Il est inquiétant de voir tant de haine dans les propos d'un responsable politique, qui plus est ministre.
Pour redresser le pays, comme vous dites, non pas de mon idéologie mais de vos lois Monsieur Rolland, il faut un homme prêt à entendre les deux partis, les employés et les employeurs.
Or vous êtes de par votre discours partie prenante des employés.
Je comprends que certaines injustices sociale puissent vous révolter mais nous sommes des hommes de la République dotés de raison et nous ne devons pas tomber dans la gouvernance par l'émotion. Certes, il est tragique de voir des licenciements de masse et je suis de tout coeur avec les Frôceux qui ont connu cela.
Mais votre discours Monsieur Rolland est clivant, j'irai même jusqu'à dire détestable tant il est insultant pour celles et ceux qui travaillent de l'autre côté du miroir.
Car si votre pensée est que sans employés pas d'employeurs, mon esprit, lui, va plus loin. Je suis convaincu que sans employé pas d'employeur et que sans employeur pas d'employé.
Alors oui, nous avons déjà que vous vous gavez de télévision et que vous analysez la société au prisme des médias qui accentuent souvent les détresses humaines mais la vraie vie ce n'est pas ça. Oui un patron voyou fera plus parler au JT qu'un patron qui a embauché. Mais par pitié, prenez du recul. L'immense majorité des patrons ne sont pas des voyous et ne souhaitent qu'une chose : trouver des employés pour faire tourner leur entreprise.
Après effectivement, vous vous époumonez à me faire entendre que le monde est cruel, que les patrons font tout pour baisser le coût de leur masse salariale. Mais ne sont-ils pas dans leur rôle ? Les salariés de leur côté, ne font ils pas à juste titre pression pour augmenter leur rémunération ?
En quoi le premier est il plus choquant que le second ? Chacun défend ses intérêts et c'est la discussion qui à terme résout le problème.
Mais vous ne souhaitez pas la discussion. Vous souhaitez uniquement mettre au pas les patrons. C'est une erreur car vous pénalisez le pays de ressources humaines importantes qui pourraient justement embaucher ceux que vous dénigrez.
[Législatives janvier] Débat Economie
- Valentino Borgia
- Citoyen électeur
- Messages : 813
- Enregistré le : 31 août 2012, 11:57
- Type de compte : Principal
- Localisation : Anglès, 7 rue de la Liberté
Re: [Législatives janvier] Débat Economie
Président de l'Alternative Démocrate Libertarienne
Maire A.D.L. d'Anglès
Prof/Cherch. à l'université d'Anglès
Maire A.D.L. d'Anglès
Prof/Cherch. à l'université d'Anglès
- Thomas Rolland
- Citoyen électeur
- Messages : 864
- Enregistré le : 14 août 2012, 16:30
- Type de compte : Principal
Re: [Législatives janvier] Débat Economie
Monsieur cela peut vous parraitre clivant, mais c'est la réalité. Mais si vous voulez nuancer, on peut :
Mon propos vise les grands patrons, car je pense que vos lois peuvent mener, même avec un dialogue à ces dérives justement par la peur que le salarié, du fait que la possibilité de risque qu'il encourt par le chômage est réel. Mon grand-père disait à ma mère, quand celle-ci rentra sur le marché du travail, "bosse et ferme-là", sinon c'est la porte. Et la situation est ainsi. Il y a même des entreprises qui ferment alors que celles-ci font du profit. Où est la logique là-dedans monsieur ? Car on défend des intérêts propres, la parole partagée n'est presque jamais la même, il y a des choses où le terrain d'entente est non-négociable. Le monde est fait de rapport de force.
Mais nuancons, nuancons, et parlons alors, des PME et TPE. Là, je peux vous l'accorder, les terrains d'ententes sont possibles, mais là votre proposition rate quelque chose. Le problème n'est pas le salaire, c'est le bon de commande. Comment voulez-vous remplir un bon de commande avec juste des crédits d'impôts ? Surtout quand le contexte économique est morose... L'impulsion économique ne peut venir de l'économie seul, ou d'une baisse des charges. Une charge est lourde par rapport à un gain duquel celle-ci est déduite. Moi je pense, que l'Etat a un rôle d'impulsion à jouer. Là où l'économie est insuffisante, l'Etat a la charge de l'impulsion.
Mais si, sur des PSE, les négociations s'enlisent, comme cela peut se constater, j'agirais par la force de la loi, et là, je vais vous citer un autre exemple : J’ai un ami en France qui travail comme ouvrier dans une usine de crème glacée, qui va subir un PSE, mais par chance ils ont un repreneur, enfin ils l’espéraient, car vous savez ce qu’a dit le patron ? Il a refusé l’offre de reprise… Il ne veut pas vendre pour ensuite subir la concurrence du repreneur. Il veut le beure et l’argent du beure.
Tout cela est dû à une zone de non droit : il faut donc légiférer sur les PSE et faciliter les possibilités de reprises, notamment par les salariées pour qu’ils se constituent en SCOP, il faut poser des garde-fou que vous voulez de toute manière supprimer. J'entends donner, pour que le rapport de force soit équitable et le dialogue possigle, un arsenal législateur pour que l'un est le même pouvoir que l'autre. Car le monde marche selon un rapport de force qui tient lieu du pouvoir monsieur Borgia.
Mon propos vise les grands patrons, car je pense que vos lois peuvent mener, même avec un dialogue à ces dérives justement par la peur que le salarié, du fait que la possibilité de risque qu'il encourt par le chômage est réel. Mon grand-père disait à ma mère, quand celle-ci rentra sur le marché du travail, "bosse et ferme-là", sinon c'est la porte. Et la situation est ainsi. Il y a même des entreprises qui ferment alors que celles-ci font du profit. Où est la logique là-dedans monsieur ? Car on défend des intérêts propres, la parole partagée n'est presque jamais la même, il y a des choses où le terrain d'entente est non-négociable. Le monde est fait de rapport de force.
Mais nuancons, nuancons, et parlons alors, des PME et TPE. Là, je peux vous l'accorder, les terrains d'ententes sont possibles, mais là votre proposition rate quelque chose. Le problème n'est pas le salaire, c'est le bon de commande. Comment voulez-vous remplir un bon de commande avec juste des crédits d'impôts ? Surtout quand le contexte économique est morose... L'impulsion économique ne peut venir de l'économie seul, ou d'une baisse des charges. Une charge est lourde par rapport à un gain duquel celle-ci est déduite. Moi je pense, que l'Etat a un rôle d'impulsion à jouer. Là où l'économie est insuffisante, l'Etat a la charge de l'impulsion.
Mais si, sur des PSE, les négociations s'enlisent, comme cela peut se constater, j'agirais par la force de la loi, et là, je vais vous citer un autre exemple : J’ai un ami en France qui travail comme ouvrier dans une usine de crème glacée, qui va subir un PSE, mais par chance ils ont un repreneur, enfin ils l’espéraient, car vous savez ce qu’a dit le patron ? Il a refusé l’offre de reprise… Il ne veut pas vendre pour ensuite subir la concurrence du repreneur. Il veut le beure et l’argent du beure.
Tout cela est dû à une zone de non droit : il faut donc légiférer sur les PSE et faciliter les possibilités de reprises, notamment par les salariées pour qu’ils se constituent en SCOP, il faut poser des garde-fou que vous voulez de toute manière supprimer. J'entends donner, pour que le rapport de force soit équitable et le dialogue possigle, un arsenal législateur pour que l'un est le même pouvoir que l'autre. Car le monde marche selon un rapport de force qui tient lieu du pouvoir monsieur Borgia.
Ministre de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Représentant parlementaire
20 députés
Représentant parlementaire
20 députés
Porte-Parole du Rassemblement Socialiste et Ecologiste
« Homo sum, et humani nihil a me alienum puto. » Térence