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Re: Présidentielles - Débats Economie

Posté : 18 janv. 2011, 00:33
par Chace Gyllenhaal
ECONOMIE - FINANCES - BUDGET
• Baisse générale des impôts.
• Abrogation des taxes douanières.
• Mise en place d'une politique commerciale ouverte non protectionniste.
• Valorisation de la libre concurrence afin de réguler les prix et l'inflation.
• Création d'une subvention à l'emploi pour les PME innovantes.
• Suspension de l'imposition pour les nouvelles PME, les deux premières années.
• Mise en place de la Bourse d'Aspen.
• Mise en place d'un groupe CAC4 regroupant en bourse les indicateurs des 4 entreprises frôceuses les plus importantes.
• Création d'une Fonds Souverain d'Etat permettant d'épargner l'argent non utilisé en cas de crise économique.

SERVICE PUBLIC - FONCTION PUBLIQUE
• L’Etat n’a pas vocation à être actionnaire de services publics. Ces secteurs doivent être ouverts à la concurrence afin de dynamiser les entreprises qui souhaitent se développer sur ces nouveaux marchés, et par conséquent d’améliorer l’offre en termes de diversité et de prix.
• Le non-remplacement de 9 fonctionnaires sur 10.
• Inciter les fonctionnaires à quitter la fonction publique avec une prime au départ volontaire pour 400 000 fonctionnaires (d'État, des collectivités locales et hospitaliers) par an sur 5 ans pour les fonctionnaires âgés de 30 à 50 ans (seront exclus de cette possibilité les fonctionnaires de police, gendarmerie, tout fonctionnaire travaillant dans la justice, la défense et les services secrets). Cette prime incitative sera de 50'000 pluzins pour les fonctionnaires âgés de 30 ans au moment de la demande de départ diminué de 1'000 pluzins par an.

Re: Présidentielles - Débats Economie

Posté : 18 janv. 2011, 00:40
par Vincent Valbonesi
Le choix de la couleur est très mauvais pour la lecture. Ça facilite pas la lecture... La campagne Margarita Louis-Dreyfus commence vachement bien !

Re: Présidentielles - Débats Economie

Posté : 18 janv. 2011, 00:47
par Matiou Callet
Heureusement que j'ai le cœur bien solide, parce qu'au delà de ce mauve illisible, j'ai eu quelques vomissements à la lecture de ce programme.

La baisse générale des impôts (que je vais rapprocher des niches fiscales que vous, le MLD, créez dans votre programme et que le PRF défend également dans une bien moins grande mesure) est une profonde erreur sociale et n'aura pas de conséquences macroéconomiques fortes. Vous limitez le champ d'intervention de l'acteur étatique et vous offrez un gros cadeau aux plus riches (qui sont les plus taxés) qui pourront spéculer à loisir (parce que quand on gagne 15 fois plus que quelqu'un, on ne consomme pas 15 fois plus que lui).
Dans le prolongement, l'abrogation des taxes douanières est une erreur profonde. Outre le fait que les bienfaits du libre-échange soient très discutables, outre l'anachronisme écologique, vous allez mettre la Frôce face à une concurrence qu'elle ne peut pas nécessairement supporter. Vous allez tuer le tissu industriel de notre pays comme c'est arrivé à tous les pays qui sont entrés trop tôt dans le commerce mondial. Votre affiche représentait un poisson rouge qui s'enfuyait d'un bocal pour rejoindre la mer, vous avez omis de dire que cette mer était pleine de requins.
La création d'une bourse n'a pas la moindre utilité économique. Elle démontre votre volonté de défendre un capitalisme-casino.

Ensuite, je dois commencer par vous invectivez fortement. Si l'État qui est le détenteur de la légitimité politique a vocation a exercer directement les services publics. Prétendre l'inverse est tout bonnement affligeant. De fait vos mesures qui visent à tuer la fonction publique sont purement scandaleuses en plus d'être inutiles.

En somme, un programme totalement anachronique qui ferait passer le PRF pour des dirigistes patentés.

Re: Présidentielles - Débats Economie

Posté : 18 janv. 2011, 00:55
par Annabelle Merteuil
[HRP : Juste une information pour les membres MLD 1plz = 1euro, donc vous pouvez corriger dans votre programme]

Re: Présidentielles - Débats Economie

Posté : 18 janv. 2011, 11:33
par Yevgueni Makhno
L'UGR et la candidate Asuka Finacci rend public son nouveau programme.

Economie et Social :

- Mise en place d'une TVA à 28 % pour les produits de luxe.
La propension à consommer des produits de luxe de la part des élites économiques, financières, politiques et civiles de la nation est un élément essentiel de l'économie, qui est très souvent marginalisé par la droite libérale. Or, nous souhaitons que s'applique une TVA à hauteur de 28% du produit sur les biens et services de luxe. Il s'agit de cette manière de participer à l'effort national pour une répartition des richesses plus juste. Ce n'est pas du vol, ce n'est pas de la persécution, uniquement de la participation, de la contribution des personnes les plus aisées à la richesse de notre pays et de sa société.

- Réduction du taux réduit de TVA de 7 % à 6 %
Afin de garantir un prix plus juste, cette réduction interviendra de manière à ce que les classes moyennes et moyennes-supérieures ne soient pas lésées.

- Mise en place d'un taux flottant pour la TVA à taux normal.
La TVA flottante permettra notamment aux classes laborieuses et aux classes moyennes de subvenir à leurs besoins, sans risquer de voir une inflation emballer les prix et les faire grimper si haut que même un morceau de viande devienne inaccessible aux prolétaires. Notre nation est riche de par sa diversité sociale, et même si notre but est toujours d'en réduire les écarts, il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un processus de long terme, pour lequel la patience et les mesures fiscales/économiques sont nécessaire.

- Diminution de la caution pour création d'une entreprise à 30 000 plz
Il ne fuat pas non plus oublier les personnes qui souhaitent se lancer dans l'entreprenariat. Rien de tel que de lancer son entreprise lorsqu'on souhaite s'affranchir des rigidités hiérarchiques. Devenir un entrepreneur au sens schumpeterien du terme ne peut que rapporter à la nation. C'est pourquoi nous nous engageons à créer un tissu d'entreprises fières d'être indépendantes et engageant un nouveau processus de lien social, s'exerçant par le travail.

- Contrôle des prix par l'Etat
Nous l'avons vu, il est aujourd'hui inadmissible que les grossistes, les intermédiaires prennent une part conséquente dans le prix de revient d'un bien ou d'un service. L'Etat, par son intervention, contrôlera ainsi les prix, afin que l'inflation due aux difficultés d'approvisionnements ou aux difficultés économiques des intermédiaires ne se répercutent pas sur les prix des bien et des services dont l'ensemble des citoyens ont besoin chaque jour pour vivre.

- Création d'un fonds d'investissement souverain
Ce fond, dans le contexte international est une nécessité impérative pour garantir à nos entreprises une survie dans le capitalisme outrancier et cannibale. Il est de notre devoir, en temps que nation et citoyens de garantir nos emplois, de garantir nos fleurons une force financière afin de ne pas se voir léser dans notre indépendance économique.

- Mise en place d'une autorisation spéciale pour les licenciements économiques dans les entreprises bénéficiaires, délivrée par une commission d'experts, qui pourra être refusée si la situation économique de l'entreprise ne justifie pas cette décision.
Vos emplois, nos emplois, ne sont pas des jouets. Citoyens, le licenciement économique lorsque vos patrons se payent des vacances qui valent 100 fois vos salaires seront terminés. Plus jamais vous n'aurez à craindre pour vos emplois quand vos entreprises seront bénéficiaires, ce qui veut dire que vous serez directement impliqués dans l'entreprise par votre travail, qui ne sera plus considéré comme une vulgaire participation anonyme. Ne l'oubliez pas, c'est vous qui détenez la force de travail.

- Expérimentation d'ateliers nationaux pour reclasser les chômeurs.
Les ateliers nationaux ont l'avantage de ne pas oublier les "oubliés". De par leurs structures, plus de peur de l'exclusion: si vous perdez votre emploi, les ateliers seront là pour vous faire nourrir vos familles. Le lien social sera toujours présent, et les précédentes descente aux enfers créées par les galères seront loin derrière vous.

- Assouplissement des lois sur le droit de grève dans le secteur public.
Cet assouplissement vise à redonner leur droit d'expression quant à la gestion du service public par les fonctionnaires.

- Interdiction formelle des banques privées.
Les banques privés, par leur volonté de jouer sur des produits dérivés, voire sur-dérivés, de jouer avec un argent qui ne leur appartient pas car c'est le votre, seront nationalisées. Ainsi, l'Etat supprimera les opérations financières des banques, et se verra seul éditeur de monnaie. Car notre souveraineté passe par les obligations régaliennes de l'Etat.

Re: Présidentielles - Débats Economie

Posté : 18 janv. 2011, 12:34
par Chace Gyllenhaal
Matiou Callet a écrit :Heureusement que j'ai le cœur bien solide, parce qu'au delà de ce mauve illisible, j'ai eu quelques vomissements à la lecture de ce programme.

La baisse générale des impôts (que je vais rapprocher des niches fiscales que vous, le MLD, créez dans votre programme et que le PRF défend également dans une bien moins grande mesure) est une profonde erreur sociale et n'aura pas de conséquences macroéconomiques fortes. Vous limitez le champ d'intervention de l'acteur étatique et vous offrez un gros cadeau aux plus riches (qui sont les plus taxés) qui pourront spéculer à loisir (parce que quand on gagne 15 fois plus que quelqu'un, on ne consomme pas 15 fois plus que lui).
Dans le prolongement, l'abrogation des taxes douanières est une erreur profonde. Outre le fait que les bienfaits du libre-échange soient très discutables, outre l'anachronisme écologique, vous allez mettre la Frôce face à une concurrence qu'elle ne peut pas nécessairement supporter. Vous allez tuer le tissu industriel de notre pays comme c'est arrivé à tous les pays qui sont entrés trop tôt dans le commerce mondial. Votre affiche représentait un poisson rouge qui s'enfuyait d'un bocal pour rejoindre la mer, vous avez omis de dire que cette mer était pleine de requins.
La création d'une bourse n'a pas la moindre utilité économique. Elle démontre votre volonté de défendre un capitalisme-casino.

Ensuite, je dois commencer par vous invectivez fortement. Si l'État qui est le détenteur de la légitimité politique a vocation a exercer directement les services publics. Prétendre l'inverse est tout bonnement affligeant. De fait vos mesures qui visent à tuer la fonction publique sont purement scandaleuses en plus d'être inutiles.

En somme, un programme totalement anachronique qui ferait passer le PRF pour des dirigistes patentés.
Monsieur Callet,

La baisse générale des impôts n'est pas une 'profonde erreur sociale'. L'erreur profonde, c'est l'impôt en lui même. Ce dernier n'est qu'un prélèvement autoritaire et sans contrepartie directe en vue de couvrir les charges publiques de l'Etat. J'irai même plus loin en disant que les impôts et les taxes sont un vol. Dans le mot 'impôt' il y a 'imposé', ce n'est pas pour rien qu'il constitue une atteinte à la propriété privée et à la liberté individuelle.
Voilà pourquoi je considère comme un moindre mal l'instauration d'un impôt progressif faible pour tous. Nous pouvons également instaurer une flat tax, un impôt à taux unique (du moment que celui-ci soit faible également).
Dans ce domaine, on peut voir que l’intervention de l’Etat est toujours improductive car l’Etat ponctionne des richesses sans en créer. L’Etat dépense sans compter en finançant ses dépenses par l’emprunt. Or, tôt ou tard, il faudra bien lever des impôts pour rembourser les emprunts. ("Les dépenses d’aujourd’hui sont les impôts de demain".)

De manière générale d'ailleurs, toute intervention étatique est de nature à perturber le fonctionnement de l’offre sur le marché. Il faut laisser le marché se réguler de lui-même (lever d’impôt sur les producteurs). Je considère qu'il faut alors pratiquement se débarrasser de l’Etat. Sa seule mission est de garantir la liberté économique.

Pour finir, l'abrogation des taxes douanières est capitale pour une meilleure circulation des produits, des services, des travailleurs ainsi que des capitaux. Il s'agit des fondements du libre-échange. Ce dernier est un jeu à somme positive. Tous les pays peuvent être gagnant dans le libre échange. C’est le cas si chaque pays sait se spécialiser dans la production et l’exportation de produit pour lesquels il dispose d’avantage absolu par rapport à la concurrence étrangère. Il doit se spécialiser là où il a des coûts de production plus faible qu’à l’étranger. Les pays qui disposent d’un avantage comparatif sont également ceux qui innovent. Un pays qui créé de l’innovation dispose d’un avantage tant que la propagation internationale de l’innovation n’a pas éliminé cet avantage. Il va donc s’agir d’investir dans la recherche et le développement pour accumuler du capital technologique. C’est-à-dire, pour conserver ou creuse l’écart technologique par rapport à d’autres pays. Bref, le libre-échange est le système le plus juste.

Re: Présidentielles - Débats Economie

Posté : 18 janv. 2011, 12:48
par Matiou Callet
Monsieur Gyllenhaal, vous mentez effrontement.
Même les économistes les plus minimalistes reconnaissent que les impôts servent au moins à financer les biens publics. L'impôt constitue donc une forme de participation citoyenne à la dotation de bien publics. Il a donc une connotation civique. Je ne reviendrai pas sur son rôle social élémentaire ni sur son utilité économique, ce que vous affirmez est faux. L'impôt est un déplacement de revenus et l'État crée de la richesse. Vous mentez d'une manière profondément scandaleuse.

Concernant le libre-échangisme, vous êtes là aussi dans le mensonge. Vous omettez d'expliciter les théories classiques du libre-échange et de ses conditions fondamentales. En ne s'arrêtant qu'à la mobilité des facteurs de production, votre modèle n'a plus la moindre validité scientifique.
Veuillez aussi expliquer les avantages comparatifs aux citoyens : expliquez donc aux producteurs d'oranges provençaux qu'ils sont battus par les producteurs espagnols et que, de ce fait, nous abandonnerons leur production. Je réitère également ma critique écologique. Si vous croyez que l'avenir c'est l'importation et l'exportation de nos denrées avec tous, vous vous mettez le doigt dans l'œil très profondément.
Et vous n'avez pas répondu à ma critique sur le fait que la Frôce n'est pas prête à affronter la concurrence étrangère.

Re: Présidentielles - Débats Economie

Posté : 18 janv. 2011, 14:24
par Chace Gyllenhaal
Matiou Callet a écrit :Monsieur Gyllenhaal, vous mentez effrontement.
Même les économistes les plus minimalistes reconnaissent que les impôts servent au moins à financer les biens publics. L'impôt constitue donc une forme de participation citoyenne à la dotation de bien publics. Il a donc une connotation civique. Je ne reviendrai pas sur son rôle social élémentaire ni sur son utilité économique, ce que vous affirmez est faux. L'impôt est un déplacement de revenus et l'État crée de la richesse. Vous mentez d'une manière profondément scandaleuse.

Concernant le libre-échangisme, vous êtes là aussi dans le mensonge. Vous omettez d'expliciter les théories classiques du libre-échange et de ses conditions fondamentales. En ne s'arrêtant qu'à la mobilité des facteurs de production, votre modèle n'a plus la moindre validité scientifique.
Veuillez aussi expliquer les avantages comparatifs aux citoyens : expliquez donc aux producteurs d'oranges provençaux qu'ils sont battus par les producteurs espagnols et que, de ce fait, nous abandonnerons leur production. Je réitère également ma critique écologique. Si vous croyez que l'avenir c'est l'importation et l'exportation de nos denrées avec tous, vous vous mettez le doigt dans l'œil très profondément.
Et vous n'avez pas répondu à ma critique sur le fait que la Frôce n'est pas prête à affronter la concurrence étrangère.
Monsieur Callet,

Vous me dîtes que 'même les économistes les plus minimalistes reconnaissent que les impôts servent au moins à financer les biens publics'. Ai-je dis le contraire ? Relisez bien mes propos. J'ai signalé que l'impôt était un prélèvement autoritaire et sans contrepartie directe en vue de couvrir les charges publiques de l'Etat. Ce que je dénonce, c'est l'atteinte à la propriété privée et à la liberté individuelle. L'impôt est un vol, ni plus, ni moins. Les taxes sont quant à elles défavorables à l'ensemble de nos concitoyens, les plus pauvres en particulier.

L'impôts découragent l’activité économique. En ponctionnant les revenus des individus, ont les dissuades de produire et de travailler.

Trop d’impôts tue l’impôt, Monsieur Callet. Nous devons d'avantage avantager l’offre que la demande. C'est-à-dire qu’il faut d’avantage encourager la production que la consommation. Pour encourager la production, il convient de ne pas décourager l’effort productif. Il ne faut pas
décourager les initiatives privées et donc pour cela il faut une fiscalité légère. L’Etat, en croyant augmenter ses recettes fiscales en augmentant les impôts, décourage les efforts de chacun et donc n’obtient pas le produit fiscal escompté puisqu’il y a moins à prélever.

Les mesures que vous prônez auront, si elles devaient être appliquées, des conséquences dramatiques pour notre économie.

Enfin, je n'ai aucunement omis d'expliciter les théories classiques du libre-échange et de ses conditions fondamentales. Bien au contraire, il me semble avoir prouvé que tous les pays peuvent être gagnant dans le libre échange et ce, si chaque pays s’est se spécialiser dans la production et l’exportation de produit pour lesquels il dispose d’avantage absolu par rapport à la concurrence étrangère. Je réitère mes propos, le pays doit se spécialiser là où il a des coûts de production plus faible qu’à l’étranger.

Mais parallèlement, il ne faut pas oublier non plus qu'il a intérêt à arrêter de produire tous les autres produits et à importer ceux pour lesquels il a un désavantages. Cette théorie conduit à recommander une spécialisation internationale de la production et donc une division internationale du travail.

Quant à votre argument nauséabonde sur l'environnement, elle se passe de commentaire.

Re: Présidentielles - Débats Economie

Posté : 18 janv. 2011, 18:06
par Matiou Callet
Vous êtes adorable M. Gyllenhaal.
Si je suis votre raisonnement, le commerçant qui vous vend des biens vous vole puisqu'il ponctionne de votre revenu. Le propriétaire de mon logement me vole également. Vous comprenez bien que votre argumentation est d'une stupidité que je ne pensais pas retrouver chez un leader politique de premier ordre. L'impôt a une contrepartie indirecte qui fait qu'il n'est pas du vol. En outre, il remplis un rôle de justice social évident.
Je ne réagirai pas à votre culte de la concurrence et de la méritocratie par les revenus. Ce n'est pas un système que je défends, donc je n'ai aucune peur de vous affirmer que cela ne me fait pas grand chose de me dire que l'avidité individuelle ne sera pas stimulée.

Votre citation du "trop l'impôt tue l'impôt" n'est pas dans le bon contexte en prime tout comme votre appel à l'offre et la demande. Sachez tout de même que la clé de la croissance, si c'est ce que vous cherchez, ce n'est pas l'offre et la demande qui l'assurent, mais le progrès technique et la recherche. Et pour que cela existe, il faut au prélable des infrastructures qui sont la conséquence de l'action de (devinez qui, je vous le donne en mille) l'État ! Alors votre barratin, vous pouvez le garder pour le Café du Commerce, je vis très bien sans l'entendre.
Quant au "vote avec les pieds" que vous suggérez, il peut très bien être contré par des mesures ambitieuses et par l'assurance d'offir un bon cadre de travail aux individus.

J'apprécierais que vous vous abaissiez à argumenter votre vérité générale qui fait de mon programme un cataclysme pour le pays. Sinon, votre propos n'est qu'une affirmation et n'a pas la moindre valeur argumentative.

Non, Monsieur Gyllenhaal, vous n'avez rien prouvé. Vous avez présenté les conséquences de la théorie sans en présenter les conditions. Je répète, avec la simple parfaite mobilité des facteurs intérieurs, nous avons une limite profonde à la théorie ricardienne des avantages comparatifs. Au delà, le "doux commerce" et ses effets merveilleux ont largement été contesté par l'étude empirique. La vérité c'est qu'est libre-échangiste l'acteur économique en position dominante. La Frôce n'occupe cette place.
Et je me répète, allez expliquer aux générations de producteurs d'orange ou d'olives provençaux qui ont ce savoir faire depuis des générations que parce que l'Espagne et l'Italie ont de meilleurs avantages comparitifs ils doivent cesser leur activité. Vous pourriez connaître du patois, ainsi.

J'ai beau revoir, je ne vois pas en quoi affirmer que le transports de marchandises depuis l'autre bout du monde est une ineptie écologique est nauséabond. Je l'affirme d'autant plus que vous demandez aux producteurs locaux d'arrêter leur production parce qu'ils n'ont pas l'avantage comparatif. Serait-ce nauséabond que d'avoir le sens des responsabilités et du réel ?

Et vous n'avez toujours pas répondu à ma question : la Frôce est-elle prête à supporter la concurrence internationale ?

Re: Présidentielles - Débats Economie

Posté : 18 janv. 2011, 19:36
par Chace Gyllenhaal
Matiou Callet a écrit :Vous êtes adorable M. Gyllenhaal.
Si je suis votre raisonnement, le commerçant qui vous vend des biens vous vole puisqu'il ponctionne de votre revenu. Le propriétaire de mon logement me vole également. Vous comprenez bien que votre argumentation est d'une stupidité que je ne pensais pas retrouver chez un leader politique de premier ordre. L'impôt a une contrepartie indirecte qui fait qu'il n'est pas du vol. En outre, il remplis un rôle de justice social évident.
Je ne réagirai pas à votre culte de la concurrence et de la méritocratie par les revenus. Ce n'est pas un système que je défends, donc je n'ai aucune peur de vous affirmer que cela ne me fait pas grand chose de me dire que l'avidité individuelle ne sera pas stimulée.

Votre citation du "trop l'impôt tue l'impôt" n'est pas dans le bon contexte en prime tout comme votre appel à l'offre et la demande. Sachez tout de même que la clé de la croissance, si c'est ce que vous cherchez, ce n'est pas l'offre et la demande qui l'assurent, mais le progrès technique et la recherche. Et pour que cela existe, il faut au prélable des infrastructures qui sont la conséquence de l'action de (devinez qui, je vous le donne en mille) l'État ! Alors votre barratin, vous pouvez le garder pour le Café du Commerce, je vis très bien sans l'entendre.
Quant au "vote avec les pieds" que vous suggérez, il peut très bien être contré par des mesures ambitieuses et par l'assurance d'offir un bon cadre de travail aux individus.

J'apprécierais que vous vous abaissiez à argumenter votre vérité générale qui fait de mon programme un cataclysme pour le pays. Sinon, votre propos n'est qu'une affirmation et n'a pas la moindre valeur argumentative.

Non, Monsieur Gyllenhaal, vous n'avez rien prouvé. Vous avez présenté les conséquences de la théorie sans en présenter les conditions. Je répète, avec la simple parfaite mobilité des facteurs intérieurs, nous avons une limite profonde à la théorie ricardienne des avantages comparatifs. Au delà, le "doux commerce" et ses effets merveilleux ont largement été contesté par l'étude empirique. La vérité c'est qu'est libre-échangiste l'acteur économique en position dominante. La Frôce n'occupe cette place.
Et je me répète, allez expliquer aux générations de producteurs d'orange ou d'olives provençaux qui ont ce savoir faire depuis des générations que parce que l'Espagne et l'Italie ont de meilleurs avantages comparitifs ils doivent cesser leur activité. Vous pourriez connaître du patois, ainsi.

J'ai beau revoir, je ne vois pas en quoi affirmer que le transports de marchandises depuis l'autre bout du monde est une ineptie écologique est nauséabond. Je l'affirme d'autant plus que vous demandez aux producteurs locaux d'arrêter leur production parce qu'ils n'ont pas l'avantage comparatif. Serait-ce nauséabond que d'avoir le sens des responsabilités et du réel ?

Et vous n'avez toujours pas répondu à ma question : la Frôce est-elle prête à supporter la concurrence internationale ?
Monsieur Callet, ne jouez pas à l'idiot avec moi. Le commerçant qui vous vend des biens ne vous vole pas, le propriétaire de votre logement non plus. Comment pouvez-vous faire cette comparaison ? L'impôt est, malgré tout ce que vous pourrez dire, un prélèvement autoritaire, arbitraire et sans contrepartie directe. Les individus sont alors tout bonnement transformés en payeur aveugle au nom d'un fondement coercitif et collectiviste. Vous n'êtes ni plus, ni moins, qu'un ennemi de la propriété privée et de la liberté individuelle.
Et une bonne fois pour toute, arrêtez de me dire que l'impôt a une contrepartie indirecte, s'il vous plaît. Laquelle ? Les services publics peut-être ? Laissez moi rire. Comme si le privé ne pouvait pas rendre exactement les mêmes services, et qui plus est, de meilleure façon.

Ensuite, la théorie de l’offre de Laffer, cela vous dit quelque chose Monsieur Callet ? Celle-ci s’inscrit en réaction contre les augmentations d’impôts résultant du poids toujours plus important de l’Etat providence. L’école de l’offre considère que ces impôts découragent l’activité économique. En effet, en ponctionnant les revenus des individus, ont les dissuades de produire et de travailler. Prôner l'inverse relève tout simplement d'un crétinisme compulsif.

Etes-vous en train d'insinuer que la Frôce n'a aucun domaine de spécialisation par lequel il disposerait de la productivité la plus forte ou la moins faible comparativement à ses partenaires dans le monde ?
Il est clair que la Frôce ne sera jamais en position dominante si on applique votre politique délétère et passéiste.
Le principe de la division du travail que j'ai évoqué plus haut est un des piliers du capitalisme et apporte un gain à tous les individus, Monsieur Callet. Le libre-échange ne condamne absolument pas les moins productifs. Qui plus est, l'intérêt économique de chacun des Etats est la coopération par l'échange, même pour des individus dont la productivité est très faible ou très forte.

Votre argument écologique est nauséabonde car il n'est qu'un prétexte supplémentaire à vos yeux pour condamner les bienfaits du libre échange. Je ne suis pas un partisan du repli sur soi, particulièrement pour des raisons alarmistes et réchauffistes. Ce genre de baratin cette fois, c'est moi qui vous encourage à le tenir au Café du Commerce voir même, vu que vous en avez l'occasion, à vos élèves lors de vos conférences gauchisées. Régresser de plusieurs siècles et enclencher irrémédiablement le déclin de notre pays est peut être la finalité de votre programme néfaste. Si ce n'est pas le cas, sachez que vos idées nous mèneront au même résultat.