Re: Enquête sur l'attentat de Salusa
Posté : 26 déc. 2011, 10:22
Ibrahim Usseglio revint au Commissariat de Salusa, accompagné de Gustavo Riga.
Il pénétra dans le bâtiment, et se diriga vers une petite pièce au fond. Il n'avait pas beaucoup parlé à Gustavo, lui ayant seulement expliqué qu'une personne disait l'avoir reconnu le jour de la tentative d'attentat, et qu'il allait y avoir une confrontation avec le témoin. Bien sûr, l'anonymat du témoin serait préservé.
Gustavo Riga fut placé derrière une vitre sans teint, avec quatre collaborateurs de l'Inspecteur Belonzo. Il portait le numéro 2.
Ibrahim se trouvait de l'autre côté, avec Belonzo et le témoin, M. Gorgez. Ils pouvaient observer sans être vus ni entendus.
- Alors, pouvez-vous nous dire si la personne que vous avez vu se trouve dans cette pièce ?
Belonzo acheva sa question, alors que Gorgez se rapprochait de vitre.
- Oui, il est là.
- Et quel numéro porte-t-il ?
- Le 2. Certain.
- En dehors de votre première rencontre sur le port, et d'aujourd'hui, vous n'avez jamais rencontré cet homme ?
- Non. D'ailleurs, je me demande ... Vous êtes sûr que c'est l'autre boulanger ? Il parait moins vieux quand on l'aperçoit à la télé ...
Mais Ibrahim était sûr. Il appela sa hiérarchie. Les charges étaient suffisantes. Il fallait placer Riga en garde-à-vue.
Ibrahim le conduisit dans une autre pièce.
- M. Riga, notre témoin vous a reconnu de façon formelle. Vous étiez au port de Salusa, dimanche dernier, vers 5 heures du matin. Vous avez échangé du matériel avec un homme, et ce matériel est précisément celui qui a servi à fabriqué la bombe artisanale déposée devant la Préfecture, deux heures plus tard. J'aimerais donc savoir ce qui s'est passé entre temps. Pour ce faire, je dois vous placer en garde-à-vue pendant 48 heures. Vous êtes, en effet, notre suspect exclusif dorénavant. Les éléments à charge dont nous disposons nous permettent d'estimer que vous êtes directement impliqué dans l'attentat. Cependant, nous ne pouvons pas estimer si vous en êtes l'instigateur ou un complice. Vous pouvez demander à être assisté d'un avocat. Si vous souhaitez gagner du temps et nous faire gagner du temps, nous pouvons tous les deux négocier un plaider-coupable.
[HRP/Pour plus de réalisme, Gustavo accepte une interdiction de publier ailleurs que sur ce sujet pendant 48 heures, sauf indication contraire. Cependant, si le RP de cette garde-à-vue n'est pas terminé dans 48 heures, il pourra intervenir ailleurs. On considérera que les 48 heures ne sont pas écoulées sur ce sujet, mais qu'elles le sont ailleurs./HRP]
Il pénétra dans le bâtiment, et se diriga vers une petite pièce au fond. Il n'avait pas beaucoup parlé à Gustavo, lui ayant seulement expliqué qu'une personne disait l'avoir reconnu le jour de la tentative d'attentat, et qu'il allait y avoir une confrontation avec le témoin. Bien sûr, l'anonymat du témoin serait préservé.
Gustavo Riga fut placé derrière une vitre sans teint, avec quatre collaborateurs de l'Inspecteur Belonzo. Il portait le numéro 2.
Ibrahim se trouvait de l'autre côté, avec Belonzo et le témoin, M. Gorgez. Ils pouvaient observer sans être vus ni entendus.
- Alors, pouvez-vous nous dire si la personne que vous avez vu se trouve dans cette pièce ?
Belonzo acheva sa question, alors que Gorgez se rapprochait de vitre.
- Oui, il est là.
- Et quel numéro porte-t-il ?
- Le 2. Certain.
- En dehors de votre première rencontre sur le port, et d'aujourd'hui, vous n'avez jamais rencontré cet homme ?
- Non. D'ailleurs, je me demande ... Vous êtes sûr que c'est l'autre boulanger ? Il parait moins vieux quand on l'aperçoit à la télé ...
Mais Ibrahim était sûr. Il appela sa hiérarchie. Les charges étaient suffisantes. Il fallait placer Riga en garde-à-vue.
Ibrahim le conduisit dans une autre pièce.
- M. Riga, notre témoin vous a reconnu de façon formelle. Vous étiez au port de Salusa, dimanche dernier, vers 5 heures du matin. Vous avez échangé du matériel avec un homme, et ce matériel est précisément celui qui a servi à fabriqué la bombe artisanale déposée devant la Préfecture, deux heures plus tard. J'aimerais donc savoir ce qui s'est passé entre temps. Pour ce faire, je dois vous placer en garde-à-vue pendant 48 heures. Vous êtes, en effet, notre suspect exclusif dorénavant. Les éléments à charge dont nous disposons nous permettent d'estimer que vous êtes directement impliqué dans l'attentat. Cependant, nous ne pouvons pas estimer si vous en êtes l'instigateur ou un complice. Vous pouvez demander à être assisté d'un avocat. Si vous souhaitez gagner du temps et nous faire gagner du temps, nous pouvons tous les deux négocier un plaider-coupable.
[HRP/Pour plus de réalisme, Gustavo accepte une interdiction de publier ailleurs que sur ce sujet pendant 48 heures, sauf indication contraire. Cependant, si le RP de cette garde-à-vue n'est pas terminé dans 48 heures, il pourra intervenir ailleurs. On considérera que les 48 heures ne sont pas écoulées sur ce sujet, mais qu'elles le sont ailleurs./HRP]