Ilan Luvuhu a écrit :Pour le Rassemblement Socialiste et Ecologiste, monsieur Thomas Rolland, ministre d'état et ancien Premier ministre,
1 / Comment-comptez vous lutter contre la récession qui frappe la Frôce ?
Bonjour à vous, je vous remercie de m’accorder cette interview qui j’espère sera aussi enrichissante autant à vous qu’à moi. Votre première question fait rentrer d’une certaine manière dans le vif du sujet, mais je vais y répondre de manière synthétique.
Je pense que la meilleur manière d’introduire la réponse est déjà d’expliquer aux Frôceux ce qu’on entend par récession. C’est du jargon d’économiste qui dit enfaite une chose assez simple : nous créons moins de richesse que l’année dernière ; ce n’est donc pas de l’endettement comme Arthur Le Gwen a voulu le faire entendre, ou de la perte d’argent, ça signifie une période de freinage de l’économie, de ralentissement. Nous créons moins de richesse, les machines tournent moins, on a donc moins besoin de main d’œuvre, ce qui explique les derniers chiffres du chômage. Mais qui dit chômage, dit moins de revenue, donc moins de pouvoir d’achat, donc moins de demande, donc moins de richesse à produire, enfin, vous voyez où je veux en venir : c’est une situation qui ne va pas en s’arrangeant si on ne fait rien. Mais là encore, que faire ?
Alors, il y a plusieurs solutions possibles, et nous sommes plusieurs partis à ces élections à en présenter. Je vais vous expliquer en quoi la solution que nous défendons au Rassemblement Socialiste et Ecologiste est la meilleur, pour cela regardons ce qui est mis sur la table à l’ensemble du peuple.
Il y a ceux, comme à l’Alliance Démocratique Libertarienne qui propose une solution libéral. C’est à oublier deux chose : l’une c’est que la crise que le monde connait depuis 2007, c’est une crise de l’économie libéral. Depuis les années quatre-vingt, sous l’impulsion du modèle idéologique à la Thatcher et la Reagan, nous avons libéraliser c’est-à-dire qu’on a abandonner à l’économie tout ce qui pouvait lui venir en aide de la part du politique, mais nous avons aussi détruit tout garde-fou pouvant protéger l’économie d’elle-même. Je me demande donc comment la solution pourrait venir du libéralisme, alors que c’est le libéralisme qui est non seulement en crise mais qui nous a aussi conduit à ce que nous connaissons depuis 2007 ; et puis j’ai envie de dire que, jusqu’au mois dernier, notre pays se défendait plutôt bien, nous n’étions pas dans la situation de la Grèce, de l’Espagne ou du Portugal, et cela grâce à des politiques menées par des gouvernements de gauche. La deuxième chose que je voulais dire au sujet de l’ADL, c’est que leur libéralisme en temps de crise vise à nous y laisser moisir, car qu’est-ce qu’une récession ? Je reviens à cette question pour y apporter un nouvel élément de définition : c’est une situation de vulnérabilité partagée par tous, il est donc normal que l’Etat face quelque chose, car cela touche le Peuple et que l‘Etat est une certaine incarnation du Peuple. Mais vous savez ce que propose monsieur Borgia face à la précarité, face au chômage, face aux risques d’existence ? Rien qui puisse y apporter une solution, et là, je suis encore gentil : c’est pas qu’il n’a pas de solutions vouées à l’échec, non, c’est qu’il n’y a rien, et ce rien c’est son libéralisme, comme au RDF. Regardez leur programme : suppression du salaire minimal. C’est absurde et néfaste, mais c’est leur solution face au chômage. Laissez-moi développer cette idée, vous voulez bien : imaginons, vous et moi sommes en concurrence car nous sommes tout les deux susceptibles d’être embauché pour le même travail dans la même entreprise. Nous avons des diplômes équivalents, nous savons qu’il y a beaucoup de chômage et donc beaucoup d’autre personnes encore susceptible de satisfaire la demande du DRH, donc, avec ce principe de suppression du salaire minimal, d’après vous, comment on va se départager ? Moi je vais vous le dire : c’est à celui qui acceptera le salaire le plus bas qu’ira l’emplois, et nous serions comme obliger de procéder ainsi, car je le rappel, il y a encore beaucoup de personnes au chômage. J’accepte donc un salaire de misère, je suis embauché, d’après vous, que se passe-t-il ensuite ? Mes collègues aussi, seront forcé de se mettre au niveau : si moi j’accepte une telle offre, la direction se dira « mais pourquoi pas eux non plus ? ». Voyez comment le principe de cette proposition est mauvaise : user de la misère, paupériser le peuple, rendre cela acceptable pour baisser le chômage. Une incarnation moderne de l’exploitation, c’est cela que propose l’ADL et monsieur Borgia aux Frôceux. Ce n’est pas la solution, et en plus le problème, c’est qu’il y en a un sacré nombre comme cela comme proposition à droite !
Et là, vous allez me demander, comme tout les Frôceux sont en droit de se demander si moi qui arrive avec ses gros sabots, j’ai la solution ; et la question se pose d‘autant plus que j‘étais au gouvernement, il faut donc que je réponde de cela. Primo, certes j‘étais au gouvernement, mais en minorité, et donc dans un rapport de force difficile avec les sociaux-démocrates aux commandes, ce n‘est pas donc mon programme qui fut appliqué, mais celui d‘un accord commun ne s‘accordant que très peu du point de vue de l‘économie. Secundo, si selon moi on est rentré en récession c’est pas par la faute d’un gouvernement de gauche, mais c’est parce que la politique menée n’était pas assez à gauche. C’est d’une politique de gauche dont ce pays à besoin, et cela n’est possible que parce que le Rassemblement Socialiste et Ecologiste a un programme économique de gauche, pas social-démocrate, c’est-à-dire d’une gauche couarde, mais d’une gauche forte. Je vais vous l’exposer selon trois grands axes : selon moi il faut une intervention de l’Etat, mais la plus efficace possible, une intervention qui agisse sur tout les fronts. Il faut une intervention étatique sous le mode défensif, offensif, correctif. Retenez bien ces axes et voyez-en l’articulation.
Je rappel quelque peu la situation : nous sommes en récession avec une grande partie de notre population active au chômage, et en plus, et cela les Frôceux ne sont pas sans le savoir, nous vivons sous le risque d’une menace extérieur s’incarnant par des plans sociaux, autre euphémisme pour dire qu’on va licencier des travailleurs (et pas forcement parce qu’ils font du mauvais boulot, ou parce que l’entreprise dépose le bilan). Il faut donc créer de la croissance, lutter contre le chômage et lutter contre la paupérisation du Peuple tout en ne perdant pas du vue que ce n’est pas au peuple de Frôce de payer la crise. Allons-y :
Pour agir contre le chômage et pour l’emplois, le RSE compte mettre un coup d’accélérateur sur l’innovation. En effet, si vous regardez la Chine, la raison pour laquelle elle constitue une menace tient en un mot : salaire. Or, on va pas demander aux Frôceux de se mettre au même niveau que la Chine sur ce plan (ce que propose Borgia d’ailleurs), cependant, est-ce la seule variable à notre disposition ? On a bien une main d’œuvre manuelle et intellectuelle de qualité dans ce pays, pourquoi la solution ne viendra pas des Frôceux ? Première chose à prendre en compte. Mais si ça ne tenait qu’à cela, ma fois, la sortie de crise irait toute seule, or ce n’est pas le cas, le contexte économique est trop morose pour que cela soit si simple : la perte de vitesse de l’économie n’incite pas aux banques d’émettre des empreints, il n’y a pas assez de demande à anticiper pour faire tourner les machines, bref, l’impulsion nécessaire à ce que le moteur économique redémarre de lui-même ne peut venir de l’économie seul. Il lui faut une impulsion extérieur. D’où peut-elle venir ? De l’Etat. Deuxième chose à prendre en compte. Maintenant la troisième. Regardez ce qui se passe chez nos voisins Frôceux : il subisse une crise industrielle, leurs hauts fourneaux ferment, comme dans la sidérurgie, la réparation navale et j’en passe. Que font-ils ? Une fiscalité moins lourde pour les entreprises. Mais, ça fait plus de vingt ans qu’on fait ça, et ça n’apporte aucun résultat conséquent. Pour qu’il y ait croissance, il faut donner au contenu de la croissance un nouveau visage. Cela passe par l’innovation, et de là viendra pour une bonne partie la sortie de crise :
Nous vivons dans une époque d’innovation technologique, traçons notre autonomie économique à partir de ce sillon. Je vais prendre un exemple pour illustrer comment de manière concrète nous allons agir : prenons le cas de ce que j’appel l’écologie politique et populaire c’est-à-dire par le peuple et pour le peuple. Je suis l’Etat, et je remarque qu’il y a de l’investissement à faire pour développer des éoliennes bons marchés et qui iraient dans nos HLM, qu’est-ce que je fais ? Je vous commande à vous, scientifique, de développer cette idée pour ensuite faire un prototype et déposer le brevet, ensuite, je demande à des PME ou des TPE d’en produire et là que se passe-t-il ? On remplie les bons de commandes des entreprises, on embauche, on fait travailler à temps plein les salariés, et comme on est les premiers sur ce marché, on est les premiers à vendre et exporter, et ça ne peut que marcher car cela réduirait la facture des ménages. Ca c’est un exemple concret, c’est aussi un pari, mais pas de croissance durable sur le long terme sans innovation. Mais ça c’est sur le long terme, car il faut un certain temps pour passer de l’idée au brevet, que faire pendant ce temps ? On peut faire des plans de relances par des politiques de grands travaux : on fait, comme j’ai décrété cette semaine, la construction d’hôpitaux, ce qui mobilise autant les architectes que les ouvriers, mais on peut aussi construire des lignes ferroviaires en Provence par exemple, on développe le transport en Fret, on fait un plan de reforestation,… Tout ce qui pour l’économie peut être vecteur d’activité, l’Etat doit y contribuer. Voilà pour le plan offensif, mais comment lutter contre la concurrence des pays extérieurs ?
Pour comprendre le sens historique de notre époque, il faut avoir conscience du rapport de force qui s’entretien entre l’économie et le politique. Ce rapport existe et a existé : regardez le cas aux Etats-Unis de Roosevelt, et plus près de nous, pour ne citer qu’un exemple concret, en Angleterre, avant l’ère impérial de Thatcher, le taux d’imposition pour les riches allaient jusqu’à près de 80%. Ce ne sont que des exemples concrets, mais que retenir de substantiel dans ces exemples ? Que le politique a pu avoir autorité sur les dérives économiques par son pouvoir de loi. Il faut à la Frôce un arsenal de loi, c’est-à-dire légiférer sur ce que nous acceptons ou non de la mondialisation.
Le problème de l’Union Européenne tient en ceci qu’ils ont supprimé toute barrière douanière, ces pays subissent donc la concurrence de certains pays qui ne font aucun cas de la concurrence libre et non faussé. Il n’y a qu’à encore regarder le cas de la Chine qui tire les salaires vers le bas (dumping social) comme le taux de change de sa monnaie (dumping monétaire). Si les autres le font, usons de notre pouvoir. Nous avons une banque de Frôce, gardons-en le contrôle pour fluctuer la valeur de notre monnaie et augmenter nos exportations, et taxons les produits étrangers qui ne respectent pas les normes environnementales, sociales, et humaines, pour faire préférer aux Frôceux des produits Frôceux avec la création d'une Certification Production Frôceuse sur les produits nationaux, assurant au consommateur la meilleure qualité et la production au moins à 80% en Frôce du produit sur lesquels en plus, on pourrait moduler le taux de TVA. C’est un moyen défensif comme celui d'un plan d'aide national pour les PME avec création d'un prêt d'état à taux zéro permettant leur financement.
Mais là on le veut vraiment légiférer, c’est sur la menace de Plan Social d’Entreprise. J’ai un ami en France qui travail comme ouvrier dans une usine de crème glacée, qui va subir un PSE, mais par chance ils ont un repreneur, enfin ils l’espéraient, car vous savez ce qu’a dit le patron ? Il a refusé l’offre de reprise… Il ne veut pas vendre pour ensuite subir la concurrence du repreneur. Il veut le beure et l’argent du beure. Il faut donc légiférer sur les PSE et faciliter les possibilités de reprises, notamment par les salariées pour qu’ils se constituent en SCOP.
Vous voyez un peu notre logique au RSE ? Faire produire et légiférer, mais nous voulons aussi réguler, car on refuse en tant que représentant du peuple que celui-ci paye pour une crise dont il n’est pas responsable. Je parlais des impôts pour les plus riches tout à l’heure, voyez comme cette idée n’est pas surréaliste : ça a déjà existé, on peut recommencer en augmentant le nombre de tranches. Mais là, autre chose se pose contre nous : l’exil fiscal ou la titrisation de l’argent (c’est un processus qui vise a mettre son argent en bourse) car ce qui est financier n’est pas taxé. Nous, le RSE ont va pas négocier : on va établir la taxe Tobin et changer la fiscalité en introduisant la nationalité plus fortement comme critère fiscal : tout exilé fiscal devra déclarer ce qu'il a payé comme impôt à l'étranger et si c'est inférieur à ce qu'il aurait dû payer, il devra payer la différence. Mais si nous allons prélever plus au riches, on va moins le faire pour les classes populaire : baisse de la TVA sur les produits de première nécessité ; mise en place d'un mécanisme d'urgence de contrôle des prix sur les produits de première nécessité en cas de situation exceptionnelle ; Législation sur la possibilité de gel par l'Etat des augmentations en gaz et électricité, tout ce qui peut permettre au ménage d’avoir plus de pouvoir d’achat pour relancer la consommation.
Voilà les grands axes qui consistent en notre politique de relance, qui n’est pas le choix de l’austérité-absurdité.
2 / Depuis la fin de la dictature, le port d'armes est interdit sauf pour la chasse, depuis aucune majorité n'a été en mesure de faire adopter un texte plus adapté aux réalités actuelles, souhaitez-vous qu'un nouveau texte soit adopté et si oui de quelle nature doit-il être ?
Si nouveaux texte il doit y avoir, ce ne sera jamais sur le port d’arme élargie à tout les citoyen, et cela pour trois choses : la première c’est que l’utilisation d’une arme demande de l’expérience, ce n’est un joué en plastique, et je préfère voir une arme de défense dans les mains de nos forces de l’ordres entrainées et formées que dans les mains de mon voisin aussi prudent soit-il. Deuxièmement, c’est qu’une telle loi cache un autre intérêt qui n’est pas celui de la libre défense, mais de mettre au chômage nos policiers, soi-disant parce qu’il coûterait trop cher à l’Etat. La sécurité est quelque chose d’important, de vital, et remarquez tout de même que cette attitude méprisante vient de la droite… La gauche que je représente a de meilleur principe de sécurité que la droite. Troisièmement, il y a un problème d’ordre pratique à avoir une telle législation de cow-boy : imaginons, je choisis le port d’arme, et j’achète une arme, j’ai un moyen de défense, mais vous, vous choisissez de refuser le port d’arme, ce serait votre droit, mais dès lors, il y a une inégalité face à l’insécurité. Comment en tant que politique accepter quelque chose d’inégalitaire par rapport à la défense de la vie vulnérable ? Surtout quand c’est pas de l’ordre d’un choix : vous voyez vous, une mamie de 90 ans, pistolet dans le sac, se défendre ? Moi non plus, et c’est ça qu’on veut comme étant la solution face à l’insécurité ?
Si donc législation il y a, c’est pas là-dessus que je me dirigerais, je préfère la solution républicaine prudente et net des forces de l’ordre. A ceci près que j’interdirai le TASER, là aussi par principe de précaution, car sur le papier, cette arme est censé paralyser quelqu’un, sur le papier ce n’est pas une arme de mort. Cependant dans les faits, elle a déjà causé la mort de personnes jeunes et / ou cardiaque. Or, comment en intervention policière distinguer le cardiaque du non-cardiaque ? C’est pas marqué sur le front ! Du coup, même quelqu’un d’expérimenter peut agir, contre son gré, d’une manière dangereuse, non par imprudence, mais par manque de critère de discernement. C’est donc pour éviter des erreurs que j’entends interdire l’utilisation du TASER.
3 / Pensez-vous qu'une candidature de la Frôce pour accueillir les jeux méditerranéens serait une bonne idée dans le contexte actuel ?
On rejoint les propos qu’on a tenue lors de la première question. Je pense que oui, c’est très bénéfique : le cas aujourd’hui est celui d’une perte de pouvoir d’achat et de chômage. Si nous organisons les jeux méditerranéens, il y aura un afflux de tourismes avec ces vacanciers venues pour en profiter : vous faites marcher le commerce, le petit artisanat, la restauration, la consommation en générale car de fait, la population augmente. Là vous embaucher des saisonniers par exemple dans l‘agro-alimentaire. Mais c’est aussi une bonne occasion pour rénover ou agrandir nos complexes sportifs et par la même culturels. Là on donne du travail aux personnes des BTP.
Voilà un autre exemple d’une vraie politique de relance offensive, qu’on pourrait encore plus développer et dont on pourrait mieux en profiter si on facilite les conditions d’échanges de monnaies si par exemple, qu’on ait des dollars, des euros, etc. l’échange soit fait gratuitement par la Banque de Frôce, ou si on laissait les touristes payer dans leur monnaie nationale. Il y a un enjeux de croissance et d’emplois, de dynamisme dans ces jeux méditerranéens.
4 / Pensez-vous que le nucléaire est encore une énergie d'avenir ?
Mon bouleau à moi, c’est de permettre aux gens de garder leur emplois s’ils en ont un, et aussi de permettre aux gens aux chômage d’en trouver. Personne ne doit être laissé sur le carreau. Nous n’avons pas beaucoup de centrale nucléaire, c’est vrai et c’est normal, nous ne sommes pas la France, et on ne pourrait pas en faire plus, on en a pas l’utilité, ni même l’espace. Il faut donc pour la croissance, quelque chose de plus stimulant et là on va encore rejoindre nos propos sur l’écologie politique : il faut engager la transition écologique, c’est-à-dire, investir dans l’énergie propre car c’est un domaine rentable où, si on le fait vite et bien par une vrai politique étatique d’investissement, on peut avoir le monopole sur beaucoup de pan de ce marché.
En même temps, il faut pas oublier qu’on a des personnes de qualifiés dans ces centrales nucléaires, et des personnes presque à l’âge de la retraite. Ce serait donc trop précipité de fermer et faire démanteler les centrales comme ça, de manière brut et spontané. Au contraire, il faut garantir leurs emplois tout en réalisant la transition énergétique, c’est-à-dire avoir une énergie propre capable de la même efficacité que l’offre électrique du nucléaire.
Il faut agir de manière prudente : que le nucléaire soit une énergie d’avenir ou non, peut importe, ce qu’il faut c’est assurer l’avenir des Frôceux dans le travail et l’investissement. Cependant, une chose est sûr : nous nationaliserons le secteur de l'énergie comme celui de l’eau, car aujourd’hui les prix sont trop élevés et qu’il est immoral et injustifié de vouloir faire du profit sur quelque chose de plus en plus rare sur notre planète. Vous voyez, on s’y retrouve : offensive, défensive, corrective. Tout se tient ainsi. C’est une mécanique bien rodée qu’il nous faut.
5 / La Finlande vient d'adhérer au TSCP, quels pays souhaitez-vous voir figurer parmi les prochains signataires ?
Principalement les grandes et petites puissances européennes comme la Turquie, la Suisse… C’est un enjeux important et une initiative à laquelle nous sommes attaché au RSE parce qu’elle fut lancer par l’initiative de Madame Gasparini. Mais juste pour le rappeler aux Frôceux : le TSCP, pour reprendre les dires d’un de mes camarade vise la paix mondiale en établissant un groupement solidaire des nations neutres face à l’impérialisme américain et à la très dangereuse attitude de l’axe russo-chinois.
6 / Pensez-vous que le BNES général à cinq séries, alors que le baccalauréat français n'en compte que trois et que nombre de pays se dirigent vers un socle commun soit un diplôme adapté aux réalités modernes ?
Quand ce projet fut discuté, bien avant que je ne sois ministre de l’Education, de la Santé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, j’étais déjà assez sceptique.
La jeunesse a le sentiment d'avoir une surcharge d'instruction, cependant laissez moi vous dire ce qui semble pour moi être un mauvais paradigme. Vous voulez régler un problème qualitatif (celui du ressenti des élèves) par une solution quantitative (augmentation ou baisse des heures, augmentation du nombre de filière…). Le savoir est une chose difficile et il faut savoir l'affronter de face pour en admirer sa pleine profondeur. A un problème qualitatif, il faut une solution qualitative qui sans pour autant allège le travail et la positivité de son côté négatif. Le savoir a un mouvement double : en même tant que l'être-à-éduquer doit avoir en lui un désir d'apprendre (et surement que l'absence de ce désir conduit à un sentiment de surcharge), ce même savoir doit pouvoir être en adéquation avec l'élève, non en étant plus simple, mais en étant plus clair. Cette clarté est rendu par son médiateur : l'enseignant. Il me semble plus adéquat de régler ce problème qualitatif par le biais de son médiateur, l'enseignant, son autorité, sa pédagogie, sa formation. Il ne s'agit pas forcement d'instruire quelque chose à quelqu'un mais aussi de former quelqu'un à quelque chose, il faut toujours avoir cela en tête.
En plus, il y a un problème pratique : si vous spécialiser trop, et cela dès un âge encore éloigné de la maturité ou même de la nécessité de réfléchir vraiment à son avenir, vous rendez, par la spécialisation, la réorientation plus délicate du faite de la distance qui sépare en terme de similitude une filière d’une autre.
Je vous avoue, je préfère le tronc commun d’un point de vue philosophique et pratique, car pour l’anecdote, savez-vous d’où vient le terme même « université » ? Du moyen-âge, plus précisément du XIIème siècle, « floraison » du moyen-âge. ; époque notamment où l’université a été créé. Mais là où ça devient significatif, c’est que l’université n’y désigne pas qu’un certains lieu mais aussi une certaine conception du savoir : on parlait d’universitas rerum, ce qui se rapporte non à une discipline mais aux choses : on parlait « d’université des choses » où le savoir était uni, il ne constituait pas un divers, mais une unité du divers, un univers. On doit retourner vers cette conception là, bien plus belle, plus profonde et riche pour nos enfants. Et cela notamment en développant un peu plus tôt la philosophie, l’éducation civique et les arts.
7 / Depuis novembre 2011, la prostitution est régie par la loi "Marie Madeleine", pensez vous qu'il soit opportun de l'abroger ou de la modifier ?
Je suis fondamentalement opposé à tout ce qui relève du commerce des corps, et en tant que féministe de la vieille garde, la prostitution me révulse au plus au point. Je ne peux accepter que la prostitution puisse encore être accepté à notre époque et aucune excuse ne me fera changer d’avis. Les femmes ne sont pas des objets, elles n’ont pas de valeurs marchandes et la beauté féminine est inestimable. Un point c’est tout, j’abrogerai cette loi dès le premier jour si le RSE obtient la majorité des sièges à l’assemblé nationale. C’est un principe morale, je suis fidèle à mes principes. De plus, au niveau pratique, la prostitution, notamment étudiante répond d’un malaise social, et d’une misère, je préfère travailler contre cela que de laisser des filles se faire tabasser par des macros.
8 / La procédure d'extradition n'est pas encore encadrée en Frôce et il semble y avoir une volonté assez large de mettre un terme à cette situation, pensez-vous qu'il soit adapté d'extrader des citoyens frôceux vers l'étranger ou que cette procédure doit être réservée aux étrangers ?
Il faut deux choses : mettre en place une loi encadrant l’extradition, avec mise en place d’une condition de réciprocité de l’infraction dans le droit des deux pays et de non utilisation de la peine de mort, mais aussi, pour les cas particuliers, juridiquement difficile et compliqué, il faut permettre à la justice frôceuse de juger un acte commis à l’étranger et répréhensible par le droit frôceux sur dénonciation des autorités du pays en question ou des représentants de la victime si l’extradition est impossible ou si elle n’est pas requise par le pays où l’acte a eu lieu.
RSE / Interview
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Re: RSE / Interview
Bien sûr, je ne note pas
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Re: RSE / Interview
Me faudrait quelqu'un pour noter Thomas assez vite, histoire que je puisse faire un sondage ce soir 

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Re: RSE / Interview
Gavroche Finacci a écrit :Ilan Luvuhu a écrit :Pour le Rassemblement Socialiste et Ecologiste, monsieur Thomas Rolland, ministre d'état et ancien Premier ministre,
1 / Comment-comptez vous lutter contre la récession qui frappe la Frôce ?
Bonjour à vous, je vous remercie de m’accorder cette interview qui j’espère sera aussi enrichissante autant à vous qu’à moi. Votre première question fait rentrer d’une certaine manière dans le vif du sujet, mais je vais y répondre de manière synthétique.
Je pense que la meilleur manière d’introduire la réponse est déjà d’expliquer aux Frôceux ce qu’on entend par récession. C’est du jargon d’économiste qui dit enfaite une chose assez simple : nous créons moins de richesse que l’année dernière ; ce n’est donc pas de l’endettement comme Arthur Le Gwen a voulu le faire entendre, ou de la perte d’argent, ça signifie une période de freinage de l’économie, de ralentissement. Nous créons moins de richesse, les machines tournent moins, on a donc moins besoin de main d’œuvre, ce qui explique les derniers chiffres du chômage. Mais qui dit chômage, dit moins de revenue, donc moins de pouvoir d’achat, donc moins de demande, donc moins de richesse à produire, enfin, vous voyez où je veux en venir : c’est une situation qui ne va pas en s’arrangeant si on ne fait rien. Mais là encore, que faire ?
Alors, il y a plusieurs solutions possibles, et nous sommes plusieurs partis à ces élections à en présenter. Je vais vous expliquer en quoi la solution que nous défendons au Rassemblement Socialiste et Ecologiste est la meilleur, pour cela regardons ce qui est mis sur la table à l’ensemble du peuple.
Il y a ceux, comme à l’Alliance Démocratique Libertarienne qui propose une solution libéral. C’est à oublier deux chose : l’une c’est que la crise que le monde connait depuis 2007, c’est une crise de l’économie libéral. Depuis les années quatre-vingt, sous l’impulsion du modèle idéologique à la Thatcher et la Reagan, nous avons libéraliser c’est-à-dire qu’on a abandonner à l’économie tout ce qui pouvait lui venir en aide de la part du politique, mais nous avons aussi détruit tout garde-fou pouvant protéger l’économie d’elle-même. Je me demande donc comment la solution pourrait venir du libéralisme, alors que c’est le libéralisme qui est non seulement en crise mais qui nous a aussi conduit à ce que nous connaissons depuis 2007 ; et puis j’ai envie de dire que, jusqu’au mois dernier, notre pays se défendait plutôt bien, nous n’étions pas dans la situation de la Grèce, de l’Espagne ou du Portugal, et cela grâce à des politiques menées par des gouvernements de gauche. La deuxième chose que je voulais dire au sujet de l’ADL, c’est que leur libéralisme en temps de crise vise à nous y laisser moisir, car qu’est-ce qu’une récession ? Je reviens à cette question pour y apporter un nouvel élément de définition : c’est une situation de vulnérabilité partagée par tous, il est donc normal que l’Etat face quelque chose, car cela touche le Peuple et que l‘Etat est une certaine incarnation du Peuple. Mais vous savez ce que propose monsieur Borgia face à la précarité, face au chômage, face aux risques d’existence ? Rien qui puisse y apporter une solution, et là, je suis encore gentil : c’est pas qu’il n’a pas de solutions vouées à l’échec, non, c’est qu’il n’y a rien, et ce rien c’est son libéralisme, comme au RDF. Regardez leur programme : suppression du salaire minimal. C’est absurde et néfaste, mais c’est leur solution face au chômage. Laissez-moi développer cette idée, vous voulez bien : imaginons, vous et moi sommes en concurrence car nous sommes tout les deux susceptibles d’être embauché pour le même travail dans la même entreprise. Nous avons des diplômes équivalents, nous savons qu’il y a beaucoup de chômage et donc beaucoup d’autre personnes encore susceptible de satisfaire la demande du DRH, donc, avec ce principe de suppression du salaire minimal, d’après vous, comment on va se départager ? Moi je vais vous le dire : c’est à celui qui acceptera le salaire le plus bas qu’ira l’emplois, et nous serions comme obliger de procéder ainsi, car je le rappel, il y a encore beaucoup de personnes au chômage. J’accepte donc un salaire de misère, je suis embauché, d’après vous, que se passe-t-il ensuite ? Mes collègues aussi, seront forcé de se mettre au niveau : si moi j’accepte une telle offre, la direction se dira « mais pourquoi pas eux non plus ? ». Voyez comment le principe de cette proposition est mauvaise : user de la misère, paupériser le peuple, rendre cela acceptable pour baisser le chômage. Une incarnation moderne de l’exploitation, c’est cela que propose l’ADL et monsieur Borgia aux Frôceux. Ce n’est pas la solution, et en plus le problème, c’est qu’il y en a un sacré nombre comme cela comme proposition à droite !
Et là, vous allez me demander, comme tout les Frôceux sont en droit de se demander si moi qui arrive avec ses gros sabots, j’ai la solution ; et la question se pose d‘autant plus que j‘étais au gouvernement, il faut donc que je réponde de cela. Primo, certes j‘étais au gouvernement, mais en minorité, et donc dans un rapport de force difficile avec les sociaux-démocrates aux commandes, ce n‘est pas donc mon programme qui fut appliqué, mais celui d‘un accord commun ne s‘accordant que très peu du point de vue de l‘économie. Secundo, si selon moi on est rentré en récession c’est pas par la faute d’un gouvernement de gauche, mais c’est parce que la politique menée n’était pas assez à gauche. C’est d’une politique de gauche dont ce pays à besoin, et cela n’est possible que parce que le Rassemblement Socialiste et Ecologiste a un programme économique de gauche, pas social-démocrate, c’est-à-dire d’une gauche couarde, mais d’une gauche forte. Je vais vous l’exposer selon trois grands axes : selon moi il faut une intervention de l’Etat, mais la plus efficace possible, une intervention qui agisse sur tout les fronts. Il faut une intervention étatique sous le mode défensif, offensif, correctif. Retenez bien ces axes et voyez-en l’articulation.
Je rappel quelque peu la situation : nous sommes en récession avec une grande partie de notre population active au chômage, et en plus, et cela les Frôceux ne sont pas sans le savoir, nous vivons sous le risque d’une menace extérieur s’incarnant par des plans sociaux, autre euphémisme pour dire qu’on va licencier des travailleurs (et pas forcement parce qu’ils font du mauvais boulot, ou parce que l’entreprise dépose le bilan). Il faut donc créer de la croissance, lutter contre le chômage et lutter contre la paupérisation du Peuple tout en ne perdant pas du vue que ce n’est pas au peuple de Frôce de payer la crise. Allons-y :
Pour agir contre le chômage et pour l’emplois, le RSE compte mettre un coup d’accélérateur sur l’innovation. En effet, si vous regardez la Chine, la raison pour laquelle elle constitue une menace tient en un mot : salaire. Or, on va pas demander aux Frôceux de se mettre au même niveau que la Chine sur ce plan (ce que propose Borgia d’ailleurs), cependant, est-ce la seule variable à notre disposition ? On a bien une main d’œuvre manuelle et intellectuelle de qualité dans ce pays, pourquoi la solution ne viendra pas des Frôceux ? Première chose à prendre en compte. Mais si ça ne tenait qu’à cela, ma fois, la sortie de crise irait toute seule, or ce n’est pas le cas, le contexte économique est trop morose pour que cela soit si simple : la perte de vitesse de l’économie n’incite pas aux banques d’émettre des empreints, il n’y a pas assez de demande à anticiper pour faire tourner les machines, bref, l’impulsion nécessaire à ce que le moteur économique redémarre de lui-même ne peut venir de l’économie seul. Il lui faut une impulsion extérieur. D’où peut-elle venir ? De l’Etat. Deuxième chose à prendre en compte. Maintenant la troisième. Regardez ce qui se passe chez nos voisins Frôceux : il subisse une crise industrielle, leurs hauts fourneaux ferment, comme dans la sidérurgie, la réparation navale et j’en passe. Que font-ils ? Une fiscalité moins lourde pour les entreprises. Mais, ça fait plus de vingt ans qu’on fait ça, et ça n’apporte aucun résultat conséquent. Pour qu’il y ait croissance, il faut donner au contenu de la croissance un nouveau visage. Cela passe par l’innovation, et de là viendra pour une bonne partie la sortie de crise :
Nous vivons dans une époque d’innovation technologique, traçons notre autonomie économique à partir de ce sillon. Je vais prendre un exemple pour illustrer comment de manière concrète nous allons agir : prenons le cas de ce que j’appel l’écologie politique et populaire c’est-à-dire par le peuple et pour le peuple. Je suis l’Etat, et je remarque qu’il y a de l’investissement à faire pour développer des éoliennes bons marchés et qui iraient dans nos HLM, qu’est-ce que je fais ? Je vous commande à vous, scientifique, de développer cette idée pour ensuite faire un prototype et déposer le brevet, ensuite, je demande à des PME ou des TPE d’en produire et là que se passe-t-il ? On remplie les bons de commandes des entreprises, on embauche, on fait travailler à temps plein les salariés, et comme on est les premiers sur ce marché, on est les premiers à vendre et exporter, et ça ne peut que marcher car cela réduirait la facture des ménages. Ca c’est un exemple concret, c’est aussi un pari, mais pas de croissance durable sur le long terme sans innovation. Mais ça c’est sur le long terme, car il faut un certain temps pour passer de l’idée au brevet, que faire pendant ce temps ? On peut faire des plans de relances par des politiques de grands travaux : on fait, comme j’ai décrété cette semaine, la construction d’hôpitaux, ce qui mobilise autant les architectes que les ouvriers, mais on peut aussi construire des lignes ferroviaires en Provence par exemple, on développe le transport en Fret, on fait un plan de reforestation,… Tout ce qui pour l’économie peut être vecteur d’activité, l’Etat doit y contribuer. Voilà pour le plan offensif, mais comment lutter contre la concurrence des pays extérieurs ?
Pour comprendre le sens historique de notre époque, il faut avoir conscience du rapport de force qui s’entretien entre l’économie et le politique. Ce rapport existe et a existé : regardez le cas aux Etats-Unis de Roosevelt, et plus près de nous, pour ne citer qu’un exemple concret, en Angleterre, avant l’ère impérial de Thatcher, le taux d’imposition pour les riches allaient jusqu’à près de 80%. Ce ne sont que des exemples concrets, mais que retenir de substantiel dans ces exemples ? Que le politique a pu avoir autorité sur les dérives économiques par son pouvoir de loi. Il faut à la Frôce un arsenal de loi, c’est-à-dire légiférer sur ce que nous acceptons ou non de la mondialisation.
Le problème de l’Union Européenne tient en ceci qu’ils ont supprimé toute barrière douanière, ces pays subissent donc la concurrence de certains pays qui ne font aucun cas de la concurrence libre et non faussé. Il n’y a qu’à encore regarder le cas de la Chine qui tire les salaires vers le bas (dumping social) comme le taux de change de sa monnaie (dumping monétaire). Si les autres le font, usons de notre pouvoir. Nous avons une banque de Frôce, gardons-en le contrôle pour fluctuer la valeur de notre monnaie et augmenter nos exportations, et taxons les produits étrangers qui ne respectent pas les normes environnementales, sociales, et humaines, pour faire préférer aux Frôceux des produits Frôceux avec la création d'une Certification Production Frôceuse sur les produits nationaux, assurant au consommateur la meilleure qualité et la production au moins à 80% en Frôce du produit sur lesquels en plus, on pourrait moduler le taux de TVA. C’est un moyen défensif comme celui d'un plan d'aide national pour les PME avec création d'un prêt d'état à taux zéro permettant leur financement.
Mais là on le veut vraiment légiférer, c’est sur la menace de Plan Social d’Entreprise. J’ai un ami en France qui travail comme ouvrier dans une usine de crème glacée, qui va subir un PSE, mais par chance ils ont un repreneur, enfin ils l’espéraient, car vous savez ce qu’a dit le patron ? Il a refusé l’offre de reprise… Il ne veut pas vendre pour ensuite subir la concurrence du repreneur. Il veut le beure et l’argent du beure. Il faut donc légiférer sur les PSE et faciliter les possibilités de reprises, notamment par les salariées pour qu’ils se constituent en SCOP.
Vous voyez un peu notre logique au RSE ? Faire produire et légiférer, mais nous voulons aussi réguler, car on refuse en tant que représentant du peuple que celui-ci paye pour une crise dont il n’est pas responsable. Je parlais des impôts pour les plus riches tout à l’heure, voyez comme cette idée n’est pas surréaliste : ça a déjà existé, on peut recommencer en augmentant le nombre de tranches. Mais là, autre chose se pose contre nous : l’exil fiscal ou la titrisation de l’argent (c’est un processus qui vise a mettre son argent en bourse) car ce qui est financier n’est pas taxé. Nous, le RSE ont va pas négocier : on va établir la taxe Tobin et changer la fiscalité en introduisant la nationalité plus fortement comme critère fiscal : tout exilé fiscal devra déclarer ce qu'il a payé comme impôt à l'étranger et si c'est inférieur à ce qu'il aurait dû payer, il devra payer la différence. Mais si nous allons prélever plus au riches, on va moins le faire pour les classes populaire : baisse de la TVA sur les produits de première nécessité ; mise en place d'un mécanisme d'urgence de contrôle des prix sur les produits de première nécessité en cas de situation exceptionnelle ; Législation sur la possibilité de gel par l'Etat des augmentations en gaz et électricité, tout ce qui peut permettre au ménage d’avoir plus de pouvoir d’achat pour relancer la consommation.
Voilà les grands axes qui consistent en notre politique de relance, qui n’est pas le choix de l’austérité-absurdité.
2 / Depuis la fin de la dictature, le port d'armes est interdit sauf pour la chasse, depuis aucune majorité n'a été en mesure de faire adopter un texte plus adapté aux réalités actuelles, souhaitez-vous qu'un nouveau texte soit adopté et si oui de quelle nature doit-il être ?
Si nouveaux texte il doit y avoir, ce ne sera jamais sur le port d’arme élargie à tout les citoyen, et cela pour trois choses : la première c’est que l’utilisation d’une arme demande de l’expérience, ce n’est un joué en plastique, et je préfère voir une arme de défense dans les mains de nos forces de l’ordres entrainées et formées que dans les mains de mon voisin aussi prudent soit-il. Deuxièmement, c’est qu’une telle loi cache un autre intérêt qui n’est pas celui de la libre défense, mais de mettre au chômage nos policiers, soi-disant parce qu’il coûterait trop cher à l’Etat. La sécurité est quelque chose d’important, de vital, et remarquez tout de même que cette attitude méprisante vient de la droite… La gauche que je représente a de meilleur principe de sécurité que la droite. Troisièmement, il y a un problème d’ordre pratique à avoir une telle législation de cow-boy : imaginons, je choisis le port d’arme, et j’achète une arme, j’ai un moyen de défense, mais vous, vous choisissez de refuser le port d’arme, ce serait votre droit, mais dès lors, il y a une inégalité face à l’insécurité. Comment en tant que politique accepter quelque chose d’inégalitaire par rapport à la défense de la vie vulnérable ? Surtout quand c’est pas de l’ordre d’un choix : vous voyez vous, une mamie de 90 ans, pistolet dans le sac, se défendre ? Moi non plus, et c’est ça qu’on veut comme étant la solution face à l’insécurité ?
Si donc législation il y a, c’est pas là-dessus que je me dirigerais, je préfère la solution républicaine prudente et net des forces de l’ordre. A ceci près que j’interdirai le TASER, là aussi par principe de précaution, car sur le papier, cette arme est censé paralyser quelqu’un, sur le papier ce n’est pas une arme de mort. Cependant dans les faits, elle a déjà causé la mort de personnes jeunes et / ou cardiaque. Or, comment en intervention policière distinguer le cardiaque du non-cardiaque ? C’est pas marqué sur le front ! Du coup, même quelqu’un d’expérimenter peut agir, contre son gré, d’une manière dangereuse, non par imprudence, mais par manque de critère de discernement. C’est donc pour éviter des erreurs que j’entends interdire l’utilisation du TASER.
3 / Pensez-vous qu'une candidature de la Frôce pour accueillir les jeux méditerranéens serait une bonne idée dans le contexte actuel ?
On rejoint les propos qu’on a tenue lors de la première question. Je pense que oui, c’est très bénéfique : le cas aujourd’hui est celui d’une perte de pouvoir d’achat et de chômage. Si nous organisons les jeux méditerranéens, il y aura un afflux de tourismes avec ces vacanciers venues pour en profiter : vous faites marcher le commerce, le petit artisanat, la restauration, la consommation en générale car de fait, la population augmente. Là vous embaucher des saisonniers par exemple dans l‘agro-alimentaire. Mais c’est aussi une bonne occasion pour rénover ou agrandir nos complexes sportifs et par la même culturels. Là on donne du travail aux personnes des BTP.
Voilà un autre exemple d’une vraie politique de relance offensive, qu’on pourrait encore plus développer et dont on pourrait mieux en profiter si on facilite les conditions d’échanges de monnaies si par exemple, qu’on ait des dollars, des euros, etc. l’échange soit fait gratuitement par la Banque de Frôce, ou si on laissait les touristes payer dans leur monnaie nationale. Il y a un enjeux de croissance et d’emplois, de dynamisme dans ces jeux méditerranéens.
4 / Pensez-vous que le nucléaire est encore une énergie d'avenir ?
Mon bouleau à moi, c’est de permettre aux gens de garder leur emplois s’ils en ont un, et aussi de permettre aux gens aux chômage d’en trouver. Personne ne doit être laissé sur le carreau. Nous n’avons pas beaucoup de centrale nucléaire, c’est vrai et c’est normal, nous ne sommes pas la France, et on ne pourrait pas en faire plus, on en a pas l’utilité, ni même l’espace. Il faut donc pour la croissance, quelque chose de plus stimulant et là on va encore rejoindre nos propos sur l’écologie politique : il faut engager la transition écologique, c’est-à-dire, investir dans l’énergie propre car c’est un domaine rentable où, si on le fait vite et bien par une vrai politique étatique d’investissement, on peut avoir le monopole sur beaucoup de pan de ce marché.
En même temps, il faut pas oublier qu’on a des personnes de qualifiés dans ces centrales nucléaires, et des personnes presque à l’âge de la retraite. Ce serait donc trop précipité de fermer et faire démanteler les centrales comme ça, de manière brut et spontané. Au contraire, il faut garantir leurs emplois tout en réalisant la transition énergétique, c’est-à-dire avoir une énergie propre capable de la même efficacité que l’offre électrique du nucléaire.
Il faut agir de manière prudente : que le nucléaire soit une énergie d’avenir ou non, peut importe, ce qu’il faut c’est assurer l’avenir des Frôceux dans le travail et l’investissement. Cependant, une chose est sûr : nous nationaliserons le secteur de l'énergie comme celui de l’eau, car aujourd’hui les prix sont trop élevés et qu’il est immoral et injustifié de vouloir faire du profit sur quelque chose de plus en plus rare sur notre planète. Vous voyez, on s’y retrouve : offensive, défensive, corrective. Tout se tient ainsi. C’est une mécanique bien rodée qu’il nous faut.
5 / La Finlande vient d'adhérer au TSCP, quels pays souhaitez-vous voir figurer parmi les prochains signataires ?
Principalement les grandes et petites puissances européennes comme la Turquie, la Suisse… C’est un enjeux important et une initiative à laquelle nous sommes attaché au RSE parce qu’elle fut lancer par l’initiative de Madame Gasparini. Mais juste pour le rappeler aux Frôceux : le TSCP, pour reprendre les dires d’un de mes camarade vise la paix mondiale en établissant un groupement solidaire des nations neutres face à l’impérialisme américain et à la très dangereuse attitude de l’axe russo-chinois.
6 / Pensez-vous que le BNES général à cinq séries, alors que le baccalauréat français n'en compte que trois et que nombre de pays se dirigent vers un socle commun soit un diplôme adapté aux réalités modernes ?
Quand ce projet fut discuté, bien avant que je ne sois ministre de l’Education, de la Santé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, j’étais déjà assez sceptique.
La jeunesse a le sentiment d'avoir une surcharge d'instruction, cependant laissez moi vous dire ce qui semble pour moi être un mauvais paradigme. Vous voulez régler un problème qualitatif (celui du ressenti des élèves) par une solution quantitative (augmentation ou baisse des heures, augmentation du nombre de filière…). Le savoir est une chose difficile et il faut savoir l'affronter de face pour en admirer sa pleine profondeur. A un problème qualitatif, il faut une solution qualitative qui sans pour autant allège le travail et la positivité de son côté négatif. Le savoir a un mouvement double : en même tant que l'être-à-éduquer doit avoir en lui un désir d'apprendre (et surement que l'absence de ce désir conduit à un sentiment de surcharge), ce même savoir doit pouvoir être en adéquation avec l'élève, non en étant plus simple, mais en étant plus clair. Cette clarté est rendu par son médiateur : l'enseignant. Il me semble plus adéquat de régler ce problème qualitatif par le biais de son médiateur, l'enseignant, son autorité, sa pédagogie, sa formation. Il ne s'agit pas forcement d'instruire quelque chose à quelqu'un mais aussi de former quelqu'un à quelque chose, il faut toujours avoir cela en tête.
En plus, il y a un problème pratique : si vous spécialiser trop, et cela dès un âge encore éloigné de la maturité ou même de la nécessité de réfléchir vraiment à son avenir, vous rendez, par la spécialisation, la réorientation plus délicate du faite de la distance qui sépare en terme de similitude une filière d’une autre.
Je vous avoue, je préfère le tronc commun d’un point de vue philosophique et pratique, car pour l’anecdote, savez-vous d’où vient le terme même « université » ? Du moyen-âge, plus précisément du XIIème siècle, « floraison » du moyen-âge. ; époque notamment où l’université a été créé. Mais là où ça devient significatif, c’est que l’université n’y désigne pas qu’un certains lieu mais aussi une certaine conception du savoir : on parlait d’universitas rerum, ce qui se rapporte non à une discipline mais aux choses : on parlait « d’université des choses » où le savoir était uni, il ne constituait pas un divers, mais une unité du divers, un univers. On doit retourner vers cette conception là, bien plus belle, plus profonde et riche pour nos enfants. Et cela notamment en développant un peu plus tôt la philosophie, l’éducation civique et les arts.
7 / Depuis novembre 2011, la prostitution est régie par la loi "Marie Madeleine", pensez vous qu'il soit opportun de l'abroger ou de la modifier ?
Je suis fondamentalement opposé à tout ce qui relève du commerce des corps, et en tant que féministe de la vieille garde, la prostitution me révulse au plus au point. Je ne peux accepter que la prostitution puisse encore être accepté à notre époque et aucune excuse ne me fera changer d’avis. Les femmes ne sont pas des objets, elles n’ont pas de valeurs marchandes et la beauté féminine est inestimable. Un point c’est tout, j’abrogerai cette loi dès le premier jour si le RSE obtient la majorité des sièges à l’assemblé nationale. C’est un principe morale, je suis fidèle à mes principes. De plus, au niveau pratique, la prostitution, notamment étudiante répond d’un malaise social, et d’une misère, je préfère travailler contre cela que de laisser des filles se faire tabasser par des macros.
8 / La procédure d'extradition n'est pas encore encadrée en Frôce et il semble y avoir une volonté assez large de mettre un terme à cette situation, pensez-vous qu'il soit adapté d'extrader des citoyens frôceux vers l'étranger ou que cette procédure doit être réservée aux étrangers ?
Il faut deux choses : mettre en place une loi encadrant l’extradition, avec mise en place d’une condition de réciprocité de l’infraction dans le droit des deux pays et de non utilisation de la peine de mort, mais aussi, pour les cas particuliers, juridiquement difficile et compliqué, il faut permettre à la justice frôceuse de juger un acte commis à l’étranger et répréhensible par le droit frôceux sur dénonciation des autorités du pays en question ou des représentants de la victime si l’extradition est impossible ou si elle n’est pas requise par le pays où l’acte a eu lieu.
Illisible du fait des fautes d'ortho (et j'en ai surement oubliées) , je n'ai pas signalé les fautes de français.....j'ai une question : comme il s'agit d'une interview on peut prendre en compte ces fautes dans la notation où on suppose avoir "écouté" l'interview ?
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Re: RSE / Interview
C'est une interview écrite, donc si ça te parait illisible, tu dois pénaliser.
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Re: RSE / Interview
10/100 car vraiment inadmissible de la part du Ministre de l'Education^^
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Re: RSE / Interview
L'interview en elle-même n'est pas mauvaise. Les réponses sont longues, c'est une bonne chose. Certes, il y a beaucoup de fautes.
Mais ce qui me "choque" le plus, c'est la réponse détonnante de Thomas à la question 7. Je me mets à la place d'un électeur du RSE ou même du PSD, bref un électeur de gauche, je recevrais très mal cette réponse. D'autant que la loi Marie Madeleine a été votée et soutenue par la gauche.
Je serai donc moins sévère qu'Isa, mais pour moi cette interview n'est pas un bon point pour le RSE, contrairement à ces meetings.
35/100
Mais ce qui me "choque" le plus, c'est la réponse détonnante de Thomas à la question 7. Je me mets à la place d'un électeur du RSE ou même du PSD, bref un électeur de gauche, je recevrais très mal cette réponse. D'autant que la loi Marie Madeleine a été votée et soutenue par la gauche.
Je serai donc moins sévère qu'Isa, mais pour moi cette interview n'est pas un bon point pour le RSE, contrairement à ces meetings.
35/100
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« On ne devrait jamais tourner le dos à un danger pour tenter de le fuir. Si vous le faites, vous le multiplierez par deux. Mais si vous l'affrontez rapidement et sans vous dérober, vous le réduirez de moitié. » - Winston Churchill.
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Re: RSE / Interview
Il parait qu’il est à l’université en plus non ? Ça en dit long sur l’exigence de l’enseignement supérieur français ^^
Je crois en plus de ça qu’il a été transmettre cette interview vers la toute fin, donc avec le temps pris, l’orthographe ce n’est quand même pas normal.
Y a des logiciels, y compris gratuits qui existent et une faute comme « bouleau » en lieu et place de « boulot » c’est le faire exprès ou ne pas se relire.
En ajoutant le fait qu’il est ministre, et surtout de l’éducation nationale. N’importe quel média ferait de cette interview l’un des titres de son journal télévisé, avec des conséquences évidemment catastrophiques. Sans oublier le passage au Petit Journal de Yann Barthès avec l’effet que l’on connait. Enfin bref, c’est indigne d’un ministre, d’un joueur d’expérience.
« Et là, vous allez me demander, comme tout les Frôceux sont en droit de se demander si moi qui arrive avec ses gros sabots, j’ai la solution ; et la question se pose d‘autant plus que j‘étais au gouvernement, il faut donc que je réponde de cela. »
Par honnêteté intellectuelle, je me suis arrêté de lire après ce passage qui résume bien toute l’interview : des fautes et du bavardage inutile.
La première réponse est BEAUCOUP trop longue. Je vois mal Le Monde ou Libé ou Le Figaro mettre ça dans leur journal...
20/100
Je crois en plus de ça qu’il a été transmettre cette interview vers la toute fin, donc avec le temps pris, l’orthographe ce n’est quand même pas normal.
Y a des logiciels, y compris gratuits qui existent et une faute comme « bouleau » en lieu et place de « boulot » c’est le faire exprès ou ne pas se relire.
En ajoutant le fait qu’il est ministre, et surtout de l’éducation nationale. N’importe quel média ferait de cette interview l’un des titres de son journal télévisé, avec des conséquences évidemment catastrophiques. Sans oublier le passage au Petit Journal de Yann Barthès avec l’effet que l’on connait. Enfin bref, c’est indigne d’un ministre, d’un joueur d’expérience.
« Et là, vous allez me demander, comme tout les Frôceux sont en droit de se demander si moi qui arrive avec ses gros sabots, j’ai la solution ; et la question se pose d‘autant plus que j‘étais au gouvernement, il faut donc que je réponde de cela. »
Par honnêteté intellectuelle, je me suis arrêté de lire après ce passage qui résume bien toute l’interview : des fautes et du bavardage inutile.
La première réponse est BEAUCOUP trop longue. Je vois mal Le Monde ou Libé ou Le Figaro mettre ça dans leur journal...
20/100
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Re: RSE / Interview
Je croyais que nous n'avions pas de centrale nucléaire ?
Nous n’avons pas beaucoup de centrale nucléaire, c’est vrai et c’est normal, nous ne sommes pas la France, et on ne pourrait pas en faire plus, on en a pas l’utilité, ni même l’espace.
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Re: RSE / Interview
Pas d'arme nucléaire, mais normalement il y a des centrales à usage civil.