Frôce - Archives V2

Anna Billa a écrit :Si ce label est voté, il sera différent de celui pour le bio. La Frôce doit protéger son agriculture, la santé de ces citoyens et l'environnement et ce label va dans ce sens.

Vous ne pensez pas que les personnes qui vendent des produits sous ce label vont augmenter leur prix ? Je le crois, l'Etat en quelque sorte fait de la publicité gratuite pour des produits et en plus les producteurs et distributeurs ne se gêneront pas pour faire payer cette "qualité" aux consommateurs. Vous qui vous dites défenseurs des plus démunis, ça m'étonne un peu de vous voir agir ainsi.

L'objectif Monsieur Maede, est finalement que tous les agriculteurs aient ce label. Non pas en distribuant ce label n'importe comment, mais en poussant les agriculteurs à tendre vers cette agriculture. Car c'est bien là l'objectif. Mais rassurez-vous Monsieur Maede, vous pourrez toujours manger votre mäis transgénique, arrosé à la pisse de chameau cloné. Car c'est bien ce que permet ce la bel: savoir comment a été conçu ce qu'on a dans l'assiette.

Sam Meade a écrit :Vous ne pensez pas que les personnes qui vendent des produits sous ce label vont augmenter leur prix ? Je le crois, l'Etat en quelque sorte fait de la publicité gratuite pour des produits et en plus les producteurs et distributeurs ne se gêneront pas pour faire payer cette "qualité" aux consommateurs. Vous qui vous dites défenseurs des plus démunis, ça m'étonne un peu de vous voir agir ainsi.

Il y a moyen de faire signer à un engagement à l'exploitant, et au distributeur. C'est effectivement faire une publicité gratuite à un mode de production que nous voudrions voir se répandre. Ce sujet ne doit pas se réduire à une question de coût, c'est une démarche visant à garantir une alimentation plus saine dans des prix abordables à tous. L'objectif n'est pas de réduire le prix des denrées alimentaires, en tout cas pas dans ce projet de loi, mais bien de faire évoluer les mentalités et d'aller vers une conscience plus écologique.

Theo Arcour a écrit :L'objectif Monsieur Maede, est finalement que tous les agriculteurs aient ce label. Non pas en distribuant ce label n'importe comment, mais en poussant les agriculteurs à tendre vers cette agriculture. Car c'est bien là l'objectif. Mais rassurez-vous Monsieur Maede, vous pourrez toujours manger votre mäis transgénique, arrosé à la pisse de chameau cloné. Car c'est bien ce que permet ce la bel: savoir comment a été conçu ce qu'on a dans l'assiette.

Ouf. Parfois, vous savez, on a peur, on se dit que la gauche est devenue crédible, que bien que pourrie par son dogmatisme absurde et son absence totale d'esprit pratique, elle a au moins le mérite de débattre intelligemment... Heureusement que des gens comme vous viennent nous rassurer avec des interventions inutiles de guignols.

Bref, pour en revenir au débat, M. Blossière, j'attire de nouveau votre attention sur le fait qu'un label agriculture raisonnée risque d'être extrêmement difficile à décerner en raison du fait que ce terme désigne une volonté et non des faits précis ; je vous invite donc, pour favoriser l'agriculture raisonnée, avant de se jeter sur la création d'un label qui est une mesure attrayante mais au fond peu efficace et très difficile à mettre en place, à réfléchir plutôt à la mise en place d'avantages financiers pour les agriculteurs qui font des efforts en ce sens, comme M. Meade et moi-même vous l'avons déjà suggéré.

Encore un label qui n'apporte strictement rien à l'agriculteur lui même. Une aide financière pour utiliser de l'engrais naturel serte, mais concrètement que va apporter cette mesure aux principaux concernés ??

Guillaume Blossière a écrit :

Sam Meade a écrit :Vous ne pensez pas que les personnes qui vendent des produits sous ce label vont augmenter leur prix ? Je le crois, l'Etat en quelque sorte fait de la publicité gratuite pour des produits et en plus les producteurs et distributeurs ne se gêneront pas pour faire payer cette "qualité" aux consommateurs. Vous qui vous dites défenseurs des plus démunis, ça m'étonne un peu de vous voir agir ainsi.

Il y a moyen de faire signer à un engagement à l'exploitant, et au distributeur. C'est effectivement faire une publicité gratuite à un mode de production que nous voudrions voir se répandre. Ce sujet ne doit pas se réduire à une question de coût, c'est une démarche visant à garantir une alimentation plus saine dans des prix abordables à tous. L'objectif n'est pas de réduire le prix des denrées alimentaires, en tout cas pas dans ce projet de loi, mais bien de faire évoluer les mentalités et d'aller vers une conscience plus écologique.

C'est là où vous faites une erreur, ce n'est pas à l'Etat de choisir le mode de production, c'est au consommateur de choisir. Dans le cas présent vous choisissez pour les frôceux.

Sam Meade a écrit :

Guillaume Blossière a écrit :

Sam Meade a écrit :Vous ne pensez pas que les personnes qui vendent des produits sous ce label vont augmenter leur prix ? Je le crois, l'Etat en quelque sorte fait de la publicité gratuite pour des produits et en plus les producteurs et distributeurs ne se gêneront pas pour faire payer cette "qualité" aux consommateurs. Vous qui vous dites défenseurs des plus démunis, ça m'étonne un peu de vous voir agir ainsi.

Il y a moyen de faire signer à un engagement à l'exploitant, et au distributeur. C'est effectivement faire une publicité gratuite à un mode de production que nous voudrions voir se répandre. Ce sujet ne doit pas se réduire à une question de coût, c'est une démarche visant à garantir une alimentation plus saine dans des prix abordables à tous. L'objectif n'est pas de réduire le prix des denrées alimentaires, en tout cas pas dans ce projet de loi, mais bien de faire évoluer les mentalités et d'aller vers une conscience plus écologique.

C'est là où vous faites une erreur, ce n'est pas à l'Etat de choisir le mode de production, c'est au consommateur de choisir. Dans le cas présent vous choisissez pour les frôceux.

Monsieur Martin va faire des courses. Monsieur Martin souhaite être un consommateur responsable et acheter de bons produits d'entreprises "justes". Il doit donc faire des choix responsables en fonction de différents critères: l'impact environnemental (le réchauffement climatique est un problème pour monsieur martin), le prix (Monsieur Martin n'est pas riche), les conditions de travail des personnes préparant les produits (monsieur Martin trouve cela important), etc.

Evidemment monsieur Martin finit par choisir un produit au hasard. Heureusement, il sortit libre du magasin !

Alors vous préférez abuser M.Martin en délivrant de pseudo labels indiquant un type d'agriculture qui n'a pas de critères précis et n'a donc aucune valeur réelle. Evidemment, M.Martin, croyant que ce label a vraiment un sens, acceptera de payer un peu plus pour ce qu'il croira être plus respectueux de l'environnement. Le gouvernement Fevernov se sera bien foutu de la gueule de M.Martin, mais il ne s'en rendre pas compte. C'est ce que veut la gauche ? Abuser le peuple sans qu'il s'en rende compte ? A ce moment là, ajoutez des chaînes de télé, votre lobotomisation sera bien plus rapide et directe.

Jack Kusher a écrit :Alors vous préférez abuser M.Martin en délivrant de pseudo labels indiquant un type d'agriculture qui n'a pas de critères précis et n'a donc aucune valeur réelle. Evidemment, M.Martin, croyant que ce label a vraiment un sens, acceptera de payer un peu plus pour ce qu'il croira être plus respectueux de l'environnement. Le gouvernement Fevernov se sera bien foutu de la gueule de M.Martin, mais il ne s'en rendre pas compte. C'est ce que veut la gauche ? Abuser le peuple sans qu'il s'en rende compte ? A ce moment là, ajoutez des chaînes de télé, votre lobotomisation sera bien plus rapide et directe.

Ouf. Parfois, vous savez, on a peur, on se dit que la droite est devenue crédible, que bien que pourrie par son dogmatisme absurde et son absence totale d'esprit pratique, elle a au moins le mérite de débattre intelligemment... Heureusement que des gens comme vous viennent nous rassurer avec des interventions inutiles de guignols.

Il est évident qu'un label vide d'objectifs ne servirait à rien, mais il n'est nullement fait part de cette abscence d'objectifs. Monsieur le Ministre Blossière a d'ailleurs précisé que l'un des enjeux de ce débat était la définition de l'agriculture raisonnée.

Sauf que l'agriculture raisonnée, par définition, découle d'une volonté de l'agriculteur d'avoir un comportement, justement, "raisonné". Prenons l'exemple des pesticides. Une agriculture raisonnée peut très bien utiliser des pesticides, tant que ça n'est pas systématique, que ça découle d'un vrai besoin. Or, vous m'excuserez, mais je ne crois pas qu'il soit aisé de distinguer un agriculteur qui vaporise ses champs d'insecticide par nécessité absolue et un agriculteur qui le fait de manière systématique.