSS et les Communistes, qu'est ce que vous voulez que ca me fasse ? Ce sont les idées qu'on combat, presque jamais les personnages.

Et pour revenir à votre envie de tolérance zéro sans cesse, avec une police intra-scolaire, vous ne m'avez pas répondu.

Que feriez vous, vous et le PLC, si un jeune invoque le fait qu'il à simplement suivi ce qu'a dit Zénodore Du Plessis, citoyen Frôceux et ancien Président de la République, pour justifier un acte de violence qu'il vient de commettre ?

Moi je peux répondre que je condamnerai les deux personnes et que la FDF en ferait de même. La tolérance zéro doit s'appliquer à tous et à toutes, et pas tout cibler sur la jeunesse.

[Vincent Valbonesi]

Mais M. le candidat McGregor, pour nous aussi, la tolérance zéro s'applique à tout le monde. Mais malheureusement, c'est par l'éducation et plus globalement la jeunesse que la vie d'un individu se fait. Si nous relâchons la pression à l'école, pendant ces quelques années d'une importance cruciale, alors le laisser faire pédagogique de gauche démontrera quelques années plus tard ses effets pervers : des individus en manque de repères, mal éduqués, analphabète, et probablement, assisté social, si ce n'est une entrée rapide dans la délinquance. Alors oui, le PLC ne veut pas d'un tel avenir pour notre jeunesse, et cela, les frôceux l'ont bien compris. Nous n'allons pas nous excuser d'innover et de rétablir le respect et l'ordre chez des individus dont les 60 prochaines années de vie sont en train de se jouer.

[Richard Cypher]

Suite à une petite erreur internet, le programme concernant l'éducation est enfin en ligne!
Le RDS propose:

-De créer une école de la république, une vrai. Tout d'abord en interdisant les sanctions arbitraires et valorisant les sanctions éducatives! Le refus catégorique du financement privé et la priorité de financement pour les établissements en difficultés (résultats et disciplines). Nous voulons la définition des programmes scolaires par un organisme indépendant, voté ensuite par les députés, en valorisant notamment l’apprentissage des fondamentaux tels que l’orthographe, le calcul mental et l’histoire nationale. Un vaste plan d'accès des invalides à l'école. Enfin, une amélioration concernant la durée de la philosophie et une séparation des cours d’instruction civique des cours d’histoire-géographie.

-la réforme du rythme scolaire: Nous souhaitons la diminution des heures de cours par journée et par semaine. Nous voulons l'interdiction des cours le samedi dans tout les cycles de la scolarité. Enfin, la division des sessions d'examens est cruciales pour la réussite de nos enfants!

-le développement des études supérieures par l'application du système LMD dans les études supérieures. Nous voulons le développement d'un système de bourse et du logement social étudiant. Enfin la création d'un code des universités permettant leur structuration.

-le dernier point est celui du renforcement des droits scolaires avec la reconnaissance des syndicats étudiants et lycéens. Nous souhaitons enfin un droit limité à la cessation d'activité dans le cycle général (15-18 ans) et élargi dans le cursus supérieur.

[Vincent Valbonesi]

Il était temps tout de même. On sent bien la précipitation qui a été la votre pour confectionner ce programme.

[Richard Cypher]

Quelle précipitation? Ce programme était fait depuis un certains temps, il n'ajuste pas été mis en ligne par une simple erreur administrative!