AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
- Vincent Valbonesi
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Re: AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
Puisque M. Toloï pense qu’il est important de permettre aux banques de financer l’économie, j’ai une question pour lui : qu’ont fait les banques de la zone € des 1 000 milliards d’euros à 1% balancés sur les marchés par la BCE ces derniers mois ? J’attends votre réponse avec impatience.
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- Yékèlz Tolöî
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Re: AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
Elles se sont refinancées, ont sauvegardées leur solvabilité, ont permis d'éviter une forte dépréciation de l'euro, se sont maintenues sur les places financières, ont permis aux états de continuer à emprunter à des taux relativement faibles par rapport au reste du monde, ont stimulées l'offre des agents et ont soutenus la demande.Vincent Valbonesi a écrit :Puisque M. Toloï pense qu’il est important de permettre aux banques de financer l’économie, j’ai une question pour lui : qu’ont fait les banques de la zone € des 1 000 milliards d’euros à 1% balancés sur les marchés par la BCE ces derniers mois ? J’attends votre réponse avec impatience.
A part cela, pas grand chose...

Mais je comprend aisemment qu'il est bien plus facile d'attaquer le système financier et les banques que de se remettre en question.
ЧèkëlЖ Ъюloï
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Re: AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
De plus, je vous ferais remarquer que j'ai parlé d'encourager les dépots en un premier temps, je ne vois donc pas le rapport avec votre remarque concernant la BCE.
ЧèkëlЖ Ъюloï
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Re: AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
C'est honteux de mentir à ce point, M. Tolöî. J'espère pour vous que vous savez que le refinancement des banques est passé par de la spéculation et parfois même de la spéculation contre des dettes souveraines (demandez aux grecs). Quant à vos taux relativement faibles, vraiment, demandez-le aux grecs.
C'est bien beau de parler de l'épargne et avancer qu'elle est à la base des activités économiques est également très vrai. Mais il faudrait bien comprendre qu'elle n'est en rien favorisée actuellement et que, globalement, même là où des politiques similaires à ce que vous proposez sont en place, les activités des acteurs économiques privilégient la spéculation à l'épargne.
Appeler à l'humilité c'est sain. L'appliquer à ses propres convictions, c'est un pas de plus et ça rend plutôt respectable.
C'est bien beau de parler de l'épargne et avancer qu'elle est à la base des activités économiques est également très vrai. Mais il faudrait bien comprendre qu'elle n'est en rien favorisée actuellement et que, globalement, même là où des politiques similaires à ce que vous proposez sont en place, les activités des acteurs économiques privilégient la spéculation à l'épargne.
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- Yékèlz Tolöî
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Re: AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
"Quant à vos taux relativement faibles, vraiment, demandez-le aux grecs."
Et sinon, que pensez vous de demander aux Allemands, aux Français, voir même aux Italiens (jusqu'à la découverte de leurs mensonges quant à leur taux de chômage) ? Il est facile de tout ramener à l'échec Grec, je vous rappelle qu'ils en sont en grande partie responsables, et que les autres pays de la zone Euro ont de quoi remercier la BCE, sans quoi la situation serait bien pire.
"J'espère pour vous que vous savez que le refinancement des banques est passé par de la spéculation et parfois même de la spéculation contre des dettes souveraines"
Il serait également bon que vous distinguiez spéculation et anticipation. Le refinancement des banques n'est en rien passé par la spéculation, tout simplement parce que la politique d'OpenMarket sur les marchés Européens n'a pas changée. Ce premier a été en grande partie permis par la BCE (baisse du taux des réserves obligatoires et du taux d'emprunt) et par les relations étroites qu'entretiennent les banques européennes.
Evidemment, il y a eu spéculations abusives. Mais ceci est inhérent au système financier et n'a en rien pénalisé un quelconque taux à la base. C'est une conséquence, pas une cause.
"les activités des acteurs économiques privilégient la spéculation à l'épargne."
A ma conaissance, les agents non-financiers ainsi que les Etats pratiquent très peu le dumping et la spéculation sur leurs propres dettes. Et comme je vous l'ai expliqué précedemment, la spéculation financière n'est pas une cause, elle découle simplement du système en lui même et l'on ne remarque ses effets négatifs que lorsque certaines crises éclatent.
Preuve que votre phrase est totalement fausse.
Et sinon, que pensez vous de demander aux Allemands, aux Français, voir même aux Italiens (jusqu'à la découverte de leurs mensonges quant à leur taux de chômage) ? Il est facile de tout ramener à l'échec Grec, je vous rappelle qu'ils en sont en grande partie responsables, et que les autres pays de la zone Euro ont de quoi remercier la BCE, sans quoi la situation serait bien pire.
"J'espère pour vous que vous savez que le refinancement des banques est passé par de la spéculation et parfois même de la spéculation contre des dettes souveraines"
Il serait également bon que vous distinguiez spéculation et anticipation. Le refinancement des banques n'est en rien passé par la spéculation, tout simplement parce que la politique d'OpenMarket sur les marchés Européens n'a pas changée. Ce premier a été en grande partie permis par la BCE (baisse du taux des réserves obligatoires et du taux d'emprunt) et par les relations étroites qu'entretiennent les banques européennes.
Evidemment, il y a eu spéculations abusives. Mais ceci est inhérent au système financier et n'a en rien pénalisé un quelconque taux à la base. C'est une conséquence, pas une cause.
"les activités des acteurs économiques privilégient la spéculation à l'épargne."
A ma conaissance, les agents non-financiers ainsi que les Etats pratiquent très peu le dumping et la spéculation sur leurs propres dettes. Et comme je vous l'ai expliqué précedemment, la spéculation financière n'est pas une cause, elle découle simplement du système en lui même et l'on ne remarque ses effets négatifs que lorsque certaines crises éclatent.
Preuve que votre phrase est totalement fausse.
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Re: AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
Que de mensonges M. Toloï, quelle belle vision des marchés et des banques avez-vous…Yékèlz Tolöî a écrit :Elles se sont refinancées, ont sauvegardées leur solvabilité, ont permis d'éviter une forte dépréciation de l'euro, se sont maintenues sur les places financières, ont permis aux états de continuer à emprunter à des taux relativement faibles par rapport au reste du monde, ont stimulées l'offre des agents et ont soutenus la demande.
A part cela, pas grand chose...![]()
Vous savez, je suis loin, très loin d’être un ennemi des marchés et des banques car j’épouse la doctrine libérale mais force est de constater que le système, l’ensemble, n’a plus de règles et ne remplit plus son rôle premier : celui de stimuler l’économie.
Les banques ont placés les 1 000 milliards de la BCE dans des fonds de solvabilités oui, mais au final, quid de l’impact sur les prêts aux agents économiques ? Ils sont en chute libre. Donc c’est bien gentil de venir réciter votre dogme, mais la réalité des faits est tout autre. Les banques ne prêtent plus. Le fait que la plupart ont terminé de spéculer sur les placements mais uniquement sur les fonds propres n’a eu aucun effet positif sur la stimulation des agents économiques.
Les 1 000 milliards n’ont en aucun cas permis une dépréciation de l’€, ça n’a strictement aucun rapport. Il s’agit là de rendre les banques européennes actives et non plus passives, telle est la stratégie de Draghi. Je le rappelle, un euro fort, c’est des exportations en moins pour la zone euro, donc à part quelques hurluberlus, la dépréciation de l’euro est un souffre d’oxygène pour tous les agents économiques.
Les 1 000 milliards n’ont pas permis d’emprunter à des taux relativement faibles puisqu’au final, les seules banques espagnoles doivent 300 milliards de créances à la BCE, pensez-vous que cela solutionne quoi que ce soit ? La plus grosse banque européenne en terme de capitalisation boursière est une espagnole, Santander, connaissez-vous le montant de ses prêts souverains ? 6% pour l’Etat espagnol quand la BCE lui prêt à 1%. Où voyez-vous un taux relativement bas par rapport au reste du monde ? Au contraire, les taux ne sont jamais aussi hauts que dans la zone euro.
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Re: AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
"quid de l’impact sur les prêts aux agents économiques ? Ils sont en chute libre."
Comme tout le temps en période de crise. Il ne s'agit pas de constater qu'ils sont faibles, mais d'éviter qu'ils soient très faibles. Je ne peux croire que vous êtes assez naïf pour penser qu'une quelconque réaction de la BCE puisse relancer les investissements et emprunts de manière massive. Nous sommes actuellement dans une période ou l'objectif est de limiter la casse, de ne pas passer sour certains seuils critiques. La confiance est en berne en Europe, les investisseurs sont péssimistes. Les marchés également. Et ce n'est pas en privant les banques de refinancements conséquents que cela va changer, bien au contraire. Il faut des années pour reconstruire un climat de confiance favorisant la croissance, nous l'avons déja constaté dans les années 1990.
"Vous savez, je suis loin, très loin d’être un ennemi des marchés et des banques car j’épouse la doctrine libérale mais force est de constater que le système, l’ensemble, n’a plus de règles et ne remplit plus son rôle premier : celui de stimuler l’économie. "
Ah bon... rappellez moi la croissance mondiale depuis l'autonomie des banques ? La part des I.D.E et des emplois dans ce domaine ? La part des prêts accordés par les banques aux pays pour leurs dépenses publiques depuis les années 80 ? Elles sont juste spéctaculaires, mais évidemment c'est dur à avouer.
"Les 1 000 milliards n’ont en aucun cas permis une dépréciation de l’€, ça n’a strictement aucun rapport"
C'est exactement ce que je dis, ils ont permis d'éviter une dépréciation de l'euro. Dire qu'il n'y a aucun rapport entre la valeur de l'euro et les refinancements accordés par la BCE est tout simplement abérrant. La variation de l'euro par rapport au dollar ainsi que sa valeur relative sur le Forex (marché des devises) dépend directement des réserves détenues par les banques ainsi que de leur solvabilité. Vous observerez d'ailleurs cela si la Grèce vient à sortir de l'euro, les banques agiront directement pour faire varier la valeur de leur monnaie. Il est donc important qu'elles detiennent des réserves en Euro à la hauteur de la valeur de celui-ci, et une situation d'illiquidité bancaire serait désastreuse pour la monnaie unique.
"Le fait que la plupart ont terminé de spéculer sur les placements mais uniquement sur les fonds propres n’a eu aucun effet positif sur la stimulation des agents économiques."
Vous avez les yeux rivés sur les effets négatifs de la finance, dans lesquels les agents non-financiers n'ont aucun intérêt ni aucune influence et se foutent éperdumment. Je le répète : évidemment qu'il y a eu de nombreux abus, des choses innacceptables, des sommes astronomiques gérées négativement. Mais ces actes restent minoritaires dans les milliards de milliards que représentent les échanges mondiaux et les capitaux détenus par les banques. Arretons de nous focaliser la-dessus, l'impact de ces abus est bien moins important que les effets positifs créés.
"Je le rappelle, un euro fort, c’est des exportations en moins pour la zone euro, donc à part quelques hurluberlus, la dépréciation de l’euro est un souffre d’oxygène pour tous les agents économiques. "
Houla houla houla. Votre raisonnement n'est pas forcément faux mais ne peut pas s'appliquer à toute la zone euro. Beaucoup de pays profitent d'un euro fort. C'est un autre débat qui est bien trop complèxe pour être évoqué ici. Ceci dit, je maintiens qu'il ne faut pas que l'euro soit brutalement dévalué à cause d'une non-intervention de la BCE et de la passivité du système européen de la finance, voila tout.
(Ps : merci d'éviter de traiter un bon nombre d'économistes très compétents d' "hurluberlus" parce que vous n'êtes pas d'accord avec eux. Beaucoup de professionels se penchent sur cette question très complèxe, et n'en tirent rien d'aussi évident.)
"Les 1 000 milliards n’ont pas permis d’emprunter à des taux relativement faibles puisqu’au final, les seules banques espagnoles doivent 300 milliards de créances à la BCE, pensez-vous que cela solutionne quoi que ce soit ? La plus grosse banque européenne en terme de capitalisation boursière est une espagnole, Santander, connaissez-vous le montant de ses prêts souverains ? 6% pour l’Etat espagnol quand la BCE lui prêt à 1%. Où voyez-vous un taux relativement bas par rapport au reste du monde ? Au contraire, les taux ne sont jamais aussi hauts que dans la zone euro."
Une fois de plus, je vous invite à regarder les taux dont ont bénéficiés la France et l'Allemagne (pour ne citer qu'eux) en période de crise : ils sont exceptionnels, au regard de la fébrilités des indicateurs économiques européens. De plus, des petits pays comme la Chypre parviennent à bénéficier de taux auxquels ils n'accéderaient jamais dans le soutient de la BCE et de l'UE.
Vous me parlez de l'Espagne, n'oubliez alors pas de préciser que 100% des banques Espagnoles ont participés à la bulle et à la frénésie immobilière des années 2000, qu'elles se sont gouinfrées de spéculation et d'investissement fous, pour aujourd'hui revenir à la dur réalité.
Comme tout le temps en période de crise. Il ne s'agit pas de constater qu'ils sont faibles, mais d'éviter qu'ils soient très faibles. Je ne peux croire que vous êtes assez naïf pour penser qu'une quelconque réaction de la BCE puisse relancer les investissements et emprunts de manière massive. Nous sommes actuellement dans une période ou l'objectif est de limiter la casse, de ne pas passer sour certains seuils critiques. La confiance est en berne en Europe, les investisseurs sont péssimistes. Les marchés également. Et ce n'est pas en privant les banques de refinancements conséquents que cela va changer, bien au contraire. Il faut des années pour reconstruire un climat de confiance favorisant la croissance, nous l'avons déja constaté dans les années 1990.
"Vous savez, je suis loin, très loin d’être un ennemi des marchés et des banques car j’épouse la doctrine libérale mais force est de constater que le système, l’ensemble, n’a plus de règles et ne remplit plus son rôle premier : celui de stimuler l’économie. "
Ah bon... rappellez moi la croissance mondiale depuis l'autonomie des banques ? La part des I.D.E et des emplois dans ce domaine ? La part des prêts accordés par les banques aux pays pour leurs dépenses publiques depuis les années 80 ? Elles sont juste spéctaculaires, mais évidemment c'est dur à avouer.
"Les 1 000 milliards n’ont en aucun cas permis une dépréciation de l’€, ça n’a strictement aucun rapport"
C'est exactement ce que je dis, ils ont permis d'éviter une dépréciation de l'euro. Dire qu'il n'y a aucun rapport entre la valeur de l'euro et les refinancements accordés par la BCE est tout simplement abérrant. La variation de l'euro par rapport au dollar ainsi que sa valeur relative sur le Forex (marché des devises) dépend directement des réserves détenues par les banques ainsi que de leur solvabilité. Vous observerez d'ailleurs cela si la Grèce vient à sortir de l'euro, les banques agiront directement pour faire varier la valeur de leur monnaie. Il est donc important qu'elles detiennent des réserves en Euro à la hauteur de la valeur de celui-ci, et une situation d'illiquidité bancaire serait désastreuse pour la monnaie unique.
"Le fait que la plupart ont terminé de spéculer sur les placements mais uniquement sur les fonds propres n’a eu aucun effet positif sur la stimulation des agents économiques."
Vous avez les yeux rivés sur les effets négatifs de la finance, dans lesquels les agents non-financiers n'ont aucun intérêt ni aucune influence et se foutent éperdumment. Je le répète : évidemment qu'il y a eu de nombreux abus, des choses innacceptables, des sommes astronomiques gérées négativement. Mais ces actes restent minoritaires dans les milliards de milliards que représentent les échanges mondiaux et les capitaux détenus par les banques. Arretons de nous focaliser la-dessus, l'impact de ces abus est bien moins important que les effets positifs créés.
"Je le rappelle, un euro fort, c’est des exportations en moins pour la zone euro, donc à part quelques hurluberlus, la dépréciation de l’euro est un souffre d’oxygène pour tous les agents économiques. "
Houla houla houla. Votre raisonnement n'est pas forcément faux mais ne peut pas s'appliquer à toute la zone euro. Beaucoup de pays profitent d'un euro fort. C'est un autre débat qui est bien trop complèxe pour être évoqué ici. Ceci dit, je maintiens qu'il ne faut pas que l'euro soit brutalement dévalué à cause d'une non-intervention de la BCE et de la passivité du système européen de la finance, voila tout.
(Ps : merci d'éviter de traiter un bon nombre d'économistes très compétents d' "hurluberlus" parce que vous n'êtes pas d'accord avec eux. Beaucoup de professionels se penchent sur cette question très complèxe, et n'en tirent rien d'aussi évident.)
"Les 1 000 milliards n’ont pas permis d’emprunter à des taux relativement faibles puisqu’au final, les seules banques espagnoles doivent 300 milliards de créances à la BCE, pensez-vous que cela solutionne quoi que ce soit ? La plus grosse banque européenne en terme de capitalisation boursière est une espagnole, Santander, connaissez-vous le montant de ses prêts souverains ? 6% pour l’Etat espagnol quand la BCE lui prêt à 1%. Où voyez-vous un taux relativement bas par rapport au reste du monde ? Au contraire, les taux ne sont jamais aussi hauts que dans la zone euro."
Une fois de plus, je vous invite à regarder les taux dont ont bénéficiés la France et l'Allemagne (pour ne citer qu'eux) en période de crise : ils sont exceptionnels, au regard de la fébrilités des indicateurs économiques européens. De plus, des petits pays comme la Chypre parviennent à bénéficier de taux auxquels ils n'accéderaient jamais dans le soutient de la BCE et de l'UE.
Vous me parlez de l'Espagne, n'oubliez alors pas de préciser que 100% des banques Espagnoles ont participés à la bulle et à la frénésie immobilière des années 2000, qu'elles se sont gouinfrées de spéculation et d'investissement fous, pour aujourd'hui revenir à la dur réalité.
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- Maxime Dellas
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Re: AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
Maxime Dellas répond à des journalistes de Frôce 2 :
On dit souvent que la victoire a cent pères mais que la défaite est orpheline ...
La classe politique n'est pas là pour recevoir une gommette à chaque fois qu'elle prend la "bonne décision".
Je me réjouis néanmoins de ces chiffres encourageants pour l'avenir et j'ai toute confiance en les talents de Lluis Camp notre nouveau Ministre de l'Economie qui va devoir assurer à l'économie frôceuse une continuité dans ce sens !
On dit souvent que la victoire a cent pères mais que la défaite est orpheline ...
La classe politique n'est pas là pour recevoir une gommette à chaque fois qu'elle prend la "bonne décision".
Je me réjouis néanmoins de ces chiffres encourageants pour l'avenir et j'ai toute confiance en les talents de Lluis Camp notre nouveau Ministre de l'Economie qui va devoir assurer à l'économie frôceuse une continuité dans ce sens !

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- Patrick Carles
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Re: AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
On peut rentrer dans le débat M. Tolöî, mais il faut du sérieux.
On ne peut pas comprendre la situation économique mondiale en étant la tête dans le guidon, il faut du recul. La financiarisation de l'économie, c'est un phénomène marqué par un contexte, une époque. Il intervient globalement à la charnière des 70's/80's, et s'est accompagné de nombreux phénomènes : un nouveau partage de la valeur ajoutée plus favorable au capital, une tendance à voir le capital favoriser la spéculation contre les investissements et l'épargne, la précarisation et la flexibilisation des travailleurs. Au reste, il s'est également inscrit dans un contexte de boom technologique qui a permis à la mondialisation de prendre une ampleur particulière.
Quoi qu'il en soit, les conséquences de ceci sont que les activités économiques de tous les acteurs ont été bouleversées. Les ménages n'avaient plus les revenus nécessaires à la consommation. Les entreprises non financières investissaient de moins en moins (sur fond propre comme en général). Les institutions financières avaient face à elles de nouveaux lieux de placement et de spéculation avec des rendements espérés inédits. Les pouvoirs publics étaient invités à se désengager et à rendre de l'argent à des acteurs sensés investir (qui ont spéculé donc).
On le comprend bien, la conséquence de tout ceci c'est que pour que la machine continue d'avancer on a fait marcher la planche à billet… privée. La création monétaire par les banques s'est développée en même temps que le recours aux crédits (qu'ils soient privés -ménages & entreprises- ou publics -États & collectivités territoriales) a été au centre de la pseudo-croissance que nous connaissons depuis plus de 30 ans maintenant. C'est d'ailleurs le cœur de la Crise entamée en 2007 : un retournement du marché immobilier provoqué par l'erreur de calcul d'un pari spéculatif possible grâce au recours permis à des foyers clairement non solvables à des crédits.
Donc, ne pas comprendre que la financiarisation de l'économie est au cœur des problèmes actuels et axer sa politique autour des épargnants, c'est ne même pas comprendre la situation actuelle. Au reste, on serait tenté de vous dire, en ultime pied de nez, "Des épargnants ? Quels épargnants ?".
On ne peut pas comprendre la situation économique mondiale en étant la tête dans le guidon, il faut du recul. La financiarisation de l'économie, c'est un phénomène marqué par un contexte, une époque. Il intervient globalement à la charnière des 70's/80's, et s'est accompagné de nombreux phénomènes : un nouveau partage de la valeur ajoutée plus favorable au capital, une tendance à voir le capital favoriser la spéculation contre les investissements et l'épargne, la précarisation et la flexibilisation des travailleurs. Au reste, il s'est également inscrit dans un contexte de boom technologique qui a permis à la mondialisation de prendre une ampleur particulière.
Quoi qu'il en soit, les conséquences de ceci sont que les activités économiques de tous les acteurs ont été bouleversées. Les ménages n'avaient plus les revenus nécessaires à la consommation. Les entreprises non financières investissaient de moins en moins (sur fond propre comme en général). Les institutions financières avaient face à elles de nouveaux lieux de placement et de spéculation avec des rendements espérés inédits. Les pouvoirs publics étaient invités à se désengager et à rendre de l'argent à des acteurs sensés investir (qui ont spéculé donc).
On le comprend bien, la conséquence de tout ceci c'est que pour que la machine continue d'avancer on a fait marcher la planche à billet… privée. La création monétaire par les banques s'est développée en même temps que le recours aux crédits (qu'ils soient privés -ménages & entreprises- ou publics -États & collectivités territoriales) a été au centre de la pseudo-croissance que nous connaissons depuis plus de 30 ans maintenant. C'est d'ailleurs le cœur de la Crise entamée en 2007 : un retournement du marché immobilier provoqué par l'erreur de calcul d'un pari spéculatif possible grâce au recours permis à des foyers clairement non solvables à des crédits.
Donc, ne pas comprendre que la financiarisation de l'économie est au cœur des problèmes actuels et axer sa politique autour des épargnants, c'est ne même pas comprendre la situation actuelle. Au reste, on serait tenté de vous dire, en ultime pied de nez, "Des épargnants ? Quels épargnants ?".
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Re: AIF 14/05 : Economie - Indicateurs encourageants
Revoyez donc vos classiques, Monsieur Carles. La date la plus "sérieuse" avancée pour qualifier le boom financier est 1986 (les fusions et le 24/7 à la City), et les principales conséquences ne sont absoluement pas celles que vous citez (bien qu'elles soient en parti exacts) mais une remise en question complète du rôle des banques et de l'attitude des agents vis à vis de celles-ci. C'est cela qui explique le monde actuel et son fonctionnement.Patrick Carles a écrit :
On ne peut pas comprendre la situation économique mondiale en étant la tête dans le guidon, il faut du recul. La financiarisation de l'économie, c'est un phénomène marqué par un contexte, une époque. Il intervient globalement à la charnière des 70's/80's, et s'est accompagné de nombreux phénomènes : un nouveau partage de la valeur ajoutée plus favorable au capital, une tendance à voir le capital favoriser la spéculation contre les investissements et l'épargne, la précarisation et la flexibilisation des travailleurs. Au reste, il s'est également inscrit dans un contexte de boom technologique qui a permis à la mondialisation de prendre une ampleur particulière.
Le pouvoir de création monétaire par les agents financiers date de 1640, et le principe reste exactement le même depuis. Je ne vois pas de quel "développement" vous parlez. Les méthodes sont désormais informatisées et instatanées, le système reste cependant exactement le meme depuis bientot 4 siecles.Patrick Carles a écrit : "La création monétaire par les banques s'est développée en même temps que le recours aux crédits "
Soyons sérieux, les chiffres de ces 30 dernières années sont exceptionnels au niveau mondial. Regardez donc l'évolution du PIB/habitant au niveau mondial, du PIB mondial, de la valeur ajoutée, de l'intensité capitalistique globale. Je vous rappelle que nous sommes 7 milliard d'humains sur Terre, il n'y a pas que la Grèce et l'Espagne, une fois de plus.Patrick Carles a écrit : "de la pseudo-croissance que nous connaissons depuis plus de 30 ans maintenant."
Cela est juste, mais vous oubliez de préciser que c'est avant tout la titrisation qui a fait exploser la crise de 2007 et l'a rendue mondiale. Titrisation qui s'est developée en majorité pour garantir aux investisseurs la valeur des émissions des états afin que ceux-ci continuent d'accroître leurs dépenses publiques de manières hallucinantes, hum...Patrick Carles a écrit : C'est d'ailleurs le cœur de la Crise entamée en 2007 : un retournement du marché immobilier provoqué par l'erreur de calcul d'un pari spéculatif possible grâce au recours permis à des foyers clairement non solvables à des crédits.
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