Frôce - Archives V2

C'est toujours triste de voir un ministre obéir à ceux qui parlent le plus fort...

Je n'obéis pas à ce qui parle le plus fort, j'écoute les propositions et les arguments.

Les transports en commun gérés par les entreprises privées permettent une amélioration des services et diminuent fortement les coûts municipaux (et donc pour l'Etat, puisque vous voulez que le ministère les finance à la base). Les transports en commun gérés par les entreprises privées ne posent pas d'autre problème que de faire râler MM. Callet et Makhno. Plafonner les tarifs au niveau local, pourquoi pas. Mais qu'on laisse le privé gérer. Malgré ce que prétendent les étatistes, l'expérience montre toujours une amélioration du service quand il est délégué au privé. Certes, il peut y avoir une légère augmentation des prix. C'est ce que ce projet de loi doit s'attacher à régler.

Comme le domaine privé/public concerant les transports en commun fait débat, je lance un sondage ou tout le monde pourra s'exprimer. le vote durera 3 jours.

je suis pour la gratuité des transport en commun , les moyens de taxation pour trouver des fond sont très nombreuse nous pourrions augmenter la taxation des compagnie pétrolières ou des bonus , des dividende , des gros salaire... bien sur cela doit doit être pensé globalement pour tous ce qui est de la fiscalité mais pour ce service publique le mieux ce serait une contribution des compagnie pétrolières

Jack Kusher a écrit :Les transports en commun gérés par les entreprises privées permettent une amélioration des services et diminuent fortement les coûts municipaux (et donc pour l'Etat, puisque vous voulez que le ministère les finance à la base). Les transports en commun gérés par les entreprises privées ne posent pas d'autre problème que de faire râler MM. Callet et Makhno. Plafonner les tarifs au niveau local, pourquoi pas. Mais qu'on laisse le privé gérer. Malgré ce que prétendent les étatistes, l'expérience montre toujours une amélioration du service quand il est délégué au privé. Certes, il peut y avoir une légère augmentation des prix. C'est ce que ce projet de loi doit s'attacher à régler.

C'est faux et archi-faux !
Des améliorations peuvent exister dans les pays où l'État n'a pas la pleine compétence de ses compétences, ce n'est pas le cas de la Frôce qui a un État et des collectivités capables de gérer cette mission. En outre, dans ce genre de services, le privé a une tendance à ne pas investir de manière suffisante, ce qui est largement décrié par de nombreux acteurs. Donc vous pouvez ranger vos évidences non argumentées dans un placard et laisser celui-ci bien fermé.

Jack Kusher a écrit :Les transports en commun gérés par les entreprises privées permettent une amélioration des services et diminuent fortement les coûts municipaux (et donc pour l'Etat, puisque vous voulez que le ministère les finance à la base). Les transports en commun gérés par les entreprises privées ne posent pas d'autre problème que de faire râler MM. Callet et Makhno. Plafonner les tarifs au niveau local, pourquoi pas. Mais qu'on laisse le privé gérer. Malgré ce que prétendent les étatistes, l'expérience montre toujours une amélioration du service quand il est délégué au privé. Certes, il peut y avoir une légère augmentation des prix. C'est ce que ce projet de loi doit s'attacher à régler.

Je suis entièrement d'accord avec vous !
Il existe aussi (et c'est bien souvent le cas), qu'un réseau de transport en commun soit assuré par une voire plusieurs entreprises privées, mais qu'elles sont sous la tutelle d'une région ou d'une municipalité. Points positifs à ce système: Couts réduits pour l'Etat, réseau de transport de bonne qualité (et j'entends par la sur la qualité du service, entretien des véhicules ...).

Mr Perry, dans votre projet de loi bien avancé par mes soins et quelque peux modifié pour le moment par le votre, vous ne parlez pas de privé/public. Ma question est donc la suivante: que viens faire ce débat privé/public ? Allez vous proposer à ce sujet ?

Privé ou public ?

Les deux mon capitaine.
Les municipalités doivent gérer le cadre structurelle des transports en commun (tarifs, maillage du réseau, ...) et ensuite faire un appel d'offre vers le privé pour l'exploitation du réseau.

Jack Kusher a écrit :Les transports en commun gérés par les entreprises privées permettent une amélioration des services et diminuent fortement les coûts municipaux (et donc pour l'Etat, puisque vous voulez que le ministère les finance à la base). Les transports en commun gérés par les entreprises privées ne posent pas d'autre problème que de faire râler MM. Callet et Makhno. Plafonner les tarifs au niveau local, pourquoi pas. Mais qu'on laisse le privé gérer. Malgré ce que prétendent les étatistes, l'expérience montre toujours une amélioration du service quand il est délégué au privé. Certes, il peut y avoir une légère augmentation des prix. C'est ce que ce projet de loi doit s'attacher à régler.

Et bah en fait, ça montre juste que l'infaillibilité libérale est difficilement démontrable. Et que la minorité peut avoir raison, aussi. Il ne s'agit pas de crier le plus fort, mais uniquement de démontrer que le privé gérera de façon très aléatoire les transports en commun.

Car vous pensez tous que le privé va uniquement faire monter les prix, car il sera vigilant concernant l'offre, la demande, le chiffre d'affaire que ça va générer mais aussi son bénéfice, et pour peu qu'il y en ai, le contentement de ses actionnaires. Sauf que le problème ne s'arrête pas là.
Il y a la dimension capital, qu'adorent les fils de Smith, mais il existe parallèlement une dimension travail. Je m'en excuse d'avance, de ramener le sujet dessus. Néanmoins, une entreprise privé subit les pressions du capital, et ces pressions là sont comme à chaque fois utilisées (afin de maintenir une entreprise privé viable) pour faire pression sur le travail:

- concernant les pressions qui vont retombées sur le travail

• * les salariés verront leurs salaires stagner,
  * ils risquent des licenciements,
  * ils se verront augmenter leur cadence de travail afin d'accroître leur productivité.

La liste peut être longue.

L'avantage d'une gestion publique des transports en commun est simple: pas d'objectifs de productivité. A terme, il peut y en avoir, si une ligne de TC ne prend que quelques individus par jours, il faudra repenser au quadrillage et adapter le système afin que personne ne soit laissé de côté tout en optimisant l'usage des lignes. Et quand bien même cette idée d'optimisation de la ligne est une pure idée capitaliste/productiviste, la ligne en elle même peut ne fonctionner qu'aux heures nécessaires (globalement le matin, tôt, et la fin d’après midi jusque dans la soirée).
Il existe un second avantage: le prix. Les usagers ne subiront pas les joies des pressions qui existent sur le capital. Le principe d'un service public est de ne pas faire payer plus du coût réel d'usage. Je précise: après avoir pris en compte le coût d'utilisation d'un bus (essence, entretien véhicule, nettoyage etc), l'individu ne peut pas payer plus que ce que le service lui coûterai réellement. Ce qui veut dire que nous pouvons proposer un service universel, à moindre coût, afin de satisfaire l'ensemble des citadins et leur faciliter leurs déplacements. De cette manière, on réduit ainsi l'encombrement en voiture des villes, on limite la pollution et une politique urbaine écologique peut voir le jour sans se faire chier avec un lobby de voiture.

Alicia McKenna a écrit :Privé ou public ?

Les deux mon capitaine.
Les municipalités doivent gérer le cadre structurelle des transports en commun (tarifs, maillage du réseau, ...) et ensuite faire un appel d'offre vers le privé pour l'exploitation du réseau.

Je le pense.