Négociations : Accords de Gouvernement FDF-REC-RDS.

[Laurent de Montredon]

Vous serez au courant en même temps que tout le monde. Surtout que je vais assortir l'annonce du gouvernement d'explications. Alors je ne vais pas vous jeter des noms comme ça. Ca sert à rien !

[Benjamin McGregor]

:o ! Désolé, mais je juge cela incroyable :o

Et il y en a qui ose dire que c'est moi qui manquait de dialogue J'ose espérer que les membres FDF probable ministre et qui ont fait par de leur disponibilité sont au courant, dans le cas contraire, ce serait un non sens incroyable à beaucoup de niveau.

Soit.. Monsieur le Premier Ministre.

[Laurent de Montredon]

Il y a plusieurs façons de bien faire Benjamin. Je doute que la façon avec laquelle tu as mis le gouvernement dans la difficulté soit quelque chose que tu m'aurais conseillé de faire. Pour l'heure, je considère que les gens qui veulent une place de ministre se tiennent disponibles et ce, même si je ne les ai pas contactés pour les aviser de ma décision. Ils seront au courant dès lors que je l'aurai annoncé à la nation. Pas de discussions discrètes, pas de confidences à ceux qui ont la chance d'être proche du pouvoir. Tout le monde est sur un même pied d'égalité.

Quant à mes qualités de dialogue, je suis sûr que tu sauras en juger en dehors de la vexation de ne pas être dans la confidence de cancans.

[Benjamin McGregor]

1) La remarque est déplacée et cela confirme mon impression sur le bien fondé de la fabuleuse phrase placée dans ton discours.

2) Cela n'a rien avoir, j'entend par là que quelqu'un qui se pose disponible n'est pas forcément disponible pour tous les postes. Ce qui amènera un bordel sans précédent si un ministre se rend compte qu'il est ministre d'un domaine qu'il ne maîtrise absolument pas.

3) Certes, nous avons une vision différente. Une chose est sure, la mienne est démocrate.

[Laurent de Montredon]

Bon. Je ne vais pas entrer dans le débat.
J'aimerais seulement te rappeler que depuis le début de la FDF, chaque fois qu'il a fallu être derrière toi, te soutenir, être soudé, j'ai répondu présent alors même que tu savais que je partageais à 95% tes positions.

Tu as mal pris une petite phrase dans mon discours. Bien, c'est noté. Mais cela ne t'a pas humilié ni ridiculisé en public. Personne n'a réagi. Donc passe l'éponge.

[Benjamin McGregor]

Sauf qu'a la différence de ton discours, cette conversation se tient ici, devant tout les membres de la FDF, il n'y a pas de discussion secrète ou de " cancans ", dehors les tabous.

Jusqu'à maintenant, je suis encore Président de la Fédération Démocrate Frôceuse, c'est grace à elle que tu es Premier Ministre, et non pas grace au peuple, ou pas directement.

La moindre des choses c'est de rendre des comptes aux membres du partis, aux députés qui t'ont élus.

Et c'est de mon devoir de Président de te le rappeler.

Alors, je le dis et je le répète, j'ose espérer que les membres qui apparaîtront dans ton équipe d'ici 30 minutes sont au courant de leurs postes et accepteront leurs taches en connaissance de cause et en ayant une maîtrise totale des dossiers.

Pour te servir une petite pique, sur laquelle tu passera, sans aucune doute, l'éponge, pour reprendre tes mots, je t'informe que la charge de PM est justement de dialoguer avec les membres du Gouvernement potentiel ou effectif afin de les placer là où ils sont le mieux et où ils pourront travailler dans les meilleurs conditions. Je ne doute point que tu en tiendra compte.

[Laurent de Montredon]

Laurent de Montredon, tentant de garder son calme.

Ta manière de faire consistait à te faire macher tout le boulot en demandant à chacun où il préférait poser ses fesses et roupiller tranquillement en se reposant sur ses acquis.
Ma façon de faire est de cerner les gens, de les observer, de comprendre leurs compétences, d'évaluer leurs potentiels et de juger, en tant que chef du gouvernement, où ils seront les plus aptes à servir le pays.
Deux manières de faire, deux manières de gouverner.

Quant aux comptes que j'ai à rendre, ils ne concernent que le peuple frôceux, les députés qui m'ont élus étant leurs représentants, rien d'autre.

[Benjamin McGregor]

Dans ce cas, tu ne verra sans doute aucuns problèmes à ce que les députés FDF et l'organe officiel de la FDF appelle à voter contre des projets gouvernementaux qui resteront donc au point mort. C'est noté. Cela devient instructif.

J'ai gouverné en parlant avec les gens, en leurs donnant ce qu'ils voulaient, dans le but de travailler dans les meilleurs conditions.

Je n'ai pas tendu le bras et le doigt pour leur indiquer là où j'ai pensé qu'ils seraient le mieux.

[Laurent de Montredon]

Je vois que le maître a du mal à accepter que l'élève prenne de la hauteur.

Bon. La plaisanterie est elle terminée ?
Tu n'as pas à juger de ma façon de faire, d'autant plus que tu ne sais pas comment je m'y suis pris. Et puis, il n'y a que toi qui te plains là.
Je ne suis pas un premier ministre sous tutelle du président de la FDF. C'est pourtant l'impression que tu me donnes.

[Maxime Dellas]

En tous cas, merci pour ma nomination Mr le Premier Ministre

Ca détend l'atmosphère ?