[Législatives juin/juillet] Débat Sécurité

[Arthur Carapin]

Que de propositions concrètes monsieur Barras.

[François Bertrand]

Monsieur Carapin, je ne me considère pas comme un patriote perdu du centre. Je suis un patriote du centre.
Monsieur Carapin, je ne considère pas non plus comme pertinente la définition que vous vous faîtes de la droite. Vous parlez d'une vraie droite comme s'il en existe une fausse ? Si vous parlez du PPL, on serait en effet tenté de s'étonner de l'atlantisme revendiqué par ce parti politique. Une pâle copie du tea party avec un sachet "made in Frôce" versé dedans.

Je vous respecte mais je ne respecte pas vos positions. Je respecte monsieur Du Plessis à qui je témoigne la réciprocité des sentiments qu'il a à mon égard. Mais je garde comme lui à l'esprit que ces sentiments ne s'expriment pas sur le fond. Sur le fond de nos idées politiques.

Monsieur Barras, permettez moi d'être ébahit par le manque de considération que vous portez à l'égard des frôceux, lesquels je le rappelle, ont clairement accordé leur confiance à Monsieur Valbonesi lorsqu'il était aux commandes du pays. Ce n'est pas moi qui le dit ce sont les sondages.
Vous faîtes fort mal d'utiliser le mot "confiance" quand on sait que c'est une des réussites du gouvernement Valbonesi que d'avoir inspiré la confiance de nos compatriotes. Inspiré leur confiance mais aussi celle des marchés.
Permettez moi enfin de dire que ce que vous qualifiez de justice raisonnée transforme notre société en une communauté de non droit où le respect des normes sociales comme juridiques est bafoué par les nombreuses incivilités que vous auriez l'occasion de constater si vous consentiez un tant soit peu à sortir de votre tour d'ivoire de bourgeois bohème.

[Alessandra Gasparini]

Bla bla bla...

La droite et son extrême nous offrent ici leur véritable visage, celui de politiciens nombrilistes qui passent leur temps à se chercher querelles tout en oubliant depuis longtemps déjà dans ce débat de parler du fond des problèmes.

Car oui la sécurité est un problème, c'est même en premier lieu celui des classes populaires, les premières victimes de l'insécurité. Aucun angélisme ne nous est donc permis en la matière.

Mais dans un autre temps il faut démystifier un certain nombre de dérives sécuritaires. Le sur-armement de la police ne lui a jamais permis d'être plus efficace, mais au contraire de se couper de la population qu'elle doit défendre derrière une montagne d'armes... D'ailleurs les syndicats de police dans leur majorité ne demandent pas plus d'armes mais plus de moyens (locaux, qualité des armes, véhicules) pour assurer leur mission de service public. Et voilà que nous arrivons sur la contradiction majeure de nos "amis" libéraux de tous poils!

Ils veulent réduire drastiquement le nombre de fonctionnaires, donc nécessairement également le nombre de fonctionnaires de police. Jamais la vidéosurveillance ne remplacera la présence d'un policier sur le terrain pour prévenir, sécuriser et interpeller. De plus la vidéo surveillance est gênante sur le plan des libertés individuelles et n'a jamais, nulle part prouvée sont efficacité. Ainsi ceux qui se veulent les champions de la sécurité sont en réalité de pâles imposteurs qui préparent la chienlit organisée car l'insécurité est leur fond de commerce!

Amis qui subit l'insécurité, pour résoudre de front les problèmes il y a le bulletin RSE!

[Arthur Carapin]

Madame le ministre naturalisée, où voyez-vous que l'UPF prône la réduction du nombre de policiers? Au contraire, nous prônons une hausse importante de leur nombre, compensée par une diminution des fonctionnaires inutiles. Nous ne prônons pas non plus la vidéo-surveillance. Votre dogmatisme vous rend aveugle.

Enfin, concernant l'armement de la police. Votre couplet atteste de l'immaturité de la gauche angélique, qui refuse de voir la réalité en face. Nos policiers ont besoin d'être tous armés pour remplir à 100% leur fonction. Les citoyens ne s'éloigneront pas de la police car cette dernière est armée, au contraire, les réformes que nous portons permettront de réconcilier définitivement la police et les citoyens, ces derniers se sentant enfin en sécurité.

[Alessandra Gasparini]

Encore une fois Monsieur Carapin, vous illustrez parfaitement mes propos. Votre nombrilisme vous empêche de voir que je ne parlais pas uniquement de vous mais également du PPL et du RPR. Vous dégainez exactement le couplet que j'attendais, et annonçais sur l'angélisme alors même que je m'en défend dans mon intervention de manière argumentée. Pensez donc à renouveler le vocabulaire de votre dogme cher ami...

Casquez nos policiers, armez les d'armes lourdes si ça vous chante, donnez leur des blindés pour entrer dans les quartiers populaires si l'envie vous en dit, mais vous ne ferez que briser un peu plus le lien qui est déjà bien fragile entre nos fonctionnaires de police et leurs concitoyens. Il ne faut pas en faire des supermans, mais des hommes et des femmes accessibles, garants de la tranquillité publique, tout simplement.

Car encore une fois vous vous prenez les pieds dans le tapis. Vous voulez régler le problème de "sentiment d'insécurité"? Fort bien! Nous, nous attaquerons le cœur du problème, et pas seulement sont "sentiment"...

[François Bertrand]

Madame Gasparini m'étonnera toujours sur son degré de naïveté, de faux semblants et sur son manque flagrant de lucidité.
La réalité du quotidien est bien loin de la vision "bisounours" que vous nous proposez. Les frôceux qui nous observent répondront eux mêmes à vos arguments en usant de leur souveraineté les 6, 7 et 8 Juillet.

[Zénodore du Plessis]

Gasparini, vous représentez le RSE, parti dont le programme sécuritaire est aussi imposant que le charisme de Vossen (c'est dire...), mais vous trouvez tout de même l'outrecuidance nécessaire pour intervenir ici?

Votre parti prône, entre autre, l'interdiction du taser, la restriction de la vidéo-protection, l'instauration d'une sombre ligne téléphonique et le développement d'une "police de proximité" (surement sans armes mais avec un entrainement pour savoir accueillir mollards et insultes avec le sourire)? Vous vous foutez de nous? Vous vous foutez des Frôceux?

Pourquoi n'avez-vous pas eu le courage d'assumer jusqu'au bout votre désintérêt total pour leur sécurité? Pourquoi ne pas avoir, tout simplement, supprimé ce rachitique et risible chapitre de votre programme? Ou alors pourquoi ne pas avoir indiqué clairement : on se cogne de votre sécurité, on préfère balancer des inepties économiques ou exposer des rêves écologistes idiots?

Vous n'avez rien fait pour la sécurité intérieure lorsque vous étiez au pouvoir, et vous ne ferez donc rien si vous vous y maintenez. Alors même que c'est la préoccupation majeure de nos concitoyens. De deux choses l'une, soit vous vous tamponnez le coquillard des inquiétudes des frôceux, soit vous avouez ici votre totale incapacité à répondre à leur plus élémentaire attente... Dans tous les cas vous n'avez plus rien à faire au pouvoir. Il faut vous en chassez, et vite !

Vouloir planter des arbres en ville pour faire la sieste à l'ombre, prôner le déséquilibre budgétaire pour plomber le pays sur 15 générations, instaurer une semaine de 35 heures de travail et s'assoir sur la sécurité des citoyens de Frôce, ce n'est pas un programme crédible...


Ce dont la Frôce a besoin, c'est bien d'un tour de vis sécuritaire. Des policiers "accessibles" et tranquilles, ça ne résoudra rien, bien au contraire. Nous devons mener une véritable guerre à la délinquance et au banditisme. Et je vais vous apprendre quelque chose, jeune demoiselle, les guerres ne se mènent pas avec des danseuses ou des jardiniers, mais bien avec des soldats. Des gens armés et entrainés, des professionnels aguerris.

Votre police de proximité peuplée de jeunes utopistes bavards et inoffensifs fera bien rire les caïds surarmés... Un peu comme vous nous faites actuellement rire.

[Vincent Valbonesi]

Il suffit de constater le bilan sécuritaire du gouvernement auquel appartient Mlle Gasparini pour se faire une idée de l'importance que ce dernier accorde à la sécurité de nos concitoyens.

Et puis, dès qu'ils parlent, c'est pour augmenter les effectifs sans le financement qui va avec, interdire l'usage des armes à feu alors que les policiers sont bien souvent accueillis avec des armes de guerre.

Ahlalala l'angélisme de gauche, c'est effrayant.

[Fabio Martini]

Nous ne voyons pas le même problème de la même façon. Vous, vous pensez qu'il suffit de mettre des peines pour réduire la délinquance alors que nous, la gauche, nous pensons que c'est un global plus complexe dans notre société. Nous voulons réduire durablement la criminalité et non par effet temporaire comme tous vos gouvernements précédents l'ont fait.

La liste du Parti Social Démocrate propose l'augmentation des effectifs dans la police locale. Nous avons besoin d'une police proche de la population. Le contact avec les particuliers est essentiel pour prévenir et garantir la sécurité de nos concitoyens. Cela passe forcément par une interdiction pour les policiers locaux de porter une arme à feu. Leur rôle n'est pas de faire peur mais de rassurer par leurs présences et par leurs opérations de préventions.

La sécurité de nos concitoyens, c'est aussi la défense de la souveraineté nationale. Assurer la sécurité de nos concitoyens, passe donc par une armée forte. Mais nous devons voir la réalité actuelle, l'armée a principalement des buts de services humanitaires depuis plusieurs années. Le Parti Social Démocrate propose de renforcer l'armée dans cette voie ainsi que moderniser son matériel. Le Parti Social Démocrate s'engage à remplacer tout le matériel datant de plus de 20 ans !

Le Parti Social Démocrate propose de réduire la criminalité de façon durable et non par effet d'annonce !

[Zénodore du Plessis]

Quelle très louable déclaration d'intention. Dommage qu'elle ne soit accompagné d'aucune idée. Rien. Vous ne proposez rien. Que du vent...

Des policiers sans armes, à la merci du premier déglingué venu, vont indubitablement rassurer nos concitoyens... D'ailleurs, nous pourrions faire des économies en nous contentant de disposer des épouvantails déguisés en policier au coin de quelques rues. Les citoyens seront pleinement rassurés !

Martini, vous prenez assurément les Frôceux pour des cons, et ça me dérange terriblement. Je vous inviterai donc à repasser quand vous aurez du concret.


Pour casser le cycle de la violence et de l'insécurité, il n'y a pas de secrets. A coups de peines extrêmement sévères, on va briser les récalcitrants et décourager les apprentis délinquants. Chez moi, lorsqu'un mioche fait une bêtise, on ne lui fait pas un bisous, Martini.

Une justice sévère appuyée par une police puissante et crainte. Voilà ce dont la Frôce à besoin. Voilà ce que le PPL promet.