Frôce - Archives V2

Le contrat fait mention de l'investissement de M. Bernin via mon nom dans la Société des Paris Frôceux. Je n'ai pas touché de commission, et le contrat n'a pas été respecté par moi même, vu qu'il s'agissait de transmettre les fonds investis dans cette société. Bien entendu, il est important de considérer que bien même si ce contrat privé n'a pas été respecté, M. Bernin n'en a pas tenu rigueur et m'a laissé profiter de cet argent comme une donation d'ordre privé.

Je comprend bien l'action publique menée à notre encontre, dans le sens où M. Bernin a annoncé qu'il s'agissait de la revente de siège de député. Cette annonce, qui a été faite au sein de son parti ainsi que sur la place publique n'a aucune valeur, il s'agit des allégations de M. Bernin pour justifier sa mise en affaire avec moi même, bien sûr je ne l'accuse de rien, c'est un homme respectable avec qui mes relations sont normales. Mais l'optique d'investissement via mon nom lui posait problème, le public connaît très bien ma réputation: je ne suis ni apprécié dans le domaine des affaires, ni dans le monde du journalisme et encore moins dans la sphère politique.

Afin de conclure, hors les propos que j'ai tenu au sujet de ce contrat, il n'y a aucune preuve formelle de son existence, tout au plus ce contrat est tacite, informel, puisqu'il n'engageait uniquement M. Bernin et moi même.

Face à la vétusté de cette affaire et à l'incapacité aux services concernés de démontrer la culpabilité de MM. Bernin et Makhno, le déclare cette affaire classée.