Frôce - Archives V2

Arthur se présenta devant le micro et s'assoit en signe d'irrespect:

Madame, je ne suis pas votre élève et vous n'êtes pas mon professeur.

Je reconnais bien là le style de l'UPF, qui se débine toujours quand on le met face aux questions embarrassantes.

Et nous nous reconnaissons bien le signe du PSD: arrogance, arrogance encore et toujours arrogance.

N'importe qui pourrait paraitre hautain vis à vis de vous, tant votre niveau est bas.

Continuez madame le ministre, poursuivez dans vos retranchements.

Mes chers collègues, en ma qualité de Vice-président de l'Assemblée,

Madame la Ministre, votre statut de membre du Gouvernement vous exhorte a exporter le respect jusqu'aux citoyens à travers les députés par votre comportement. Je peux concevoir qu'il est difficile de garder son calme face a des députés qui anime un peu trop l'hémicycle, néanmoins je vous demanderais de bien vouloir replacer le débat au centre du débat lui meme.

Quant à monsieur Carapin, la République vous honore en vous permettant de représenter vos électeurs et le peuple en temps que représentant parlementaire. Je vous demanderais, a vous ainsi qu'aux autres, une expression respectueuse de la République dans cette enceinte qui la représente fortement.

Ceci n'est qu'une remarque avant un éventuel rappel à l'ordre.

Visiblement agacé, Arthur répondit:

Monsieur le président de séance,

Je ne pense pas avoir à recevoir des leçons de République. Je n'ai à aucun moment été irrespectueux. Si maintenant il est interdit d'apporter la contradiction à l'Assemblée Nationale, il faut nous le dire. Je rappelle seulement que je représente également des citoyens, les idées que je porte sont celles de citoyens, qui méritent le respect et qu'on les entendent.

Je vous remercie monsieur le président de séance.

Je n'en doute absolument pas Monsieur Carapin, je signale seulement qu'il est irrespectueux de s'asseoir lorsque vous poser une question aux membres du Gouvernement. Eux se tiennent debout devant l'hémicycle par respect pour l'égalité républicaine entre les politiques dans cette Assemblée.

Pour le reste, je vous demandais un peu plus de calme dans les soutiens que vous apportent vos collègues députés. Rien n'interdit les manifestations de joie ou de désapprobation, mais il est possible de les effectuer dans un calme respectueux. " Le silence pour se faire entendre " Monsieur le député Carapin.

Arthur répondit debout:

Monsieur le président de séance,

Je n'ai jamais manqué de respect à quiconque dans cet hémicycle, comme l'atteste mon attitude. Mais en tant que représentant de la Nation, parmi d'autres, je ne peux respecter une personne m'insultant.

Quand aux manifestations de soutien ou de désapprobation, je n'en suis pas maître et je rappelle que toutes les personnes présentes ici sont élues et ont le droit de manifester leur avis, je ne vois pas ce qu'il y a de mal, ils n'occupent pas de locaux eux.

Je vous remercie monsieur le président de séance.

Monsieur Carapin, il me semble avoir bien préciser que je m'adressais à tous rappelant le calme nécessaire dans cet hémicycle. Par ailleurs, je ne relèverais pas votre remarque populiste qui consiste à faire croire que seuls quelques députés " installés " possède un bureaux mis à disposition par la République.

Le sujet et le débat sont clos.