Frôce - Archives V2

- Pas du tout Madame. Le projet est loin d'être à l'abandon. Une commission sera très bientôt lancée afin d'analyser et simuler les différents scénarios d'assimilation et d'intégration de la Sicile à la Frôce. Si nous jugeons que c'est faisable, nous soumettrons à nouveau le projet sicilien aux choix des Frôceux.

- Pas tout à fait. Lorsque vous cachez des informations et que vous ne donnez pas tous les outils de compréhension alors que vous demandez aux gens de faire un choix, il ne faut pas s'étonner que les citoyens se montrent peu intéressés et surtout indécis. Le travail de préparation, d'analyse, d'explication et de pédagogie n'a pas été fait. Cette fois ci, il le sera et le résultat du référendum ne pourra plus alors être remis en question.

- Je le sais. Ces critiques datent d'il y a longtemps. Déjà lorsque j'étais Premier Ministre, on m'avait reproché une trop grande discrétion et une façon d'attribuer les compétences ministérielles trop secrète. J'entends très bien mais la façon de faire des uns n'est pas celle des autres et jusqu'à preuve du contraire, ce ne sont pas les autres qui ont été élus Président de la République.
Je considère qu'en étant l'élu du peuple frôceux, j'ai les clefs pour appliquer la politique que je représente et que j'ai proposé de mener au peuple frôceux. Ceux qui se vantent d'être les défenseurs d'une communication parfaite entre les différents services politiques et leurs collaborateurs ont très peu eu l'occasion de prouver que leur manière de faire était la bonne ou bien ont tenté de l'appliquer et se sont cassés les dents sur des écueils inévitables. La communication, l'explication, la proposition, l'échange, je les réserve au peuple frôceux. Lorsque l'on est un homme politique, on est disponible et serviteur de la République. Si l'on est dérangé dans son petit quotidien parce qu'on se voit proposer un poste de ministre, alors il faut changer de métier et trouver sa vraie vocation.
Vous savez, la critique est facile mais l'art est difficile. Le gouvernement que j'ai nommé, en collaboration avec le Premier Minsitre, est compétent mais reste humain. Il n'est donc pas parfait et c'est à mon premier ministre et à moi même de veiller au respect des institutions de la République.

- Ceux qui considèrent cela sont ceux qui, premièrement ne sont pas mes amis et deuxièmement n'ont pas été choisi. Je n'ai jamais entendu Monsieur Salinovitch se plaindre d'avoir fait cette "entorse" à la tradition comme vous dites, or, c'est un homme au franc parler reconnu. Et à part le Parti Social Démocrate, je n'ai rien entendu allant dans ce sens. Mais le Parti Social Démocrate est dans son rôle. Ils pensaient avoir le poste. Il était de mon devoir de faire passer les intérêts de la coalition de gauche avant celle d'un parti. Le Président du Parti Social Démocrate l'a compris mais une partie de ce parti ne l'a pas digéré. C'est souvent le cas venant de ceux qui ne connaissent pas les tenants et les aboutissements d'une décision. Monsieur Maxime Dellas s'est montré tout à fait responsable et cohérent avec l'attitude de son parti jusqu'aux élections, c'est à dire qu'il a privilégié l'intérêt de la gauche.