Visite en Armorique - 14 novembre 2010

[Annabelle Merteuil]

ça ne me pose aucun problème, il faut voir avec Louis s'il est d'accord.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

Aucun problème de mon côté.

Donc, nous rencontrons d'abord le Président armoricain et ensuite, nous partons voir les blessés. Entre les deux, on prévoit une déclaration potentielle et on dit que le tout a eu lieu hier. ^^

[Annabelle Merteuil]

Il faudrait que je vois s'ils sont toujours hospitalisés avant, bon je posterai cet après-midi

[Annabelle Merteuil]

16 Novembre 2010 : visite en Armorique

Le président de la république frôceux et son premier ministre décidèrent de se rendre à Avallon, en Armorique, pour une rencontre avec les dirigeants armoricains, suite aux évènements de la semaine concernant l'agression de 3 citoyens frôceux et les manifestation devant l'ambassade frôceuse en Armorique.

L'avion des deux hommes d'état atterrit comme prévu à Avallon ou le représentant du président armoricain les avait accueilli, puis prirent la route du palais présidentiel, mais le trajet n'a pas été sans encombre puisque il y a eu quelques jets de d’objets.

Arrivés au palais, ils furent accueillit par le président armoricain qui était de bonne humeur, puis une fois l'échange de cordialités terminé, le président armoricain invite monsieur Lacroix de Beaufoy à prendre la parole.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

- Je vous remercie pour votre accueil. Cependant, je vous avoue avoir quelques doutes sur la sécurité des frôceux présents, ici, en Armorique. Je ne vous cache pas que les jets de projectiles y sont pour quelque chose. J'ai l'impression qu'une partie de la population nous en veut, mais je serais curieux de savoir pourquoi, car en l'occurence, la dernière fois que j'ai vu votre Premier Ministre, tout était calme. Et je ne crois pas que nous nous soyons revus depuis le gala organisé à Anthelme. Vous avouerez donc que c'est assez troublant, qu'en ayant rien fait, nous écopions soudainement de tels ressentis.

Louis-Damien demeurait impassible et ne laissait transparaître aucune émotion. Il se méfiait de l'Armorique comme de la petite vérole, personnellement. Mais en tant qu'homme d'état, il devait afficher la plus grande neutralité, il en allait des relations diplomatiques avec ce pays. En l'état, Lacroix savait que si le Président Armoricain n'apportait pas de réponse et de solution claire à cette situation, il prendrait des mesures drastiques, mettant un terme à cette mascarade pseudo-diplomatique.

[Annabelle Merteuil]

Le président armoricain avait écouté ce que disait Lacroix de Beaufoy, quand celui-ci eut terminé, il lui répondit tout simplement.

Je comprends vos inquiétudes, mais nous contrôlons la situation.
Comprenez que nos deux nations ont un lourd passé, il y aura toujours quelques incidents qui ne plaisent pas à nos concitoyens, et c'est le cass aujourd’hui, avec cette affaire d’agression, vous comprendrez qu’il y a quelques armoricains qui n’acceptent pas le fait qu’on veuille les faire passer pour des xénophobes, mais cela ne va pas plus loin, et ne doit surtout pas influer sur les relations diplomatiques entre nos deux pays.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

- Nous sommes d'accord, cela ne doit pas entacher nos relations. Cependant, je ne crois pas que mon pays ait qualifié la population armoricaine de xénophobe. Le peuple frôceux estime le peuple armoricain, et outre les nostalgiques de la dictature, la classe politique frôceuse a surtout des craintes, vis à vis de ses ressortissants agressés. Je souhaite que nos deux pays envoie une nouvelle fois un signal fort, à leurs concitoyens respectifs d'une part et au monde d'autre part, un signal d'apaisement, de "réconciliation". Nous ne pourrons pas apaiser les tensions si nous, responsables politiques, nous ne prenons pas les devants pour donner le pas.

Il esquissa un sourire avant d'ajouter :

- Du reste, il me semble en plus que nos dernières entrevue se sont bien déroulés et que la Frôce a parcouru du chemin vers la démocratie. Je suis un homme de parole et d'engagements. Je ne vais pas vous mentir, mais je crois que nous devons franchir ensemble une étape supplémentaire.

[Annabelle Merteuil]

Le président armoricain écoutait son homologue frôceux sans l’interrompre, pour lui la Frôce voulait tout précipiter, c’était peut-être ça le problème entre les deux pays, ils veulent en faire les meilleurs alliés trop rapidement.
Il s'éclaircit la voix et répondit très clairement et calmement.

La Frôce a certes traversé beaucoup de chemin vers la démocratie, ce qui est une bonne chose, mais il faut du temps pour bien l’ancrer, pour l’instant le dialogue est la meilleur solution mais nos deux pays ne sont pas encore prêts à franchir d’autres étapes supplémentaires ensemble.

[Louis-Damien Lacroix de Beaufoy]

- Gageons alors que ce dialogue soit fructueux. Et surtout qu'il ait les finalités espérées. Mieux encore, gageons qu'au prochain incident de ce genre, s'il venait à y en avoir un, évidemment, nous puissions nous rencontrer du premier coup.

Louis-Damien n'en était que plus méfiant face à son interlocuteur. Voilà qu'il prônait le dialogue après avoir refusé de les rencontrer dans un premier temps.

- Le Premier Ministre et moi-même souhaitons nous rendre auprès des blessés, pour leur assurer notre soutien et pour aviser de leur état afin de rassurer leurs familles et nos concitoyens. Je suppose que vous savez où ils se trouvent...

[Annabelle Merteuil]

Le président armoricain avait pris le temps de demander l'avancée de l'affaire avant de rencontre Lacroix de Beaufoy, et même si cette demande l'agaçait un peu il resta néanmoins diplomate.

Je vous avouerai que je préfère pour l'instant, que vous reportiez cette visite.
Loin de moi l'idée de vous interdire de le faire, vous êtes en droit de rendre visite à qui vous le souhaitez, sachez néanmoins que les victimes ne sont plus hospitalisées, et je crains que cela n'ait pour répercutions d'envenimer les choses qui commencent à se calmer, voyez-vous il y a des risques pour qu'une des victimes soit accusée de faux témoignages, et il serait mal vu que cette personne ait le soutien d'un Président de la République pour l'instant. J'espère que vous comprenez mon point de vue ?